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… Décidément, dans les salons feutrés de Glendale House, les réunions du club du jeudi ont beau se suivre, chaque mois apporte son lot d’imprévus. Il est vrai que Lady Alexandra
n’a pas son pareil pour créer l’événement. Il suffit de se reposer sur ses talents d’improvisatrice. Elle excelle dans l’art de tenir son public en haleine. Il y a peu, l’épisode du French
Cancan et le concours de la meilleure suceuse ont reçu une véritable ovation. Ses amies en ont encore le rouge aux joues. De plaisir ou de confusion. Béatrice ressert le champagne. Les flûtes
pétillent. Comme les yeux. Coupes de fraises Wimbledon. Le bout des langues titille les volutes blanches Chantilly. Les lèvres se referment avec gourmandise sur les fruits rouge
vermeil.
Avant de se séparer, il reste à ces dames à se répartir les gagnants. Un exercice inspiré de l’antique marché aux esclaves, qui ne
devrait pas en l’espèce soulever de difficultés. Car la sélection s’est révélée excellente. Il suffit simplement de se mettre d’accord. Des préférences se font jour ici ou là. Il importe de ne
mécontenter personne. La maîtresse de maison intervient avec tact pour arrondir les angles et proposer des compromis. Les arbitrages une fois prononcés, il ne restera plus à Béatrice qu’à reconduire ces messieurs dans l’antichambre
attenante. Ceux-ci, après s’être rhabillés, patienteront à l’arrière de la limousine de leurs maîtresses avant d’être conduits, au beau milieu de la nuit, dans quelque gentilhommière du
voisinage. A partir de demain, débutera leur dressage. Ils ne se doutent encore de rien.
C’est finalement Agnès qui a été désignée pour recevoir Vincent. Elle ne s’en plaint pas. Au contraire. Le jeune homme est vigoureux et bien membré. Elle le sent gonflé
d’énergie et de tempérament. Un peu trop peut-être. Il va falloir l’amener progressivement à résipiscence. L’obliger à se comporter avec humilité, à obéir et à n’avoir plus qu’une seule obsession
en tête : satisfaire les moindres exigences de sa maîtresse.
La partie est loin d’être gagnée. Agnès n’en est pas vraiment consciente. Mais Lady Alexandra est justement là pour lui donner quelques
conseils. Car en matière de dressage, c’est au début du processus que s’articule la phase la plus délicate, celle où il est primordial d’inculquer d’emblée les bonnes habitudes.
- Vous devez impérativement lui fixer des règles très strictes dès le départ et vous y tenir. C’est moins ce que vous lui demanderez de
faire que la façon dont il le fera qui revêt de l’importance. En un mot, quoi qu’il fasse, où qu’il soit, il faut que sa soumission vous soit totale.
- Mais je ne vais tout de même pas passer mes journées à le surveiller !
- Naturellement, c’est inutile et je ne vous demande pas non plus de le faire, il vous suffit seulement de le tenir sous votre
domination, à distance.
- A distance ?
- Oui, à distance, en lui interdisant de prendre du plaisir durant tout le temps que durera son séjour chez vous, sauf dans les cas
exceptionnels où vous l’y autoriserez. Pour arriver à cette fin, il existe une solution très efficace : la cage de chasteté.
- Je connaissais déjà les ceintures mais les cages ?
- Ce sont deux accessoires qui se ressemblent mais, contrairement à la ceinture dont l’objectif est de faire obstacle au viol, la cage
a pour but de « protéger » le porteur contre ses propres envies...
- Sans aucune arrière-pensée érotique ?
- Si, bien sûr ! La cage joue pleinement un double jeu. Le choix de l’abstinence, l’assurance de la fidélité, représentent les
raisons apparentes, et la stimulation du désir l’effet secondaire.
- Et c’est compliqué à poser ?
- Pas du tout, je vais vous montrer, vous allez tout de suite comprendre !
Joignant le geste à la parole, Lady Alexandra se dirige vers la commode de son salon où elle range les instruments de soumission dont
elle se sert habituellement. Un tiroir entier est réservé aux cages de chasteté.
- Une cage de chasteté est un dispositif utilisé pour emprisonner le pénis et parfois les testicules, rendant impossible l'érection, la pénétration et la masturbation. Les boutiques
spécialisées proposent de nombreux modèles, plus ou moins efficaces et adaptés à la morphologie masculine. Ils peuvent être en cuir, en bois ou en métal, mais aussi en plastique ou en silicone.
Avant de vous décider, je ne saurais trop vous conseiller de faire un essai. Choisissez-en quelques-uns dans ma collection, vous pourrez établir des comparaisons et me dire, en fin de compte,
quel est celui qui donne les meilleurs résultats.
- Merci beaucoup mais le sujet est totalement nouveau pour moi. Le mieux serait plutôt que vous me fassiez bénéficier de votre
expérience.
- Eh bien, commençons déjà par la forme. Regardez, la plupart suivent la courbure naturelle du pénis, notamment celui-ci, en inox,
dirigé vers l’entrejambe.
- On dirait un robinet !
- Tout à fait ! Avec ce genre d’engin, je peux vous assurer que les érections de ces messieurs sont extrêmement douloureuses voire impossibles. Mais
d’autres modèles sont conçus différemment, celui-là par exemple, appelé « Porte de l’enfer », les oblige à garder leur membre à l’horizontale, ce qui est beaucoup plus excitant pour nous mais
nettement plus gênant pour eux !
- Existe-t-il des modèles plus pénibles à supporter que d’autres ?
- Oui, bien sûr, les métalliques en particulier. Avec cette cage de chasteté totale, par exemple, la verge est comprimée au
maximum contre le bas-ventre de façon à la rendre totalement inopérante. Tenue à l'étroit dans sa cage, elle ne dispose plus d'aucune place pour s'épanouir. Quelle satisfaction de sentir Monsieur
pour ainsi dire castré !
- Oui mais expliquez-moi, s'il est déjà dans tous ses états, comment faire pour la lui poser facilement ?
- Il y a un moyen imparable de le ramener rapidement au calme, c'est le sac à glaçons ! Présentez-lui cet intermède comme un jeu
érotique, il n'y verra pas malice. Et en un tournemain, les antennes de l'escargot se recroquevilleront dans leur coquille. Vous saurez profiter de ce moment pour agir en toute
tranquillité.
- Et cet autre modèle, là-bas ?
- Observez-le attentivement, il est doté de pointes en acier tournées vers l’intérieur, prêtes à s’enfoncer dans la verge de
monsieur à la moindre tentative d'érection. On les appelle des "pointes de discipline". Extrêmement efficaces pour conditionner un homme à maîtriser ses pulsions. Je connais des femmes qui y
recourent à titre de punition ou comme moyen de coercition afin d'obtenir une meilleure obéissance.
- En somme, pas d'orgasme grâce à la cage, ni même d'un commencement d'excitation grâce aux pointes !
- Tout à fait ! Vous aurez également remarqué que plusieurs modèles sont équipés d’un anneau à leur extrémité. On peut ainsi y attacher une laisse pour tirer son esclave derrière soi.
- Comme un petit toutou !
- Oui, comme un petit toutou en cours de dressage ! Le signe de la soumission absolue !
- D’autres modèles encore sont complétés par des poids pour étirer les testicules.
- La double peine !
- Oui ! Effet garanti ! Monsieur n’a plus qu’à bien se tenir !
- Et pour la matière, vous recommandez quoi ?
- Personnellement, j’accorde beaucoup d’importance à la propreté, à la sécurité et au confort. Les anciens modèles étaient le plus
souvent compliqués à laver et à poser. Les cages en plastique sont fragiles, elles peuvent provoquer des blessures si elles viennent à se casser et leur système de fermeture est
souvent douloureux après plusieurs heures d’utilisation.
- Le métal ?
- Il est inviolable mais lourd et encombrant…
- … et son aspect moyenâgeux peut ne pas plaire à tout le monde.
- Exactement ! Encore que dans cette catégorie, on puisse trouver le pire et le meilleur. Regardez cette superbe cage à oiseaux en
acier inoxydable.
- Elle porte bien son nom !
- Oui ! Les connaisseurs la nomment "la Prison de Morgane". Pour ma part, c'est surtout son côté exhib que j'apprécie. Monsieur se
retrouve contre son gré dans la situation où il ne peut rien cacher de ses attributs, surtout si vous avez pris soin de l'épiler intégralement au préalable. Le pénis est totalement inutilisable
tant qu'il n'est pas libéré. Le gland est décalotté afin de le rendre visible à travers la grille. Le tout met bien en évidence les bijoux de monsieur, rendu inoffensif et totalement
exposé comme derrière une vitrine ! Succès assuré quand vous le présenterez à vos amies, vous savez, dans ces soirées spéciales où les hommes sont nus tandis que les femmes restent
habillées.
- Clothed Female Naked Male !
- Vous en savez des choses ! J'aime beaucoup la cage en silicone qui cumule un certain nombre d’avantages : solidité, maintien parfait, discrétion sous
les vêtements, facilité d’emploi, confort, hygiène, sécurité totale…
- Totale ?
- Oui, l’anneau qui enserre les testicules est ajusté au plus serré au moyen d’une lanière dotée d’un
rivet. Le tout est bloqué par un petit cadenas inoxydable. Il est recommandé de garder la clé sur soi. Personnellement, je la porte en permanence autour du cou. C’est plus sûr et puis la clé
symbolise aussi le pouvoir que j’ai désormais sur mon partenaire. Il ne peut pas ne pas la voir. Mes amies non plus d’ailleurs, qui m’adressent des clins d’œil complices.
- Ce serait donc ça la solution idéale ?
- C'est celle que j'ai testée avec succès sur plusieurs de mes amants. La cage se place facilement, ne
nécessite aucun assemblage préalable et ne provoque aucune irritation. Elle ne se déforme pas lors de l'érection. Une fois posée, il devient impossible de retirer le pénis. Clic, clac, un petit
tour de clé et le tour est joué ! Vous pouvez alors vaquer à vos occupations l'esprit libre et laisser monsieur se livrer aux siennes en toute tranquilité.
- Vous dites clic-clac, mais comment pouvez-vous être sûre qu'il n'a pas conservé ou fait faire un double
de la clé ?
Vous avez raison, à la place, vous pouvez utiliser un scellé en plomb doté d'un numéro unique et donc
irremplaçable. C'est très pratique pour une domination efficace à distance.
- Et dans la vie de tous les jours, recommandez-vous de lui faire porter sa cage en permanence sans jamais
la lui enlever ?
- En permanence, peut-être pas, car j’imagine que vous saurez le dresser pour qu’il vous apporte du plaisir lorsque bon vous
semblera, mais rien ne s’oppose, en effet, à un port prolongé. La cage comporte d’ailleurs des trous d’aération qui assurent un bon système de ventilation pour permettre à la peau de
respirer. Ce point est important car au début, les esclaves invoquent toutes sortes de faux prétextes pour qu’on la leur enlève, par exemple pour pouvoir dormir sur le ventre ou pour se
laver.
- Et pour aller aux toilettes ?
- Pas besoin de la retirer. Ils apprennent à faire pipi assis, leurs petites fesses sur la lunette des WC, comme des femmes. C'est
aussi ça la soumission ! J'avoue qu'il est assez excitant de les forcer à cette position humiliante, assis, le slip descendu autour des chevilles.
- Oh oui ! Et de sentir cet écoulement tiède entre leurs cuisses sans pouvoir le contrôler en aucune manière !
- Restez donc vigilante, il ne faut surtout pas céder.
- Et les résultats ?
- Spectaculaires ! Il n’y a pas de meilleur instrument que la cage de chasteté pour arriver à contrôler sexuellement son
partenaire.
- Mais encore ?
- Eh bien, après une période d’adaptation dont la durée peut varier selon les individus - les premiers jours sont les plus difficiles
-, vous constaterez un changement dans sa conduite. D’agressif, il va devenir aimable et attentionné. Oh bien sûr, ne vous attendez pas à des progrès fulgurants. Le processus est lent et
progressif. Il faut d’abord qu’il prenne conscience de ce qu’il lui arrive et des privations qui en découlent. Cela doit ensuite l’amener à modifier son comportement et à accepter de perdre le
contrôle de lui-même jusqu’à se soumettre
totalement à vos moindres désirs. Une évolution, une révolution, oserais-je dire…
- En général très difficile à admettre pour un homme !
- Oui, j'ai même une amie qui n'hésite pas à recourir à une méthode radicale.
- Laquelle ?
- Elle fait avaler à son soumis un comprimé de Viagtra juste avant de l'encager. Le résultat ne se fait pas
attendre, sa verge se met à gonfler, son gland devenu tumescent vient s'écraser contre les barreaux de la cage. La douleur atteint rapidement un seuil insupportable, sans compter cette
sensation d'impuissance, lancinante et sourde, qui l'agite au niveau du bas-ventre.
- Et il finit par se faire une raison !
- Mieux que ça ! Avec le temps vous observerez que monsieur, au
lieu de se résigner, se complaira dans cet état. D’abord parce qu’il prendra goût à la sensation de frustration et d’excitation que vous aurez fait naître. Ensuite, parce qu’il aura
compris qu’il vous fait plaisir en portant sa cage. Un plaisir proche de l’obsession. Tout lui sera bon pour vous être agréable. Sa soumission ne sera pas vécue comme dégradante mais comme un
cadeau qu’il vous offrira.
- Je pensais que la cage ne présentait, si j’ose dire, que des avantages négatifs liés à sa fonction de prévention de l’infidélité… et
de la masturbation.
- Non, cela va bien au-delà, les femmes y trouvent de leur côté de nombreux avantages. Et pas uniquement en termes de tranquillité
d’esprit. D’un point de vue féminin, c’est peut-être un peu pervers de le dire, mais le « dosage » de la sexualité de l’homme, qui peut aller jusqu’au déni d’orgasme, est tout à fait jouissif. Un
nouveau rapport de domination s’installe, inversé, entraînant une situation totalement inhabituelle et inégalitaire au profit de la femme. C’est désormais son rythme biologique qui va dicter le
cours des événements, ce qui implique que c’est elle qui décidera de la fréquence et de la façon dont se dérouleront les rapports. Quand vous voulez et comme vous voulez ! Vous allez vite
prendre goût à ce nouveau pouvoir !
- Sans doute, mais d’un autre côté, une bonne grosse queue de temps en temps fait toujours plaisir !
- Et vous n’excluez donc pas d’ouvrir la cage afin de laisser le petit oiseau s’envoler !
- Vous m’avez parfaitement comprise !
- Rien de plus facile ! Juste un tour de clé et je peux vous assurer que vous ne le regretterez pas ! Imaginez la scène. Voilà
trois semaines voire davantage que vous tenez monsieur en respect. Ses nuits sont devenues des cauchemars. Sa verge est douloureusement comprimée. Sans qu'il puisse s'en défendre, même ses
érections matinales sont impitoyablement sanctionnées.
- Bien fait !
- Se caresser lui est devenu impossible. Il n’en peut plus. Il se traîne à vos pieds. Il vous supplie. Sa tension est à son comble. A
une période d’abstinence forcée va soudainement succéder une brutale explosion. Un feu d’artifice. La cage donne des envies inimaginables, elle décuple les sensations et les sentiments amoureux. Vous serez la première à bénéficier de ses effets à
retardement !
- Des nuits de folie en perspective !
- Assurément, mais au-delà de la simple obéissance, la cage vous permettra aussi de lui imposer des comportements plus spécifiques. Les
femmes se plaignent souvent du manque de prévenance et d’attention de la part des hommes. Vous disposez là d’une occasion unique de réapprendre à votre soumis les bases d’une éducation à
l’ancienne qu’il n'aurait jamais dû oublier.
Plongée dans ses pensées sur la meilleure façon de mettre en œuvre les conseils qu’elle vient de recevoir, Agnès hésite et finit par
choisir plusieurs modèles. Lady Alexandra sourit en constatant son trouble tandis qu’elle raccompagne son amie dans le petit salon.
- Pour être tout à fait complète, Agnès, il faut que je vous dise que dans certains cas, la cage ne suffit pas.
- Mais vous venez de me dire à l’instant que c’était l’instrument le plus efficace qui existait !
- C’est vrai mais le port de la cage rencontre des limites. Au bout d’un certain temps, des « accidents nocturnes » peuvent se
produire.
- La nature reprend ses droits !
- Oui, et il faut donc remédier à la situation. Et même sans cela, dans le but d’exercer un contrôle total sur votre partenaire, vous
jugerez qu’il est nécessaire de le « vider » régulièrement afin de l’amener au fur et à mesure à un état de dépendance absolue. A l’image d’un animal dressé qui finit par obéir mécaniquement aux
ordres qu’on lui donne.
- Mais en le « vidant », on prend le risque, au contraire, de l’exciter, non ?
- C’est bien là le problème ! Cela demande du savoir-faire. Il faut surtout adopter la bonne méthode. Avez-vous entendu parler du « milking » ?
- Non, jamais.
- Eh bien, tant mieux ! Car il y a milking et milking. Il ne faut pas confondre. Le milking dont je veux parler consiste à masser son
esclave jusqu’à ce qu’il éjacule mais sans pour autant lui faire éprouver un quelconque plaisir. L’éjaculation sans orgasme, c’est là la subtilité et le côté pervers de cette technique.
- Et comment fait-on ?
- Je vais vous l’expliquer dans un instant mais auparavant, laissez-moi vous dire deux mots d’une glande exclusivement masculine et
trop souvent négligée que l’on appelle la prostate. Outre le fait qu’elle est indispensable à l’érection, elle a entres autres fonctions principales de créer le fluide séminal qui se mélangera au
sperme afin de l’évacuer au moment de l’éjaculation. Avec un massage régulier de la prostate, un mâle peut être privé d'orgasme durant un temps relativement long sans effet néfaste pour sa santé
à condition que le massage soit effectué sans brutalité.
- Et ce massage remplace la cage ?
- Non, il la complète.
- Donnez-moi vite des détails !
- Il y a d’abord un certain nombre de conditions à réunir. Il faut disposer d’un peu de temps devant soi. Le milking n’est pas une
course de vitesse mais une épreuve de fond. Il faut aussi créer un environnement favorable : du calme, un peu de pénombre, aucun bruit extérieur, un bandeau que vous poserez sur les yeux de votre
partenaire… surtout, ne rien faire, ne rien tenter qui serait de nature à l’exciter.
- Pas de masturbation ?
- Surtout pas ! L’objectif, à ce stade, est de le priver de toute source d’excitation sensorielle. Votre attitude doit au contraire lui inspirer le sentiment que l’acte auquel vous
allez vous livrer est nécessaire, inéluctable, comme s’il était de l’ordre de la routine…
- Ou de la prescription médicale !
- Tout à fait ! Plusieurs positions sont possibles. Allongée sur le dos ou à quatre pattes. Mais il doit toujours rester encagé. La
séance de massage pourra alors commencer. Il faut prévoir de 10 à 40 minutes.
- Donc, si je comprends bien, tout se passe par-derrière ?
- Oui et progressivement ! Vous commencerez par échauffer son anus en massant du bout des doigts les terminaisons nerveuses situées au
niveau du périnée. Un mouvement circulaire à la fois souple et ferme à cet endroit sera de nature à stimuler la prostate à l’intérieur. Un début de contraction de ses sphincters vous indiquera
qu’il est prêt pour l’étape suivante. Vous pouvez alors masser directement son anus toujours d’un mouvement régulier et commencer à insérer délicatement votre doigt. A cet instant précis, il
n’est pas anormal que vous sentiez une légère crispation de sa part mais de courte durée, suivie en sens inverse d’un mouvement de détente. Il vous faut alors continuer et engager résolument
votre index à l’intérieur jusqu’à toucher cette
forme arrondie de la taille d’une noix située vers l’avant du corps.
- Nous y voilà !
- Nous y voilà, en effet, vous avez deviné, c’est la fameuse prostate ! Commencez par la titiller du bout de votre doigt recourbé,
comme si vous lui faisiez signe de venir vers vous. Et continuez en la massant fermement et lentement. Cela peut provoquer chez votre partenaire une envie d’uriner. Une envie seulement, je vous
rassure. Continuez toujours comme si de rien n’était. Ne relâchez pas votre mouvement. Prenez votre temps. Le massage va finir par forcer le fluide séminal et le sperme à passer les valves du conduit d’éjaculation et par vider la prostate.
Pas d’orgasme. Pas de spasmes du pénis. A la place, un long écoulement tranquille que vous accompagnerez jusqu’à ce qu’il se tarisse naturellement.
- Mission accomplie !
- Oui, Monsieur aura été vidé en bonne et due forme sans qu’il n’y prenne aucun plaisir ni même presque qu’il ne s’en rende compte
!
- Excellent !
- A ceci près que pour être efficace, le traitement doit être pratiqué à intervalles réguliers.
- C'est-à-dire ?
- La durée entre deux traites s’évalue avec l’expérience, en calculant pendant combien de temps votre partenaire est capable de ne pas
jouir durant son sommeil. Pour un mâle encagé, cela peut varier de quelques semaines à trois mois environ.
- J’ai hâte de passer à la pratique !
- Et moi d'écouter le compte rendu détaillé de vos débuts !
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