Mercredi 6 juillet 3 06 /07 /Juil 06:00

3001 R60 Indoors34Il n’y avait pas que les sciences naturelles qui rebutaient Josie. Celle-ci éprouvait un dégoût similaire pour les mathématiques et avait décidé une fois pour toutes qu’elle n’y comprendrait rien. Les lettres, oui, les chiffres, non. Le blocage complet. Libre à ses camarades d’écouter si elles éprouvaient du plaisir à manier des formules ésotériques et des concepts abstraits. Pour sa part, elle se résignait difficilement à attendre la fin des cours. Dans la meilleure des hypothèses, elle se contentait de ronger son frein en dessinant en silence dans son coin. Mais la plupart du temps, son humeur badine la conduisait à organiser des jeux variés où les batailles de boulettes de papier et les jets de gommes occupaient une place prépondérante. Elle excellait également dans l’imitation des cris d’animaux - celui du coq en particulier - lorsque le professeur avait le dos tourné.

Le professeur en question était Helen Harper, une femme un peu plus âgée que sa collègue Rosemary Barton et qui se dévouait à son métier avec une totale abnégation, comme animée par une sorte de mission divine exaltant les vertus de l’effort, les bienfaits de la3002 R60 Indoors03 discipline et la réputation de l’établissement dans lequel elle avait l’honneur d’enseigner. Miss Harper savait parfaitement à quoi s’en tenir avec Josie. Elle exerçait sur elle un contrôle étroit, une surveillance de tous les instants, bien décidée à garder la situation en mains quelles que soient les circonstances.

Elle l’avait installée au premier rang de la classe, au milieu, juste d3003 R60 Teachers01evant l’estrade, de façon à pouvoir épier le moindre de ses faits et gestes et à intervenir sur-le-champ dés qu’il le fallait. Josie avait beau le savoir, emportée par ses jeux, elle se laissait toujours surprendre. Miss Harper déboulait alors du fond de la classe et fondait sur elle par-derrière tel un oiseau de proie. Avec Josie, il était vain de se borner à élever la voix. Les remontrances ou les menaces demeuraient sans effet. Seule la manière forte semblait encore rencontrer quelque succès.

Sans préambule, elle lui donnait alors l’ordre de poser immédiatement son stylo, de refermer son cahier, de se lever sans quitter sa place et de retirer sa veste d’uniforme. Une veste en 3004 R60 Indoors01flanelle grise ourlée d’un galon violet et ornée de l’écusson étincelant du collège.

- En position, Mademoiselle, dépêchez-vous !

Josie n’avait pas besoin qu’on lui en dise davantage. La position en question consistait à se courber en avant, à plaquer le buste sur le plat du bureau de façon à faire ressortir ses reins le plus haut possible et à laisser pendre ses bras par-devant. La vision directe de ce qui allait se produire alors lui échappa3005 R60 Bendover01it totalement mais à vrai dire, elle n’y faisait plus guère attention. Le refrain de la chanson était connu. Elle avait accumulé suffisamment d’expérience dans ce domaine pour savoir à quoi s’en tenir. Un silence sépulcral enveloppait soudainement la pièce. Miss Harper savourait longuement cet instant. La partie était gagnée d’avance. Les élèves ne pouvaient que se rendre à l’évidence : c’est à elle et à elle seule que reviendrait le dernier mot.

Et c’est bien comme cela qu’elle entendait procéder. La suite des événements lui appartenait. Une question d’habitude. Elle relevait soigneusement la jupe d’uniforme à larges plis afin de dégager les fesses moulées dans une ravissante petite culotte. La petite culotte réglementaire, haute et en coton blanc. Humilier avant de punir. Ne pas se contenter de la douleur physique. Penser surtout à mortifier la coupable. A faire naître en elle un sentiment de honte. Il fallait d’abord l’exhiber en petite tenue, sans défense et offerte. Dévoiler son intimité. Offenser sa pudeur. Provoquer 3006 R60 Pupils98les moqueries de ses camarades. L’écouter protester. La contempler en train de se trémousser en vain et de tortiller son petit derrière dans l’angoisse insupportable de la correction imminente. Faire durer son attente. Observer ses joues rosir et ses yeux se voiler. Patienter encore quelques instants. Suivre le liseré de ses 3007 R60 Caning36doigts effilés et glacials, à l’endroit précis où l’élastique comprime la chair rebondie, jusqu’à ce que la peau nue se mette à frissonner. Puis d’un geste sec, remonter la petite culotte vers le haut afin d’exposer le plus possible les rondeurs potelées.

La punition pouvait alors commencer. Dès le premier coup, les élèves pouvaient facilement identifier l’instrument. Ils n’avaient guère de mérite. Tout le monde au collège connaissait les goûts de Miss Harper, sa prédilection pour la règle plate en bois - the house ruler - qui lui servait à de multiples usages, la plupart du temps pacifiques, pour désigner une formule au tableau ou pour réveiller la classe d’une pétarade retentissante le long des colonnes du radiateur quand son auditoire montrait des signes d’inattenti3008 R60 Ruler05on. Détourné de son usage commun et appliqué aux punitions, elle trouvait qu’il s’agissait là de l’instrument idéal, long, flexible, léger, sonore, plus percutant que la main, sans toutefois se montrer trop douloureux, mais particulièrement bien adapté aux rondeurs adolescentes dont il épousait les courbes à la perfection.

A un rythme régulier, sans précipitation, en dosant l'intensité 3009 R60 Exp15des coups et en alternant les points d'impact, la règle s'élevait en sifflant puis retombait sur les fesses de Josie. Celle-ci les contractait sous l'effet de la peur puis les relâchait avant de les crisper à nouveau en prévision du coup suivant. Miss Harper prenait bien garde de ne jamais frapper deux fois au même endroit. Elle imposait à ses élèves de compter chaque coup à haute voix, les rendant ainsi, par leur participation, complices de leur punition en la réclamant. La perversion consistait bien sûr à interpréter ce consentement implicite comme une invitation à poursuivre indéfiniment l'exercice en laissant planer l'incertitude sur la fin de l’épreuve. Elle se permettait même d’y ajouter une touche de raffinement supplémentaire en reprenant la punition depuis le début lorsqu’elles commettaient la moindre erreur.

Après une vingtaine de coups, le professeur s’accordait habituellement une pause qu’il mettait à profit pour frotter et pincer les courbes de son élève afin d’évaluer le degré de chaleur qui s’en dégageait à travers le tissu. La toute pre3010 R60 Ruler07mière fois, les élèves pensaient que leur épreuve s’arrêtait là. Secrètement satisfaites de s’en sortir à si bon compte, elles s’apprêtaient à se relever lorsque Miss Harper les rappelait à l’ordre et les contraignait à rester penchées en leur expliquant d’une voix enjouée qu’il ne s’agissait là que des préliminaires (« just a warm-up, my dear ! »). Que le plus douloureux était encore à v3011 R60 Pupils01Cenir. Le plus humiliant aussi, car Miss Harper saisissait alors des deux mains les bords de la petite culotte blanche et d’un geste définitif abaissait celle-ci à mi-cuisses. Après avoir testé toutes les nuances du rose, les fesses de la victime n’allaient pas tarder à s’enflammer comme des pivoines, puis à virer progressivement du vermeil au rouge écarlate.

Nouvelle attente interminable. Miss Harper rectifiait la position de son élève, qui devait cambrer davantage les reins en arrière et écarter impudiquement les cuisses afin que ses camarades ne ratent aucun détail du spectacle. Elle reculait alors d’un pas pour reprendre sa position tout en défiant la classe de ses yeux pétillants. Une nouvelle série allait commencer. A cet instant, comme sa collègue Rosemary Barton, elle éprouvait une sorte de plaisir pervers, incontrôlable. A conforter son image de professeur autoritaire. A insuffler sournoisement un vent de terreur entre les ra3012 R60 Ruler09ngs. A combler peut-être en elle des frustrations plus secrètes. Rien ne la réjouissait autant intérieurement que de punir et d’humilier. Les élèves observaient la scène avec une extrême attention, partagées entre la crainte de devoir se trouver un jour à la place de leur cama3013 R60 Exp22rade, la satisfaction d’échapper momentanément à la peine, et la bonne conscience de voir la plus dissipée d’entre elles payer pour toutes les autres.

- Allons, allons, Mademoiselle, un peu de tenue s’il vous plaît, nous ne sommes pas en France !

Les yeux embués de larmes, Josie ne pouvait s’empêcher de trépigner et de gigoter tout en implorant grâce. Mais dans la position où elle se trouvait, ses trémoussements demeuraient sans effet. Frappée de surdité, Miss Harper continuait comme si de rien n’était. Ses coups étaient même plus rapides. Plus appuyés aussi, surtout au niveau de l’entrecuisse, là où la peau est la plus tendre.

- Oowww, owww, Ohhhh, …uh … uh … hwwww, hhhwwwww

Un large sourire illuminait maintenant son visage. Elle n'était pas du genre à se laisser impressionner par des rem3014 R60 Zoom08ords trop rapides ou par des promesses sans lendemain. Et puis elle détestait les choses faites à moitié. Pour une adepte des corrections magistrales comme elle, une bonne cinquantaine de coups constituaient un minimum. Poursuivre jusqu’au repentir total, jusqu’à la soumission absolue. Elle s’était fixée pour principe de ne jamais abandonner. Contre vents et marées, elle continua3015 R60 Pants01it impitoyablement avec une régularité de métronome jusqu’à ce que ses jeunes élèves se résignent finalement à accepter leur sort au point de renoncer à tout mouvement de défense, à s’abandonner.

Ce jour-là, elle ne put dissimuler un rictus de satisfaction quand Josie finit par éclater en sanglots, et pour célébrer sa victoire, elle continua plusieurs minutes encore à la fesser avant de se résoudre presque à regret à s’interrompre, haletante, les tempes moites et les joues congestionnées. Puis, reprenant petit à petit ses esprits, elle l’autorisa sèchement à remonter sa culotte et à renfiler sa veste.

En pleurs et occupée à éponger ses larmes, Josie vit le professeur regagner son bureau, toiser, triomphante, la classe du regard, et extraire son carnet de notes de son tiroir pour y inscrire la punition du jour. Quand elle découvrit que c’était la deuxième de la semaine, Miss Harper eut du mal à retenir un petit rire nerv3016 R60 Indoors31eux. Ce n’était pas à elle que l’on allait rappeler le règlement intérieur du collège. En effet, le chapitre spécial consacré aux punitions prévoyait expressément que la survenance de deux sanctions dans la même semaine entraînait ipso facto la convocation de la coupable chez la surveillante générale.

- Eh bien, Mademoiselle, à ce que je constate, vous avez gagné le gros lot, je vais vous donner un petit mot pour Mrs Whitfield, vous irez le lui porter immédiatement.

Miss Harper griffonna quelques lignes, s’interrompant à plusieurs reprises pour fixer Josie dans les yeux, comme si elle était à la recherche de l’expression la plus percutante :

- « En dépit de mes avertissements répétés, la conduite de Mademoiselle Roussel n’enregistre aucun progrès. Une correction très sévère me paraît indispensable. Je m’en remets à votre savoir-faire. Cordialement, H. Harper. »

Par Béatrice - Publié dans : Education anglaise - Communauté : Soumission et appartenance
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Samedi 6 août 6 06 /08 /Août 06:00

31 01A St Mary’s Hall, la réputation de sévérité de Chelsea Whitfield était solidement établie. La simple évocation du nom de la surveillante générale emplissait les élèves d’une crainte incoercible. Peu d’entre elles avaient pu échapper à son emprise et les rumeurs les plus folles couraient à son sujet. Elle avait, parait-il, fait ses débuts dans un collège de garçons, à St Andrews en Écosse, où les méthodes d’é31 02ducation les plus strictes étaient appliquées avec une extrême rigueur, à la grande satisfaction du corps enseignant et des parents d’élèves. A force de pratique, les divers instruments de discipline n’avaient plus de secret pour elle. Elle en faisait collection, comme d’autres s’intéressent aux timbres-poste ou aux papillons. On la soupçonnait même de convoquer au hasard certaines élèves dans son bureau dans le seul but d’essayer tel ou tel nouveau modèle dont elle venait de faire l’acquisition. Son heure de gloire sonnait chaque mercredi après-midi, jour de visite hebdomadaire, lorsqu’elle exhibait à l’intention des familles quelques victimes alignées le long du mur du parloir, les fesses striées de marques rouges.

C’est la tête bouillonnante de ces images effroyables que Josie quitta le cours de mathématiques de Miss Harper pour se rendre chez Mrs Whitfield31 03, tremblante et la gorge serrée. Sous sa jupe, la chaleur continuait d’irradier. Elle s’arrêta en chemin pour se frotter les fesses énergiquement afin d’en atténuer la brûlure. Dans les couloirs interminables, éclairés à intervalles réguliers par la lumière crue des tubes de néon, le sol en linoléum brillant comme un miroir dégageait une odeur tenac31 04e d’encaustique et de produit d’entretien. Elle parcourut l’étage des « petites », le long des casiers aux portes grillagées servant de vestiaires, et son enfilade de salles de classe identiques, avec leurs globes en verre dépoli descendant du plafond, leurs tableaux noirs ornés de la date du jour inscrite à la craie et leurs cartes suspendues au mur.

Au cours de son trajet, elle eut la malchance de croiser quelques professeurs désagréablement moqueurs, (« Dépêchez-vous, Mrs Whitfield vous attend avec impatience ! ») ou faussement naïfs (« Le cours de mathématiques est déjà terminé ? ») pour le simple plaisir d’observer le rouge lui monter aux joues et de l’entendre bredouiller une réponse maladroite. Devant l’infirmerie, d’où s’échappait une odeur entêtante d’éther, de camphre et de teinture d’arnica, sœur Bernadette l’ar31 05rêta dans sa course. Elle releva sa jupe pour mesurer l’étendue des dégâts et, sous prétexte de s’apitoyer, avec son air doucereux et ses manières glissantes, profita de la situation pour flatter par-devant, du bout de ses doigts glacés, le renflement de son pubis. Un peu plus loin, à l’entrée des dortoirs, sœur Lindsey, ravie de ce tête à tête discret et fortuit, du même ton sucré de fausse compassion,31 06 en fit autant avec plus d’insistance encore.

Tout au fond du couloir enfin, Josie reconnut l’antichambre baignée dans la pénombre et la porte massive donnant accès au bureau de Chelsea Whitfield. Dans un silence oppressant, les tempes palpitantes, elle prit le temps de boutonner sa veste, de resserrer le nœud de sa cravate, de remonter ses chaussettes et d’ajuster sa     coiffure. Elle frappa une première fois sans succès, puis à nouveau quelques instants plus tard. L’oreille collée à la double porte capitonnée de cuir, il lui parvint le son étouffé d’une fessée en cours, ponctuée comme en écho par des pleurs aigues et des supplications déchirantes. Elle estima plus prudent d’attendre la fin de la correction pour manifester à nouveau sa présence. Un « Entrez ! » énergique lui répondit et elle s’exécuta, préférant toutefois rester au seuil d31 07e la pièce, les mains dans le dos. Derrière son bureau, Mrs Whitfield avait reculé sa chaise et tenait encore allongée en travers de ses genoux, culotte baissée, une jeune élève de quatrième qui pleurait à gros sanglots, les fesses écarlates. Celle-ci reçut l’ordre de se relever et d’aller se mettre au coin dans l’antichambre, les mains sur la tête.

Un sourire ironique éclaira le31 08 visage de la surveillante générale quand elle reconnut Josie. Celle-ci lui tendit le petit mot de son professeur de mathématiques. Elle le lut attentivement puis lui fit signe de contourner son bureau afin de l’attirer contre elle. En même temps qu’elle la réprimandait (« Alors, Mademoiselle, on ne tient aucun compte des observations de ses professeurs ! »), sa main erra sur ses jambes nues (« La fessée ne vous fait plus rien ? »). Elle sentit ses ongles griffer sa peau en remontant le long de ses mollets (« La règle plate non plus ? ») et ses doigts continuer à progresser sous sa jupe (« Vous avez raison, ce n’est plus de votre âge. »), la forçant à écarter les jambes afin de caresser à loisir la face interne de ses cuisses (« Vous êtes maintenant trop grande ! ») et, se faufilant sous l’élastique de sa petite culotte, de s’insinuer entre les bouclettes rousses de sa toiso31 09n naissante (« Oh oui, beaucoup trop grande ! »).

- Eh bien, nous allons vous prescrire un régime plus adapté, une potion plus forte, quelque chose d’énergique, à effet immédiat, un traitement de choc en quelque sorte ! Vous a-t-on jamais donné la canne ?  

- Oh non, Madame !

- Et vous le regrettez, j’en suis s31 10ûre ! [Josie, terrorisée, n’osa pas faire obstacle aux doigts qui poursuivaient leur chemin et écartaient maintenant ses lèvres intimes pour la tripoter plus à leur aise.]

Depuis l’automne, lorsqu’on l’avait mesurée pour lui remettre un uniforme à sa taille, elle avait grandi de près de six centimètres. Le bas de sa jupe couvrait maintenant à peine le ras de ses fesses et laissait entrevoir le liseré blanc de sa petite culotte au moindre de ses mouvements.

- Non seulement vous êtes en retard, mais en plus votre tenue est indécente, mettez-vous à genoux, que je voie si l’ourlet touche le sol. [A St Mary’s Hall, la bonne longueur, ni trop courte ni trop longue, était celle qui devait effleurer le plancher.] C’est bien ce que je pensais, votre jupe est beaucoup trop courte ! Vous serez aussi punie pour ça !

- Mais Madame, je n’y peux rien, ce n’est tout de même pas de ma faute si je grandis trop 31 11vite !  

- Taisez-vous, petite impertinente, il faut toujours que vous ayez raison !

Tandis que Mrs Whitfield la basculait en un tour de main sur ses genoux et relevait sa jupe, Josie se sentit brusquement aussi vulnérable que l’élève en larmes aperçue quelques minutes plus tôt dans la même position.

- Beau travail ! 31 12 

La surveillante générale, prenant l’air approbateur de quelqu’un qui s’y connaît, ne dissimula pas sa satisfaction en découvrant le bas du dos de Josie, encore chaud de la correction administrée par Miss Harper et coloré uniformément d’un rouge intense, zébré des traces plus foncées laissées par la règle. Elle vérifia au passage que la petite culotte était bien conforme au modèle réglementaire (« regulation white brief ») et remarqua avec plaisir que le haut et le côté des cuisses n’avaient pas été épargnés, laissant ainsi clairement visibles et sans doute pour longtemps les marques de la correction, une fois la jupe renfilée, pour la plus grande honte de l’élève.

- Redressez-vous, Mademoiselle, et retirez vos vêtements ! Oui, vous m’avez bien entendu, dépêchez-vous, tout, la petite culotte, le soutien-gorge… vous pouvez garder vos chaussettes.

Chelsea Whitfield ouvrit31 13 en grand la fenêtre de son bureau afin que tout un chacun dans les étages, de l’autre côté de la cour, puisse assister à la scène. Elle se dirigea ensuite vers un coin de la pièce tendu d’un rideau de velours rouge qu’elle tira avec solennité. Apparut alors un assortiment très complet d’instruments de pénitence pendus avec le plus grand soin, chacun à son crochet. Il y avait là plusieurs modèles de cannes, de la plus souple à la plus rigide, des battoirs en bois et en cuir, des cravaches, des fouets, des badines, des courroies de cuir, des verges en bouleau. Rien ne 31 14manquait. Elle faillit se saisir de son instrument préféré, un martinet équipé d’un manche de petite taille, gainé d’un adorable tissu rose, et d’une dragonne permettant de le conserver au poignet. Elle le trouvait facile à manier, vif et cinglant, parfait pour châtier les formes tendres et rebondies des jeunes filles dissipées. Mais compte tenu de la gravité des circonstances et de l’âge de Josie, elle jeta finalement son dévolu sur un instrument plus frappant, une lanière de cuir large et épaisse, entaillée en forme de trident à son extrémité.

- Si vous ne connaissez pas encore le « strap », vous allez m’en dire des nouvelles !

Mrs Whitfield prit le temps d’en décrire les effets dévastateurs. Le découpage en trois lanières à son extrémité, outre qu’il permettait de réduire la résistance à l’air, visait à prolonger la durée de l’impact et à rendre les contusions encore plus douloureuses car ces lanières atteignaient leur cible chacune l’une après l’autre en diffusant leurs effets avec un très léger décalage. Un instrument terrifiant. C’était comme si vous receviez trois coups en une seule fois.

- Oh non, Madame, je vou31 15s en supplie !

- Il est trop tard, Mademoiselle, avancez ! Vous voyez ce chevalet ? Penchez-vous dessus complètement, oui pliée en deux comme ça, il est juste à la bonne hauteur. Vous sentez comme vos petites fesses sont tendues ? Avec vos mains, agrippez la barre métallique inférieure à ses extrémités. C’est parfait. Maintenant vous allez m’ouvrir largement les cuisses. J’ai dit largement, encore, encore ! Tenez, pour vous aider, je vais vous attacher les chevilles aux montants avec ces bracelets de cuir. Voilà ! Vous n’aurez pa31 16s la tentation de les resserrer !

En observant Josie ainsi exposée, elle se surprit à sourire en repensant à ses précédentes fonctions et aux ultimes préparatifs dont elle gratifiait, dans la même position, les garçons indisciplinés de St Andrews. Elle retroussait leur verge pour dégager leur petit gland rosé. Ce raffinement supplémentaire était désigné sous le nom de « fessée décalottée », pour reprendre un jeu de mots subtil qui circulait à l’époque dans l’établissement.

- [Josie, la tête en bas, s’adressant à Mrs Whitfield entre ses jambes écartées] Oh non, Madame, pas devant la fenêtre, tout le monde va me voir !

    De fait, la correction n’allait pas passer inaperçue. C’était même à se demander si toute l’école ne s’était pas donné le mot. Le nez écrasé contre la vitre du bâtiment d’en face, des grappes d’élèves enchantées du spectacle, exposaient leurs faces hilares, se montrant du doigt avec jubilation la victime dont le visage brouillé de larmes s’était mis à s’empourprer lentement.

- Oh Madame… s’il vous plaît !

- Vous feriez mieux de vous concentrer, Josie, … et de respirer profondément, … je commence !

Par Béatrice - Publié dans : Education anglaise - Communauté : Soumission et appartenance
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Mardi 6 septembre 2 06 /09 /Sep 06:00

32 01Josie avait bien cru que jamais sa visite dans le bureau de Madame la surveillante générale ne finirait. Les cinquante coups de strap qu’elle avait reçus lui avaient laissé le souvenir d’une épreuve insupportable, la pire qu’elle ait endurée jusque-là. Aussi fit-elle tout son possible pour se tenir correctement au cours des jours suivants. Mais ses bonnes résolutions n’eurent qu’un tem32 02ps. Son naturel indiscipliné reprit rapidement le dessus et le cours de musique du jeudi matin, parenthèse de plaisir dans sa vie maussade, fut à nouveau le prétexte à l’un de ces chahuts monumentaux dont elle avait le secret. Elle fut donc sanctionnée et comme c’était là sa troisième punition en moins d’un mois, le règlement intérieur exigeait qu’elle aille rendre compte de sa conduite en fin de semaine à Mère Mary Beverly, la Supérieure de l’établissement.

Le vendredi après-midi, la scolarité était écourtée. Les élèves étaient libérées après l’heure du déjeuner et pouvaient donc utiliser leur temps libre comme elles l’entendaient : travail à la bibliothèque, corvées domestiques - ménage, lavage, repassage - 32 03ou activités sportives. Josie, membre émérite de l’équipe de hockey, consacrait habituellement ses loisirs à l’entraînement. Ce jour-là cependant, elle dut quitter le terrain plus tôt que prévu et regagner au plus vite "Old Main", le bâtiment principal du collège, pour se présenter à l’heure à la convocation qui lui avait été fixée.32 04

La Mère supérieure prit soin de la faire attendre dans la pénombre de son antichambre, la laissant redouter le pire, assise sur un banc de chêne inconfortable, dans un silence oppressant, cadencé par le tic-tac régulier d’une pendule. Dans sa précipitation, Josie ne s’était pas changée et avait conservé sa tenue de sport, composée d’une jupette bleu marine et verte, et d’un polo blanc. Ses cheveux longs, tressés en queue de cheval par-derrière et réunis par un ruban bicolore assorti à sa jupe, dégageaient sa silhouette adolescente en mettant en valeur la grâce de son port de tête et la finesse de son cou. Elle était encore essoufflée, les pommettes rosées, la nuque constellée de minuscules perles de sueur prisonnières de son duvet blond. Au rythme des battements 32 05de son cœur, le coton fin de son polo montait et redescendait en épousant les contours fermes de sa poitrine.

Quand la porte s’ouvrit enfin, elle sentit ses genoux s’effondrer. Devant le bureau trônait la chaise réservée aux visiteurs, en bois dur, au dossier raide et gigantesque. Josie la détestait et l’appelait « la chaise des supplices ».32 06 Toute élève qui avait le malheur de s’y asseoir savait qu’elle finirait très vraisemblablement en travers de celle-ci pour recevoir la correction et, pis encore, qu’ensuite, le postérieur en feu, elle devrait en supporter le contact ferme et glacé pendant tout le temps que durerait le sermon implacable de Mère Mary Beverly.

Josie crut qu’elle était autorisée à s’asseoir.

- Non non, restez debout !

Tremblante, le pan de sa jupe couvrant tout juste le haut de ses cuisses nues, elle se tint silencieuse, les genoux serrés, les yeux baissés, estimant inopportun de réfuter les accusations portées 32 07contre elle. La Supérieure était plongée dans la lecture de son carnet de conduite où les punitions de la semaine avaient été scrupuleusement notées par ses professeurs et accompagnées de commentaires sans indulgence. Un silence de plomb enveloppait la pièce. Josie pouvait entendre son cœur battre et ses oreilles32 08 siffler.

- Félicitations, Mademoiselle, continuez à ce rythme et je pourrai prochainement annoncer votre exclusion de notre établissement à votre tante, peut-être même sans attendre la fin de l’année !

- Oh non, ma Mère, s’il vous plaît, ne me renvoyez pas, je vous en supplie ! Je vous promets que je vais faire des efforts, je veux bien tout ce que vous voulez mais pas ça !

- Tout ce que je veux ? Ah vraiment ? Eh bien, c’est ce que nous allons voir !

Mère Mary Beverly se leva, fit le tour de son bureau et tirant Josie par sa queue de cheval, l’entraîna dans un coin de la pièce, vers un canapé sur lequel elle s’assit après avoir redonné forme aux coussins. Blême, Josie retenait ses larmes avec difficulté. La Mère supérieure la prit par le poignet et la bascula énergiquement sur ses 32 09genoux, dosant instinctivement la force nécessaire pour que son élève se retrouve en déséquilibre, le postérieur bien en évidence, la tête penchée en avant et les jambes en l’air. Josie tenta de se défendre mais le bras ferme de la Supérieure entoura immédiatement sa taille pour l’empêcher de réagir. Elle se sentit tout à coup vulnérable.32 10 C’est précisément la sensation que Mère Mary Beverly souhaitait lui faire ressentir quand elle releva le pan de sa jupe pour le rentrer au niveau de sa ceinture. Recourbant ses doigts en crochet, elle les introduisit de part et d’autre sous l’élastique de sa petite culotte moulante et abaissa celle-ci à mi-cuisses. Josie se mit à se tortiller et à se débattre. S’il y avait bien quelque chose qu’elle ne pouvait pas supporter, c’était d’être déculottée pour recevoir la fessée. A chaque fois, elle éprouvait la déplaisante sensation de retomber plusieurs années en arrière, au temps où sa tante Antoinette la corrigeait après l'avoir surprise en train de faire des bêtises.

32 11La fessée en général, mais surtout celle déculottée, était particulièrement embarrassante pour l’élève qui en était victime. L’humiliation qui l’accompagnait était d’autant plus mortifiante que celle qui la recevait était âgée. Il ne fallait donc surtout pas en priver les « grandes ». Elle devait au contraire faire partie de la punition jusqu'à la fin de la scolarité.

Mère Mary Beverly tapota énergiquement les fesses rebondies et fermes.

- Prête ?

La jeune fille se mordit les lèvres, secouant la tête, des larmes chaudes voilant ses yeux d’une colère rentrée. Non, pensa-t-elle, elle n’allait pas se mettre à pleurer comme un bébé. Sûrement pas !32 12 Les premiers coups s’abattirent en cadence, lentement au début, comme si la supérieure s’échauffait progressivement. Le souffle coupé par la surprise et par la peur, Josie se crispa et émit un léger halètement. Le rythme et la vigueur des coups ne tardèrent pas à s’accentuer. Rapidement ses jambes s’agitèrent en l’air comme si elle voulait distribuer des ruades à gauche et à droite et des cris s’échappèrent de ses lèvres.

- Ooooh, Owww, …Oowwww …Nooooo, please, Oowwwww …  

Tandis que les coups redoublaient et gagnaient en intensité, Josie se débattit et essaya de se dégager du carcan qui lui emprisonnait la taille tout en manifestant son désarroi par des hochements de tête furibonds. Ses fesses étaient maintenant en feu. Elle ne put contenir plus longtemps des larmes de honte et de douleur. Manifestement, elle avait affaire à une spécialiste. Mère Mary Beverly continua donc sur sa lancée sans aucun état d'âme jusqu'à un crescendo final d'une série finale d’une demi-douzaine de coups sur chaque fesse, circonscrite à la partie la plus b32 13asse, à la jointure très sensible du haut des cuisses, ce qui la fit pousser des hurlements encore plus aigus, comparables à ceux d’une fillette.

- Oowww, owww, Ohhhh, …uh … uh … hwwww, hhhwwwww …

- Pour commencer, vous garderez votre col boutonné et sans cravate pendant une semaine, Mademoiselle ! [A Saint Mary’s Hall, cette entorse à l’uniforme signalait de façon codée à l’attention de tout l’établissement qu’une élève avait reçu une fessée déculottée de la main de la Mère Supérieure].

Puis l’empoignant à nouveau et sans ménagement par sa queue de cheval, elle la força à se redresser et à se remettre debout tant bien que mal, le pan de sa jupe toujours retenu dans sa ceinture. Les mains de Josie se dirigèrent instinctivement vers son postérieur, dans un réflexe frénétique pour apaiser la brûlure insupportable qui l’enflammait.

- Vos mains, Josie ! gronda-t-elle avec vigueur, jusqu’à ce qu’elle l’observe ramener celles-ci le long de son corps et, faute de mieux, tirer nerveusement sur les plis de sa jupe en signe de dépit.  

Josie continua à sangloter, la poitrine parcourue de convulsions maintenant plus espacées, le visage écarlate et sillonné de larmes. Mère Mary Beverly, tout sourire,32 14 la regarda se tortiller d’un pied sur l’autre, tendue sur la pointe des orteils, en proie à une agitation désordonnée qui eut pour résultat, à son grand désespoir, de faire glisser sa petite culotte encore plus bas, autour de ses chevilles. Toute son attention était maintenant concentrée sur l’ordre imminent qui lui enjoindrait de remonter celle-ci, donnant ainsi le signal de la fin de ses épreuves. Mais cet ordre ne vint pas. A la place, Mère Mary Beverly s’avança vers elle et posa sa main sur son épaule.

- “Now then, young lady, step out!”

Josie crut subitement que son cœur venait de s’arrêter. Son visage s’empourpra violemment, sous le choc d’une extrême contrariété. Elle avait bien entendu. L’ordre était sans équivoque. On lui demandait 32 15de faire un pas en avant. En clair, cela signifiait qu’elle n’était pas autorisée à renfiler sa petite culotte. Il fallait en déduire que la punition allait continuer et que la Supérieure avait prévu une suite. Elle n’allait tout de même pas lui administrer une deuxième fessée ! Lentement elle leva un pied puis l’autre afin de dégager ses chevilles et, prête à éclater en sanglots une nouvelle fois, elle se figea dans la contemplation hébétée de sa lingerie maintenant étalée en toute impudeur à même le sol. Sans le moindre signe de pitié et en la poussant dans le dos avec un instrument dur qui avait la consistance du bois, la Supérieure fit avancer Josie jusqu’à son bureau.

- « Bend over », oui, c’est ça, penchez-vous, le buste bien à plat.  

Le bureau était si haut et Josie était si petite qu’elle eut du mal à se courber dessus. Elle se dressa sur la pointe des pieds et s’inclina. Après avoir tâtonné et étiré le plus possible les bras en avant, elle réussit finalement à crocheter le bord opposé avec ses doigts et à l’agripper fermement, détournant le visage de la fenêtre pour éviter un pénible face à face avec son reflet et avec celui de la Mère supérieure, occupée à rentrer soigneusement le bas de sa jupette sous l’élastique de sa taille. Elle aurait pu lui demander de la retirer complètement mais elle trouvait plus humiliant de la laisser à moitié nue.

Comme elle le pressentait, l’instrument du supplice serait bien un batt32 16oir en bois, un « paddle », dont Mère Mary Beverly prit un malin plaisir à vanter les qualités. Il s’agissait d’un modèle épais et long d’une quarantaine de centimètres, fabriqué sur mesure par la maison Fletcher & Harriman, fournisseuse officielle des collèges. Percé à intervalles réguliers dans sa partie la plus évasée d’une double série parallèle de cinq larges trous circulaires, il était terminé par un manche ergonomique permettant une prise en main confortable. Sa structure en bois de chêne lui garantissait une dureté et une lourdeur sans égales. Le fabricant ajoutait que l’équilibre de l’ensemble était calculé pour éviter toute fatigue au niveau du poignet et que les perforations lui conféraient une force de frappe supplémentaire (« an extra bite »). Avec un sens de l'humour très particulier et 32 17qui n'appartenait qu'à elle, elle l'avait surnommé "the board of education". 

- Vous allez m’en dire des nouvelles !

Le plus terrible, avant même que l’épreuve ait commencé, était de devoir écouter la Supérieure décrire la punition dans les moindres détails et décliner avec une précision médicale les différents stades des sensations qu’elle allait éprouver.

- Sa masse épaisse et rigide va s’abattre d’un coup sur vos rondeurs en les comprimant sous son poids avec un bruit plein et entier. Vous allez ressentir une douleur vive, à vous couper le souffle, suivie avec un léger décalage d’une sorte d’élancement continu, profond, insoutenable, qui va vous irradier tout entière. Entre chaque coup, je laisserai à la brûlure le temps de se diffuser et de se consumer lentement. Vous ne pourrez rien faire sinon vous résigner à subir et je doublerai la punition si je vous surprends à vous frotter les fesses avec vos mains.

Du bout de l’instrument, la Supérieure releva le menton de Josie pour lui faire partager la lueur amusée qui éclairait son regard pendant qu’elle prononçait cette ultime mise en garde. Elle contourna son bureau, vint se placer derrière elle, légèrement sur le côté32 18, et après avoir balayé l’espace d’amples mouvements de moulinet, rectifia imperceptiblement ses marques pour s’assurer une position idéale. Josie ferma les yeux. Elle sentit le paddle s’élever, s’immobiliser un bref instant en l’air, puis émettre un sifflement caractéristique au travers des perforations et retomber avec un bruit mat sur ses rondeurs encore chaudes de la fessée précédente. La sensation qu’elle éprouva alors correspondait très précisément à ce que la supérieure venait de lui exposer. Une chaleur persistante, tenace, contenue, comme celle d’un feu qui couve sous la cendre, prêt à s’enflammer à la moindre étincelle. Au troisième coup, elle agrippa plus fermement le bord du bureau et se mit à gesticuler.

- Oh … owwww32 19chhhh !!

Au sixième, elle se remit à dandiner d’un pied sur l’autre. Au septième, elle commença à renifler et au neuvième, elle éclata en pleurs, secouant la tête en tous sens, les yeux noyés de larmes, éperdus, le haut du corps secoué de sanglots incontrôlables. A ce stade, peu lui importait de continuer à sauver les apparences en feignant de se montrer insensible à la douleur. Sa seule obsession se concentrait sur le nombre de coups qu’il lui restait encore à subir et sur le moment où elle pourrait enfin appliquer ses mains sur le bas de son dos pour en atténuer la douleur. Le dernier coup lui fut appliqué tout en bas des fesses, la prenant par-dessous, à l’endroit le plus sensible, et la souleva littéralement au-dessus du sol, les orteils en l’air, avant de la laisser retomber sur ses pieds, le postérieur en éruption, marqué par les traces circulaires des trous du paddle et piqueté de petites cloques blanchâtres. La supérieure lui concéda quelques instants pour reprendre ses esprits et l’autorisa à se redresser. Josie se pencha pour ramasser sa petite culotte et tenta de la renfiler, maladroite, comme si la cuisson de la fessée en dilatant 32 20ses membres l’avait rendue encore plus ajustée que d’habitude.

- Qui vous a autorisée à vous rhabiller, Mademoiselle ?

- Mais, ma Mère !

- Il n’y a pas de « Mais, ma Mère », tenez-vous correctement, les mains le long du corps, combien de fois devrai-je vous le répéter ! Le temps est maintenant venu de méditer sur vos fautes et de faire provision de bonnes résolutions ! Faites pénitence, ma fille, vous en avez besoin !

Mère Mary Beverly lui désigna un prie-Dieu en palissandre noir face à un grand crucifix en ivoire accroché au mur. A moitié aveuglée par ses larmes, Josie se mit à genoux sur le coussin de velours rouge, les32 21 coudes posés sur le dosseret et les mains jointes, comme on le lui avait ordonné.

La Supérieure se rassit alors à son bureau et reprit la lecture qu’elle avait dû interrompre à l'arrivée de Josie. La tension retomba. Au léger froissement des pages ne répondaient plus maintenant en écho que quelques sanglots étouffés. Ses pensées étaient ailleurs. A la joie secrète qui venait de l'enflammer. Et qui se consumait encore à la vision de ces deux petites fesses écarlates tournées vers elle. Un sourie illumina son visage tandis qu'elle réfléchissait au prétexte qu'elle pourrait bien inventer à l'avenir pour avoir le plaisir de la fesser une nouvelle fois.

Le Père Huxley, qui passa la tête inopinément dans l'entrebâillement de la porte à ce moment-là, lui lança un clin d'oeil complice. Il ne faisait aucun doute que l'aumônier saurait également tirer parti de cette aubaine pour demander à son tour à Josie de venir se confier à lui dans le secret de la confession. C'est comme si elle l'entendait déjà formuler la pénitence à laquelle il allait la soumettre : une fessée déculottée ou une petite gâterie, à son choix. Et le connaissant, elle ne se faisait guère d'illusion, il commencerait par l'une pour terminer par l'autre. 

Par Béatrice - Publié dans : Education anglaise - Communauté : Soumission et appartenance
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Jeudi 6 octobre 4 06 /10 /Oct 06:00

Lacoste, le 26 juillet

33 001Madame,

Quelle bonne idée vous avez eue de m’envoyer prendre l’air chez vos amis. Mon séjour est un enchantement. Le Luberon est une région magnifique. Il fait un temps superbe. Cela me change agréablement des nuages du Devon ! Difficile de vous décrire fidèlement le cadre extraordinaire qui m’entoure. Solignargues est une grande demeure provençale, avec son toit de tuiles rondes, sa génoise à double rang, et sa façade blanche percée d’ouvertures irrégulières. La salle de séjour donne de plain-pied sur une immense terrasse abritée du vent, qu’ombragent en partie les lianes échevelées d’une treille. La vue sur la vallée est à couper le souffle. Une toile de Cézanne. Avec un balayage de bleu pour l’azur du ciel, des dégradés violets pour les montagnes lointaines et un piqueté d’ocre brun pour les toits du village voisin. Une pointe de blanc souligne les reflets argentés des oliviers. Le soleil vibre en taches mordorées. Les ombres frémissent. Si le paradis sur terre existe, je33 002 ne dois pas en être loin.

Figée sous l’ardeur des rayons du soleil, la vie est suspendue au cours de la journée. Elle ne renaît qu’avec le soir. Lorsque le crépuscule jette ses ors sur le bleu terreux des collines. Lorsque le ciel écorché s’emplit peu à peu de sang. Je laisse Madame fermer les yeux et imaginer la touffeur d’une nuit palpitante d’insectes invisibles, les photophores disséminés 33 003dans le jardin comme des lucioles au creux des bosquets, les chaises longues en teck disposées autour de l’écrin phosphorescent de la piscine, le chant lancinant des cigales, le parfum entêtant qui s’échappe des massifs de lavande, de ciste et de romarin.

A dire vrai, je vois peu l’amie de Madame, fréquemment appelée à Paris pour ses activités. Une situation dont son mari semble s’accommoder parfaitement car elle lui confère une totale autonomie dans la gestion de son temps. C’est donc à lui que j’ai le plus fréquemment affaire. Vis-à-vis de l’extérieur, je suis officiellement sa nièce. En réalité, personne n’est dupe, surtout pas l’entourage de Monsieur qui a pris l’habitude de voir éclore une nouvelle « nièce » chaque année, au début de l’été.

Bref, je suis donc en pension chez « mon oncle », puisque c’est ainsi que je dois l’appeler. Comme mes dix-neuf ans lui semblaient manifestement beaucoup trop vieux, il m’a rajeunie d’office de cinq ans. Madame aurait bien du mal à me reconnaître. Depuis qu’il m’a33 004 conduite chez le coiffeur, je porte des couettes, les cheveux retenus par des rubans de couleur. Il paraît que je suis beaucoup plus mignonne avec cette coiffure qui m’éclaire le visage et met en valeur « mes bonnes joues d’enfant sage ».

Le premier jour, après une inspection en règle du contenu de ma valise, il m’a confisqué tous mes vêtements. Adieu les hauts moulants à fines 33 005bretelles, les shorts ultra courts, les mini-jupes sexy, les petites robes en stretch noir, les strings et les micro bikinis, que j’avais pris la peine d’emporter. « Je vais te donner ce qu’il te faut ». En fait de garde-robe, le choix est plutôt réduit à la portion congrue. Ma tenue de tous les jours se compose d’un chemisier blanc à col rond et manches ballon (d’un « corsage », pour reprendre ses termes), légèrement cintré (« Ce n’est pas la peine de fermer les deux boutons du haut »), d’une jupette plissée bleu marine, de socquettes blanches ourlées au ras des chevilles et d’une paire de sandales de cuir bleues à bouts ronds, ajourées sur le dessus, et attachées par une bride qui vient coulisser dans une languette centrale. Avec mon genou « couronné » et badigeonné de mercurochrome (je suis tombée de vélo sur le gravier de la cour), j’ai l’air fine !

Pour mes dessous, je n’ai guère eu plus de liberté. Le soutien-gorge33 006 m’a été d’emblée interdit (« Il sera bien assez temps quand tu seras plus grande ») et pour le bas, nous avons passé un après-midi entier dans un magasin de lingerie, où tout le monde m’observait (« Tu n’as pas besoin d’entrer dans une cabine pour te changer »), à essayer d’innombrables modèles dont il prenait un malin plaisir à vérifier la forme et le contour en suivant le liseré du bout des doigts. Finalement, le choix 33 007de mon oncle, des plus classiques, s’est porté sur une douzaine de culottes hautes « Petit Bateau », six blanches (« virginales ») et six roses (« Tu alterneras »), agrémentées d’un picot brodé à la taille et aux jambes.

- Qu’en pensez-vous, Mademoiselle ? s’est-il enquis auprès de la vendeuse, une très jeune femme apparemment déjà bien au courant des goûts assez spéciaux de mon oncle.

- Le coton est léger à porter et en plus, vous verrez, il est très agréable au toucher !

- Oui mais peut-être trop fin ?

    La vendeuse a souri, laissé passer un silence, puis enchaîné en infléchissant légèrement la voix.

- La finesse est plutôt une qualité… vous vous rendrez compte comme ça tout de suite dés qu’elle se mettra à mouiller.

- C’est vrai, je n’y avais pas pensé, vous avez tout à fait raison,33 008 c’est très important ! Et pour la taille ?

- Là, si j’étais vous, je choisirais la taille du dessous pour que mademoiselle soit parfaitement moulée, aussi bien par-derrière que par-devant…

- … et qu’ainsi elle ne puisse rien dissimuler de son anatomie !

- Tout à fait ! Votre nièce a de très jolies petites 33 0090fesses pommelées, il serait dommage de ne pas les mettre en valeur…

- Je suis bien de votre avis…

- … tout comme le relief de son mont de Vénus, qui le mérite aussi… et le dessin de ses lèvres qu’elle a déjà bien formées pour son âge…

- En plus, avec un modèle légèrement trop petit, la marque des élastiques restera plus longtemps imprimée sur sa peau, une fois déculottée.

- Bien sûr, sans compter que plus elle sera moulante et plus vous trouverez excitant de la lui retirer !

Elle ne croyait pas si bien dire. Tous les prétextes sont bons à « mon oncle » pour me fesser (« Tu préfères peut-être que j’écrive à ta maîtresse pour lui faire part de ta conduite ? »), allongée en travers de ses genoux, le buste basculé en avant, les pieds décollés33 010 du sol, ma jupette relevée bien haut et ma petite culotte descendue sur les cuisses jusqu’à l’articulation des genoux. Gauche, droite, gauche, droite. Ses mains s’activent comme des battoirs redoutables. Pires que ceux de Madame ou de Gisèle, l’amie de Madame. Mes fesses s’embrasent rapidement. J’évite d’agiter les jambes car j’ai constaté que ça l’échauffait encore plus. Pour vous avouer la 33 011vérité, il m’est pratiquement impossible de dissimuler mon plaisir malgré la douleur car il me caresse en même temps de son autre main et je trouve ça très agréable. L’épreuve terminée, il me conduit sur la terrasse où je dois rester à genoux, en plein soleil (« comme un melon qui achève de mûrir »), les mains sur la tête, ma petite culotte autour des chevilles, le pan de ma jupette retenu au dos de mon chemisier par une épingle nourrice.

Entre deux fessées, mon oncle se préoccupe de mon avenir et ne cesse de me répéter qu’une jeune fille bien éduquée doit commencer par apprendre à tenir une maison. Je veille à ne pas le contrarier mais Madame serait surprise de voir la tenue qu’il m’impose pour faire le ménage. Ou plus exactement l’absence de tenue car je dois évoluer dans le plus simple appareil, le plus souvent accroupie ou à genoux, pour laver à grande eau les33 012 tommettes de la salle à manger, cirer les marches de l’escalier ou faire briller l’émail des toilettes.

Obsédé de savoir en permanence où je me trouve dans la maison, il n’a rien trouvé de mieux que de m’équiper des pieds à la tête de colliers et de bracelets ornés d’une multitude de petits grelots qui tintent comme des clochettes au moindre de mes mouvements. J’en ai partout, à la taille, 33 013autour du cou, des poignets, des chevilles, et même aux oreilles. Les jours de lessive, il m’impose de faire sécher mes petites culottes bien à part sur le fil, suspendues au niveau de la taille et alignées l’une à côté de l’autre, pour qu’elles soient visibles tout entières.

Parce qu’une jeune fille doit savoir tenir un budget, il m’emmène aussi faire les « commissions ». Nous nous rendons à Apt le samedi matin. C’est le jour où il y a le plus de monde chez les commerçants. Avec ma tenue bleu marine impeccable mais délibérément ultra-courte, je ne passe pas inaperçue. Car pour nos sorties en ville, mon oncle me prive systématiquement de ma petite culotte. Au début, c’est à peine si j’osais mettre un pas devant l’autre de peur de voir ma jupette se relever au moindre souffle de vent. Je sentais l’air s’engouffrer par-dessous, la gonfler comme une montgolfière et s’insinuer tout en haut de mes cuisses. A la longue,33 014 il a bien fallu que je m’y habitue. Je n’y fais maintenant même plus attention.

Et puis, comme si cela ne suffisait pas, une fois la voiture garée sur le parking, à proximité des abris à caddies, là où il y a le plus de mouvement, mon oncle trouve en général un prétexte pour m’administrer une fessée magistrale, toutes portières ouvertes, afin que les clients qui vont et 33 015viennent alentour puissent assister à la scène. Certains s’arrêtent à notre hauteur. Des messieurs, principalement. Seuls ou en couples. Que ce spectacle inattendu émoustille manifestement. Et à qui il vient tout à coup des idées. Murmurées à voix basse à l’oreille de leurs femmes. Qui se mettent à sourire, l’air vaguement gêné, ou à rougir franchement de confusion. Des parents aussi, accompagnés de leurs enfants, trop heureux de pouvoir montrer à ces derniers ce qui les attend à la prochaine bêtise. Du coup, mon oncle prend son rôle d’éducateur très au sérieux. Un peu trop, à mon goût. Je me mets à gigoter dans tous les sens. Ce qui ne fait que multiplier gloussements et petits rires étouffés autour de nous. Tout le monde a l’air de trouver cela très drôle. Il ne fait de doute pour personne que si je suis punie, c’est que je l’ai certainement mérité. J’ai maintenant les fesses écarlates. Satisfait du résultat obtenu, mon oncle finit par mettre un33 016 terme à ma correction et me permet enfin de me relever.

Lorsque nous pénétrons côte à côte dans le magasin, j’ai déjà les joues en feu. Et comme il a aussi pensé à me donner la fessée assez bas sur les cuisses afin que les marques de ses doigts restent visibles une fois ma jupe remise en place, les personnes que nous croisons ont tôt fait de comprendre ce qu’il vient de m’arriver. A leurs 33 017sourires entendus, mon oncle répond par des clins d’œil complices. Je marche droit devant moi en feignant de ne pas les voir.

C’est alors qu’il me tend sa liste de courses. Une liste-piège que je le soupçonne d’avoir dressée afin de me contraindre à toutes sortes d’allées et venues ou de contorsions. Par exemple pliée en deux sur le bord du bac à surgelés, les fesses à l’air, pour en retirer tout au fond un improbable sorbet citron vert - fruit de la passion (« Mais si, cherche bien, il y en avait la semaine dernière »). Ou juchée sur la pointe des pieds, afin d’attraper le bocal de confiture perché tout en haut d’un rayonnage inaccessible. A mon avis, il doit passer la veille sur place pour effectuer un repérage.

Inutile de me retourner, je sais qu’il est là, tout proche. A croire que son passe-temps favori consiste à m’exhiber et à m’épier à distance. Et en effet, rapidement autour de moi, une légère effervescence33 018 s’installe, une sorte de ballet se met en place. Comme si je dégageais un parfum irrésistible.  

Parfois ces messieurs se font relativement discrets. Je les sens alors évoluer dans mon ombre tandis que je pousse mon chariot le long des allées, se tenir en retrait lorsque je marque un arrêt, affectant de s’intéresser à un produit ou à une étiquette pour se donner une contenance, puis se remettre à marcher en m’emboîtant le pas. 33 019Nouvel arrêt. Je tends bien haut le bras. Ma taille se creuse. Ma jupette remonte imperceptiblement de quelques millimètres. Le muscle de mon mollet se raidit. Je tiens la pause quelques instants. Pour qu’ils aient tous le loisir de me contempler, de me détailler, de m’imaginer, de me désirer. Comme si je m’offrais nue.

La plupart du temps, cependant, ils ne peuvent pas s’empêcher de se montrer plus entreprenants. Ils commencent par jeter des coups d’œil furtifs à droite et à gauche, puis se rapprochent, prennent leur ton le plus affable pour m’offrir leur aide et finissent par joindre le geste à la parole. Leurs mains papillonnent, folâtrent et ne tardent pas à s’égarer sous ma jupe. Je feins la surprise et l’embarras. Sans aller jusqu’à l’esclandre, qui risquerait de les mettre en déroute. Du coup, ils s’enhardissent. Pour son plus grand plaisir, mon oncle, qui observe la scène de loin, les laisse agir durant quelques minutes - tandis que je fais mine de les repousser sans grande conviction - puis finit par manifester sa présence pour leur signifier la fin de la récréation.

Nos achats une fois terminés, nous faisons une halte dans le jardin public voisin. Devant les grilles, mon oncle s’arrête devant la roulotte du co33 020nfiseur pour m’offrir une glace. Un cornet à deux boules. Venant de sa part, l’intention est certainement délibérée. Il me désigne ensuite un banc et m’invite à l’attendre, le temps qu’il aille acheter son journal au kiosque (« Je reviens »). Ses consignes sont strictes. Je dois m’asseoir sur le bord, le dos bien droit et les cuisses largement écartées (« Largement écartées, tu as bien compris ? »). J’obéis sans broncher. J’ai très bien compris. C’est aussi simple qu’à la pêche : il suffit de préparer le coup, de tendre ses lignes puis d’attendre. Je porte la glace à mes lè33 021vres, je la mords et, de ma langue rose et pointue, je lèche à petits coups les cristaux de vanille en fixant dans le blanc des yeux les hommes qui ralentissent le pas à ma hauteur en m’observant d’un drôle d’air. Il ne me reste plus qu’à compter mentalement le nombre de leurs passages. Et de leurs repassages. Jusqu’à ce que - Bingo ! -, l’un d’entre eux vienne s’installer juste en face de moi, de l’autre côté de l’allée. Pour ne pas en rater une miette. Je l’aurais parié !

Ma culture « indigente » soucie beaucoup mon oncle. A son avis, je ne lis pas assez. Aussi a-t-il décidé de me faire découvrir Jules Verne et Alexandre Dumas. Je dévore la collection Hetzel aux fascinantes couvertures rouge et or. Une révélation aux saveurs de délice. Nadia Fédor, c’est moi. Je serais prête à donner ma vie pour guider mon frère « aveugle », Michel Strogoff, courrier du Tsar, de Moscou jusqu’à Irtskourk, ultime étape de sa mission. Quant à l’implacable vengeance d’Edmond Dantès, conspirateur bonapartiste enfermé dans une geôle du château d’If, et devenu comte de Monte-Cristo grâce au trésor de l’abbé Faria, elle me comble d’excitation.

Mais il n’accepte de m’en lire chaque soir un extrait que si je viens sagement m’asseoir sur ses genoux. Par-devant, sa main s’insinue sous ma jupe. Je sens ses doigts33 022 chauds remonter le long de mes cuisses, les caresser avec lenteur, les contraindre à se desserrer imperceptiblement, à s’écarter un peu, puis davantage, jusqu’à ce que progressivement habituée à leur présence, j’en oublie le contact discret et je me laisse envahir par une sensation délicieuse, une douce tiédeur.

Il ne semble pas pressé. Moi non plus. Sa main s’approche lentement, s’éloigne, revient plus près, de plus en plus près, et finit par se poser sur mon pubis qu’il presse et masse fermement en un long mouvement régulier. Je sens un picotement léger à travers le coton, un fourmillement 33 023irrépressible entre mes lèvres, comme si celles-ci, augmentant de volume, ne pouvaient s’empêcher de gonfler et de s’épanouir pour libérer leur moiteur. Ma petite culotte est rapidement trempée. Je n’y peux rien. Il le sait. Plaquée sur les reliefs de mon intimité, l’auréole humide remonte et s’étend. « Tu aimes ? », me demande-t-il, sans interrompre sa lecture. Je réponds oui avec enthousiasme, croyant qu’il s’agit du chapitre en cours. Cela le fait sourire. Il tire sur l’élastique vers le haut pour comprimer davantage ma vulve et la retenir au creux de sa paume sous le tissu mouillé. Ses doigts accentuent leur pression. Parcourent de haut en bas et de bas en haut le sillon de mes lèvres qu’ils devinent. J’ai l’impression d’être nue sans vraiment l’être tout à fait. C’est tellement agréable que je n’en ai même pas honte.

Ma chambre est située juste en face de la sienne (« comme ça, tu te sentiras moins seule »), ce qui lui permet de surveiller en permanence mes allées et venues. Il ne se prive pas d’y entrer à son gré. Tout comme dans la salle de bains où le verrou de la porte a été retiré. Il s’y précipite - après avoir évalué le temps qu’il me faut pour me déshabiller - dès qu’il entend cou33 024ler le robinet de la baignoire. Je le soupçonne aussi de venir fouiller en mon absence dans la corbeille à linge sale.

Le soir, avant d’enfiler la nuisette transparente qu’il m’oblige à porter, je dois plier très soigneusement mes vêtements sur ma chaise afin de ne pas les froisser, à l’exception de ma petite culotte. Il faut qu’il vérifie par lui-même que je suis restée propre au cours de la journée. Je la lui tends, morte de honte. Il la déplie lentement et en inspecte l’entrejambe avec un soin extrême, puis il la porte à ses narines en fermant les yeux comme s’il s’agissait d’un parfum inestimable. Un parfum de femme. Je dois rester debout devant lui, les joues écarlates, jusqu’à ce qu’il se décide à les rouvrir. Il conserve alors ma lingerie à portée de main sur sa table de chevet, m’invite à l’embrasser et m’autorise à aller me coucher d’une petite claque sur les fesses (« Va, ma fille, tu peux aller dormir en paix »).

Quand j’y pense, il a tout de même des drôles de manies. La place me manque pour continuer. Je raconterai le reste à Madame de vive voix à mon retour. La cuisine à l’huile d’olive est délicieuse. J’adore la tapenade sur des tartines grillées. Si Madame me le permet, je plaque sur les deux joues de Madame un gros baiser sonore et gorgé de soleil.

Béatrice

Par Béatrice - Publié dans : Exhibition - Communauté : blog sexe des amis
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Dimanche 6 novembre 7 06 /11 /Nov 06:00

BR FV 34 01 Pub33- Ah non, j’en ai assez, c’est toujours à moi que vous donnez les travaux les plus durs, jamais à Blandine !

- Béatrice, je t’interdis de me parler sur ce ton, tu entends ? Mais pour qui te prends-tu, petite insolente ? Tu mériterais que je te chasse comme une vulgaire domestique. Oh et puis non, tiens, pour la peine, je préfère te punir comme tu ne l’as jamais été jusqu’à maintenant. Ce soir, je t’emmènerai au Green Dragon ! Tu ne perds rien pour attendre ! En attendant, file dans ta chambre, je ne veux plus te voir.

Tremblante, Béatrice quitte la pièce en courant, les joues empourprées, subitement conscienteBR FV 34 02 Bentley de l’énormité de la faute qu’elle vient de commettre. Elle regagne sa chambre et s’effondre sur son lit, en pleurs, le nez écrasé contre son oreiller. Le reste de la journée est interminable et lugubre. Les autres domestiques ont reçu la consigne de ne pas lui rendre visite. Seule Louise a été autorisée à lui apporter un morceau de pain et une cruche d’eau pour tout déjeuner.

Ce n’est pas la première fois que Lady Alexandra la menace d’une punition exemplaire. Jusqu’alors BR FV 34 03 Pub00cependant, l’avertissement en était resté au stade de l’admonestation ferme mais sans lendemain. Green Dragon, le nom est original, la soubrette n’a pas manqué de faire le lien avec l’enseigne de l’unique pub de Rutherford, le petit village voisin, car il revient fréquemment dans la conversation du personnel masculin du château, notamment dans la bouche de James, le chauffeur, qui prend alors un air entendu en clignant des yeux avec insistance. Sans doute ce genre d’endroit où les hommes apprécient de se retrouver entre eux pour boire de l’alcool et discuter de sujets interdits auxBR FV 34 04 Pub06 femmes. Elle ne se permettrait certainement pas de s’y rendre seule. Les jeunes filles bien éduquées ne fréquentent pas de tels établissements. Lady Alexandra y est formellement opposée. On peut y faire de mauvaises rencontres. Pour autant, quelque chose l’intrigue. En quoi cette menace peut-elle être plus effrayante que les autres ? Elle est déjà régulièrement fessée et fouettée par sa maîtresse ou par George. Elle doit également recevoir les assauts répétés d’Harry, l’essayeur de Madame, qui est chargé de veiller à la satisfaction des plaisirs les plus intimes de ses invités. Elle a même été enfermée une fois dans le pavillon au fond du parc, où les châtiments sont particulièrement terribles.

Alors qu’elle agite toutes ces interrogations, sa solitude est interrompue par George qui vient lui remettre, dans un demi-sourire plein de sous-entendus, les vêtements et les accessoires que BR FV 34 05 Pub03Madame lui a choisis pour la soirée. Le maître d’hôtel pousse la complaisance jusqu’à les disposer soigneusement sur le dessus-de-lit, moins par souci de devoir aider la soubrette à sa façon que de pouvoir fugitivement palper sous ses doigts les étoffes qui vont bientôt s’imprégner du parfum de sa peau nue.

Curieusement, ce n’est pas là sa tenue ordinaire. Pas de tablier blanc, ni de coiffe, ni de gants. PasBR FV 34 06 Beer même la petite culotte noire fendue par-devant et par-derrière, si prisée des amis de Madame. A la place, une jupe noire en corolle, très évasée, serrée à la taille par une bande velcro, facile à détacher, et pour le haut, un chemisier ample et blousant, noir également, en voile de soie transparent. En guise de soutien-gorge, elle devra porter un redresse-seins. A vrai dire, elle n’en a pas réellement besoin mais cette parure contribuera à faire saillir encore plus sa poitrine sous son chemisier. Dessous, elle se contentera d’enfiler un porte-jarretelles et des bas noirs. Rien d’autre. Une paire d’escarpins à hauts talons. Un bâton de rouge à lèvres. « Le rouge pute » pour reprendre l’expression de sa maîtresse (« Pour ce soir, ça lui ira très bien »). Une bombe de laque pour les cheveux. Elle en connaît l’usage particulier. Lady Alexandra lui a appris à en pulvériser ses tétons afin que ceux-ci en séchant gardent une forme érigée et provocante. Enfin, d’un air complice et franchement amusé, George lui tend un rasoir équipé d’un petit manche rose.

- Pour le maillot de Mademoiselle !

BR FV 34 07 Pub13En même temps qu’il s’adresse à elle, le maître d’hôtel prend un malin plaisir à la fixer dans les yeux jusqu’à ce qu’elle renonce à soutenir son regard, rouge de confusion à l’idée qu’un homme puisse pénétrer aussi profondément les secrets de son intimité.

A l’heure dite et fin prête, Béatrice se rend au château, où sa maîtresse l’intercepte dès qu’elle pénètre dans le vestibule, les traits figés, le regard sévère, inquisiteur, à la recherche d’un imperceptible défaut dans sa tenuBR FV 34 08 GH80e. L’ordre claque :

- Suis-moi !

En bas du perron, James ouvre la porte de la Bentley. Béatrice prend place à la gauche de sa maîtresse. Paradoxalement, sa punition commencera par un traitement de faveur. C’est la première fois qu’elle est autorisée à prendre place dans une limousine aussi luxueuse.

- Ne t’assieds pas sur ta jupe, relève-la au contraire et assieds-toi directement sur la banquette.

La banquette en cuir, glissante et froide, colle à ses cuisses nues. La scène lui fait penser au tout début d’Histoire d’O, lorsque l’héroïne, conduite en taxi jusqu’à un hôtel particulier de Roissy où on l’attend, est progressivement dépouillée de ses vêtements en cours de route par son amant. Béatrice obéit, n’osant ni croiser les jambes ni serrer les genoux, ses deux mains appuyées de chaque côté d’elle.

- Au Green Dragon, James !

Le chauffeur opine de la tête et lève les yeux vers le rétroviseur d’un air goguenard. Béatrice a l’impression que c’est surtout son regard qu’il cherche à capter. Le trajet n’est pas bien long. Lady Alexandra demeure silencieuse. Bientôt les toits de Rutherford se profilent. La voiture décrit une large courbe autour de la place du village et s’arrête devantBR FV 34 09 Pub14 le pub. Une demeure ancienne à colombages noirs, agrémentée de larges bow windows à carreaux losangés en verre dépoli de couleur et d’un rosieBR FV 34 10 GH07r grimpant dont les corymbes de petites fleurs blanc rosé courent le long de la façade. Ambiance des grands soirs. Chaleureuse et bruyante. Nous sommes vendredi. Au gré des battements de la porte d’entrée, s’échappent par bouffées régulières les rires sonores des clients, les exclamations des joueurs de fléchettes, les interpellations d’un groupe à l’autre, les ordres adressés au patron, le tintement caractéristique des pintes de bière qui s’entrechoquent dans la brume âcre des pipes, des cigarettes et des cigares. Une fois franchi l’espace public, l’intérieur est cossu, soigné, chaleureux. Avec un salon lambrissé d’acajou patiné, des sofas et des fauteuils confortables, quelques boxes plus intimes capitonnés de cuir moelleux, des tabourets recouverts de velours, des lustres en cuivre et une grande cheminée.

L’entrée de la châtelaine de Glendale suivie de sa soubrette crée la surprise. Un évènement. Sa présence dans un tel endroit est exceptionnelle. Elle le sait. Les conversations s’interrompent et les regards se tournent vers les deux femmes. Lady Alexandra n’aime rien tant qu’être observée et admirée. Elle porte aBR FV 34 11 Pub12vec élégance une de ces tenues diaphanes rebrodées de perles et ceinturées de strass comme savait en faire Jeanne Lanvin, avec des effets de transparence dans le haut du corsage et le bas de la jupe. Elle esquisse un très léger signe de tête en direction de Gordon, le patron du bar, que les habitués surnomment « Dry Gin », et traverse la pièce d’un pas naturel et décidé. L’ébauche d’un sourire amusé flotte entre ses lèvres. Les consommateurs s’écartent. Dans son dos, elle sent des ondes électriques s’allumer sur son passage, la concupiscence des regards, la tensionBR FV 34 12 GH01 nerveuse des corps, le feu noir qui se consume au fond des prunelles. Elle est heureuse.

Dans son sillage, Béatrice trottine à petits pas, les yeux baissés. Consciente qu’on l’observe aussi. Mais intimidée. Elle n’a jamais été autant entourée. Et puis c’est un public qu’elle ne connaît pas. Les invités de Madame sont nettement plus distingués. Ici les gens ont l’air assez communs. Peu importe, elle adore se faire remarquer. La poitrine bombée, les reins cambrés, les joues colorées d’un halo rosé, elle renvoie l’image de la jeune vierge effarouchée. Innocente. Fraîche. Appétissante. Les mâles ont tôt fait de la repérer et la déshabillent déjà du regard. Lady Alexandra lui désigne du doigt un haut tabouret.

- Assieds-toi là.

Ce choix est calculé. Car l’emplacement est stratégique. Central. Le plus en vue des consommateurs accoudés au bar. Béatrice prend place. Sa maîtresse l’a dressée à se tenir bien droite. Sa jupe corolle remonte très haut sur ses cuisses. Elle éprouve le trouble de se sentir à moitié nue.

Assise face à elle, Lady Alexandra observe la scène. Au-dessus de la banquette, les miroirs aux arêtes biseautées se renvoient les uns aux autres l’image des hommes qui fixent sa soubrette avec insistance. Des ferBR FV 34 13 Pub10miers du coin, la face couperosée, le menton en galoche, piqueté de poils drus et mal rasés. Un groupe de camionneurs, l’air conquérant et les biceps tatoués comme des lutteurs de foire. Quelques représentants de commerce en mal d’aventure, loin du foyer conjugal. Qui s’interpellent bruyamment. On évalue les chances respectives de Crazy Horse, Demonia, Deep Throat et Pretty Woman dimanche à Exeter. Des noms suggestifs qui évoquent en l’espèce plus des fantasmes de femmes que de chevaux. Le bar entier s’esclaffe à la plaisanterie salace d’un chauffeur routier (« Elle vient faire le plein de super !). La tension monte. Il faiBR FV 34 14 GH13t subitement plus chaud sous les casquettes. Les hommes se retournent effrontément. Le reflet des glaces ne leur suffit plus. Béatrice leur fait face, les cuisses largement écartées. Comme des algues sombres qui ondoient sous la marée en se retirant, les attaches noires de ses jarretelles découvrent le coquillage rosé blotti au creux de ses cuisses nues.

- Souris, ouvre la bouche et passe ta langue lentement tout autour de tes lèvres.

Béatrice obéit. Elle aussi a du mal à se contenir. Les battements de son cœur s’accélèrent. Elle sent les pointes de ses seins se durcir.

- Qui t’a dit d’arrêter ? Tu veux que je te donne la fessée devant tout le monde ?

- Oh ouiiiiiiiii, Madame !!!!!!!!!!!

- Pardon ?

- Je veux dire, Oh non, Madame !

Une sorte de moiteur envahit tout son corps. Comme une source insolente qui coulerait entre ses jambes. Sa vulve la brûle. Si elle osait, elle tenterait de l’apaiser en la massant avec frénésie, en pressant ses lèvres l’une contre l’autre pour faire saillir encore davantage le bourgeon de chair qui la tourmente. BR FV 34 15 Pub09

Ce n’est pas vraiment le moment. Sur un signe de sa maîtresse qui s’est levée, Béatrice se lève à son tour et la suit. Elle n’a toujours pas compris en quoi sa présence au Green Dragon peut être considérée comme une épreuve redoutable. Si celle-ci se limite à une scène d’exhibition en public, elle s’en sort plutôt bien. Elle n’irait pas jusqu’à l’avouer mais elle passe un moment agréable. Comme si elle lisait dans ses pensées, Lady Alexandra l’interrompt :

- Ta punition commence maintenant !

Les deux femmes se dirigent vers le fond de la salle où une pancarte lumineuBR FV 34 16 GH14se indique la direction des « ladies ». Elles empruntent un escalier étroit et se retrouvent au sous-sol dans les toilettes des femmes. Carrelage beige clair. Cabines alignées. Lavabos étincelants. La seule particularité de l’endroit réside dans la cloison qui donne directement, de l’autre côté, dans les toilettes des hommes. A différentes hauteurs - afin d’accommoder la taille de ces messieurs -, celle-ci est percée de plusieurs orifices circulaires suffisamment larges pour permettre aux mâles d’y introduire leur sexe. Lady Alexandra fait signe à sa soubrette de s’agenouiller.

- Tu vois ces ouvertures, ma belle ? On appelle ça des « Glory Holes », des « Trous de Gloire ». Eh bien, tu ne quitteras pas cette pièce avant d’avoir sucé tous les sexes qui s’y présenteront et j’ai l’impression que tu n’es pas près d’avoir fini ! 

Derrière la cloison, en effet, une certaine agitation ne tarde pas à se manifester. Des voix s’élèvent. Comme si les clients étaient prêts à en venir aux mains pour occuper les meilleures places dans les files qui se forment. Le premier candidat est membré comme un étalon. Des testicules monumentaux encadrent sa verge énorme qui pointe en dehors du guichet. Béatrice lance un regard imploraBR FV 34 17 Pub07nt vers sa maîtresse. Celle-ci lui fait signe de la prendre entre ses lèvres. La soubrette les entrouvre délicatement de façon à repousser la peau qui recouvre la demi-pointe et à décalotter le gland. A ce contact, elle augmente aussitôt de volume. Béatrice s’enhardit ensuite à la faire pénétrer davantage dans sa bouche. Elle la garde ainsi un instant, comme si elle voulait d'abord la goûter, mais elle ne peut l'empêcher de pénétrer aussi loin qu’il est possible au fond de sa gorge. Elle laisse le gland la fouiller et chercher à son gré la place où il ira achever sa jouissance. L’homme laisse aller et venir son membre à grands coups réguliers. BR FV 34 18 GH15Béatrice ne peut que suivre les mouvements de son partenaire jusqu'à ce que ce dernier, au comble de l'excitation, finisse par décharger dans sa gorge. Lady Alexandra sourit. Elle contraint sa soubrette à garder en bouche la précieuse semence pour en déguster lentement la saveur, puis à se prosterner vers le sol afin de lécher les quelques gouttes qui s'y sont répandues.

- Ce soir, tu vas les pomper un par un jusqu’à ce que tous y soient passés !

A peine s’est-elle redressée qu’à côté, un peu plus bas, un nouveau sexe se présente dans un autre orifice. Épilé. Pur. Frais. Lisse. Candide. Appétissant au milieu des deux belles noix fraîches et satinées qui l’encadrent. Moins épais que le précédent. Moins tendu aussi. Il va d’abord falloir le réveiller. Commencer par le palper avec la main. Lentement. Sensuellement. Puis accélérer progressivement le rythme. Faire preuve d’un peu de vigueur. Pas trop. Jusqu’à le sentir se gonfler. Poursuivre l’exercice en alliant le contact de la bouche, les lèvres refermées sur le gland et deux doigts serrés en anneau autour de la hampe. Synchroniser ses mouvements de va-et-vient avec une certaine énergie. Visiblement, c’est la bonne technique. Le voilà qui se cambre. Qui s’arc-boute. Qui pousse un râle. PoBR FV 34 19 Pub11ur faire durer le plaisir, Béatrice ralentit la cadence dès qu’elle le sent venir. Puis elle recommence. Une fois. Deux fois. Une autre fois encore. Alternance de chaud et de froid. Garde-à-vous ! Repos ! Garde-à-vous ! Repos ! L’homme est au supplice. Il ne se maîtrise plus. Dans un ultime cri, elle le sent s’abandonner. Par derrière, sa main serrant fermement sa nuque, Lady Alexandra est encore là pour la forcer à avaler le nectar crémeux et chaud qui explose contre son palais.

- Tu croyais peut-être que j’allais t’offrir un jus d’orange ou une menthe à l’eau ! BR FV 34 20 GH16

Tel un coucou suisse libérant son petit oiseau à l’heure dite, le sexe du client suivant jaillit du trou de gloire. Prendre le temps de le masturber lentement. Frôler son engin de ses lèvres pulpeuses et charnues pour faire monter son excitation. Éviter le contact avec les dents. Varier le rythme des mouvements pour identifier ses préférences. Alterner les caresses de la langue autour du pénis et les suçotements. Béatrice engloutit l’un après l’autre ses testicules et les roule dans sa bouche comme des grains de muscat. Elle manifeste sa satisfaction par des soupirs et des gémissements. Son plaisir ne sera que plus complet s’il voit qu’elle y prend goût. Le gland brûle contre sa langue. Elle ne veut pas qu’il jouisse. Pas encore. Alors elle module le rythme de ses va-et-vient pour le maintenir au bord de l’extase. Ses hanches ondulent sous le plaisir. Elle gémit au rythme du membre qui coulisse dans sa bouche. La résistance est de courte durée. Mais la victoire est complète. Généreuse. Débordante. Béatrice gonfle ses joues rosées comme une adolescente boudeuse. Sa maîtresse la trouve adorable dans cette posture. Il ne fait aucun doute qu’elle aura compris la leçon. On ne sert pas que de la bière ou du whisky au Green Dragon.

- Enlève ton chemisierBR FV 34 21 Pub45, tu seras plus à ton aise.

Béatrice obéit et dévoile sa poitrine triomphante. Des mamelons pleins et fermes. Les tétons saillants et dressés. Candidat suivant. Celui-là est d’emblée plus vigoureux. Elle va pouvoir tenter quelques variantes. Tester ses spécialités. La plupart des hommes apprécient les caresses de la langue sur le frein, ce sillon de peau sensible qui saillit sous le gland. Elle le pressentait. Il réagit immédiatement et se dresse fièrement. A celui-là, elle va pouvoir donner plus de plaisir encore en embrassant son pénis sur les côtés. Elle écarte ses lèvres et lèche la hampe en faisant tourner sa langue. La sensation de vibration est irrésistible. Elle le sent entièrement concentréBR FV 34 22 GH05 sur lui-même et sur son plaisir. Ne pas le laisser s’échapper. Derrière elle, la surveillance de Lady Alexandra ne se relâche pas d’un pouce. Béatrice écarte désespérément les lèvres pour enfourner l’énorme mandrin. Elle pensait ne jamais devoir accueillir un membre aussi gros. Dans son esprit, la taille maximum ne pouvait dépasser celle du gland-bâillon en caoutchouc que sa maîtresse lui donne périodiquement à sucer pour « l’habituer ». Les va-et-vient s’accélèrent. La tige durcit encore dans sa bouche et la remplit complètement. La soubrette ne contrôle plus rien. Au bord du malaise, elle éprouve des hauts-le-cœur. Sa maîtresse n’en tient aucun compte, continue à sourire et serre au contraire sa tête entre ses mains pour faire pression. Le final est spectaculaire. Un embrasement violent. Des perles de sueur sillonnent le front de Béatrice tandis qu’elle se force à boire le torrent crémeux qui se déverse en elle.

- Oh Madame, s’il vous plaît, je n’en peux plus !

- Mais tu plaisantes, c’est à peine si tu viens de commencer ! Je suis sûre qu’il y en a au moins une vingtaine derrière qui sont en train de piaffer d’impatience ! Tu ne voudrais tout de même pas les décevoir, n’est-ce pas ?

Une jeune femme pousseBR FV 34 23 GH11 inopinément la porte des toilettes et découvre la scène inattendue qui se déroule sous ses yeux. Penchée au-dessus du lavabo pour redessiner d’un trait vermeil l’arc de ses lèvres, elle adresse un clin d’œil amusé à travers le miroir à Lady Alexandra qui lui répond par un sourire complice.

Tous les orifices sont maintenant occupés. Béatrice ne sait plus où donner de la langue. A défaut de pouvoir les satisfaire sur-le-champ, les bras écartés de part et d’autre, elle en masturbe deux pour les faire patienter tandis qu’elle en pompe un troisième. Monstrueux. L’artillerie lourde. Le canon de 75. Sans recul. Une verge épaisse et grasse - dont la forme et la couleurBR FV 34 24 Pub20 lui rappellent, allez savoir pourquoi, les andouillettes aux pommes que lui préparait sa tante Antoinette quand elle était plus jeune - encadrée par une paire de testicules énormes et poilus. L’odeur est difficilement supportable. La soubrette est au bord de la nausée avant même de commencer.

- Tu en profiteras pour faire sa toilette !

Béatrice s’exécute. Comment résister à des caresses soyeuses dignes d’une courtisane, au contact pulpeux de deux lèvres qui s’ouvrent et se referment comme un étau sur leur proie, au titillement de la pointe d’une langue. Quelques secondes encore et il sera à point. L’homme s’est littéralement plaqué contre la paroi, comme s’il voulait la traverser pour s’offrir tout entier. Béatrice le sent venir. Lady Alexandra la contraint à garder le membre enfoncé aussi loin que possible dans sa gorge, au point de l’empêcher de respirer, les narines collées de force contre la toison odorante et musquée. Puis, au moment critique, elle l’écarte subitement du mur en la tirant par les cheveux. Par saccades convulsives, la liqueur abondante et épaisse inonde son front, se répand sur son nez, sur ses joues, sur ses lèvres, imprègne sa peau nue et finit par se répBR FV 34 25 GH17andre lentement au creux de ses seins comme une coulée de lave incandescente qui dévalerait entre les rochers.

- Maintenant nettoie-le, il faut que ton service soit impeccable !

Béatrice obéit. Elle décalotte le gland, embouche le sexe qui commence à se ramollir - sensation désagréable - et passe sa langue sur ses lèvres encore chaudes du liquide dégoulinant.

Impatient, le client qui lui succède s’est déjà installé et tape du pied dans la cloisonBR FV 34 26 GH18 en signe de mécontentement. La soubrette se précipite. Combien en reste-t-il encore ? Peu importe puisqu’elle a reçu l’ordre de satisfaire tous ceux qui se présenteraient. La soirée risque d’être longue mais visiblement Lady Alexandra a tout son temps. Mauvaise pioche, c’est à nouveau un gros sexe odorant. A ce stade, Béatrice a compris qu’il ne lui servirait à rien de faire la difficile. Elle pompe comme elle sait le faire, léchant le sillon, agaçant la petite fente du méat, mordillant le bourrelet. La queue lui enflamme la bouche. Elle n’arrête pas de grossir. Le gland tressaute contre son palais. La hampe se cabre. Aux soubresauts de celle-ci, elle pressent que l’homme ne va pas tarder à jouir. Sa maîtresse l’écarte à nouveau pour l’exposer au gland qui se met à cracher par saccades violentes comme un serpent. Des jets puissants atteignent son visage, maculent ses paupières, voilent ses yeux et constellent ses cheveux de filets blancs laiteux.

- Alors ma belle, tu me promets que désormais tu t’adresseras toujours à moi avec respect ?

- Oh oui, Madame, je vous le promets !

- … et que tu ne discuteras jamais plus mes ordres ?

- Oh oui, Madame, je vous le promets !

- Eh bien, continue, regarde, la queue - c’est le cas de le dire - ne désemplit pas, tu n’es pas encore au bout de tes peines !

Par Béatrice - Publié dans : Glory Hole - Communauté : Soumission et appartenance
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Mardi 6 décembre 2 06 /12 /Déc 06:00

BR FV 35 04 SmokingInséré dans un coin de sa coiffeuse, entre le miroir et l’encadrement de palissandre, un carton d’invitation épais, dans les tons ivoire, élégant. Lady Alexandra le relit pour le plaisir. Au centre, la photo d’une femme à l’allure autoritaire, entourée de deux mâles à genoux, à moitié nus, les poignets attachés dans le dos. Juste en dessous, en lettres anglaises, la comtesse Irina Rimanska fait part de son souhait de recevoir quelques intimes dans les salons de son château de Hedley, le samedi 31 décembre. Le thème de cette soirée de réveillon qualifiée de privée, « Le Bonheur dans l’esclavage » en hommage à Jean Paulhan, est souligné d’un fouet et d’une cravache entrecroisés. Quelques mots supplémentaires ont été ajoutés à la main : « Je me réjouis de vous revoir, n’oubliez pas Béatrice ! »

Lady Alexandra adore se rendre à Hedley, une propriété magnifique. Son amie Irina fait partie du cercle confidentiel d’initiées qui partagent dans le plus grand secret quelqueBR FV 35 01 Hedleys divertissements exclusifs au sein du club du jeudi. Une dresseuse d’hommes énergique. Une dompteuse exceptionnelle. Propriétaire d’une écurie de tout premier plan. Riche d’étalons strictement sélectionnés, élevés avec la plus extrême rigueur dans les communs du château et régulièrement primés dans tous les concours où ils sont exhibés.

Sa tenue sera hyper simple. Un smoking. Elle se réjouit à l’idéeBR FV 35 02 Etalon04 d'oser la confusion des genres. La femme est un homme comme les autres. Pantalon taille haute, veste longue, blouse blanche et cravate ruban... le symbole de l'élégance sans effort, la tenue de soirée de celles qui en ont. Du goût, du charisme, du caractère. L'indispensable contrepoint à la trop conventionnelle petite robe noire. Sa silhouette longiligne le lui permet. Elle a la taille marquée et des jambes interminables. Les revers gansés de satin soulignent son décolleté et se ferment d'un seul bouton. Un noir strict et classique mais indémodable. Mocassins en cuir vernis. Oeillet blanc à la boutonnière. 

Peu de maquillage mais un teint parfait. Une carnation précieuse comme une porcelaine, naturelle et transparente. Juste une ombre poudrée sur les paupières pour intensifier le regard.

Quant à sa soubrette, elle se contentera de rester entièrement nue. C’est la tenue qui lui va le mieux. Confiée auxBR FV 35 03 Danois mains expertes d’une esthéticienne, elle aura été préalablement épilée, huilée et massée. Douceur velours. Une peau tendre et lisse comme celle d’un bébé. Pour tout accessoire, un plug en métal - a rosebud - introduit au creux de ses reins, dont l’embout en cristal taillé en forme de diamant resplendira de tous ses feux. Et en complément de cette parure de gala, deux bijoux de mamelons en strass pincés sur ses tétons scintilleront com35 05me des étoiles. Son maquillage ne s’attachera qu’à l’essentiel. Au gros pinceau en partant des tempes et en estompant la matière sur l’arrondi de la pommette, une touche rose framboise pour rehausser l’éclat et donner du relief au visage. Des tons de gloss suaves appliqués généreusement sur ses lèvres pour un contour ourlé et pulpeux. Un vernis laqué assorti sur les ongles. Et pour parachever l’ensemble, une débauche de parfums. Notes capiteuses et ambrées. Accord oriental. Alliances de gardénia, de tubéreuse et de santal de Mysore.

Au fond d’un parc immense, la silhouette crénelée de Hedley se détache sous un quartier de lune. Alexandra gravit lentement la cascade de degrés de marbre blanc d’Italie d’un escalier monumental à double révolution. Un chef d’œuvre. Tenue en laisse par l’anneau de son collier de chien en strass, Béatrice la suit les yeux baissés, les épaules enveloppées d’uneBR FV 35 06 Dick01 cape largement ouverte par-devant et ornée d’un ramage de rubans de satin froncés. En haut des marches, Irina Rimanska lui sourit de tout l’éclat de ses yeux bleus. Elle porte une robe bustier sublime en mousseline de soie éclaboussée de poudre d’argent et frangée de plumes de goura.

Ses deux dogues allemands, Jekyll et Hyde, sont couchés à BR FV 35 07 Anneau02ses pieds. Le pelage court, blanc brillant bigarré de noir, la tête dressée dans une pose hiératique et les oreilles pointées en l’air, ils les observent monter en grondant. Omar et Ali, ses esclaves les plus fidèles, sculptés en bois d’ébène et musclés comme des colosses, l’entourent. Quasiment nus, ils n’arborent qu’un slip échancré, fermé sur le devant par un entrelacement serré de lacets qui tentent de contenir avec le plus grand mal la bosse énorme qui gonfle le tissu. De chaque côté des marches, formant une haie d’honneur, la fine fleur des étalons de la comtesse : Boris, Youri, Apollos, Wladimir, Cyrille, Ivan, Sacha, Igor, Wenceslas, Rodolphe. Les dix élèves les plus méritants. La garde rapprochée. L’unité d’élite en tenue d’apparat. Nœud papillon noir sur leurs torses hâlés. String de la même couleur, en latex brillant ouvert à l’entrejambes et les fesses nues par-derrière. Chacun d’enBR FV 35 08 Lipstre eux porte à bout de bras une immense torchère qui répand alentour une atmosphère de feu. Tendus de tout leur être, le sexe bandé, on les sent piaffer d’impatience comme des pur-sang sous les ordres du starter.

Lady Alexandra rejoint ses connaissances. Il n’y a là que des femmes accompagnées de leurs esclaves. Elle les connaît toutes. Béatrice est à quatre pattes à côté d’elle, attachée par sa laisse au pied d’une chBR FV 35 09 Slave01aise. Sa maîtresse lui enjoint de redresser la tête, d’écarter les jambes et de se cambrer afin de révéler et d’offrir en spectacle le joyau qui illumine le creux de ses reins. Les conversations s’engagent. Elles se concentrent sur les méthodes de dressage.

Une invitée explique comment elle a fait percer les seins de son esclave. Celui-ci se tient agenouillé à ses côtés, les mains liées dans le dos et la bouche bâillonnée par une boule en caoutchouc rouge vif qui lui entrave douloureusement les mâchoires. D’abord des exercices réguliers d’élongation manuelle pendant quelques semaines... gauche, droite, gauche, droite... en tirant de plus en plus fort...

- Une « traite » quotidienne, en quelque sorte, s’esclaffe sa voisine.

… suivie de la pose, plusieurs jours de suite, sous son costume, de pinces à seins en métal à bouts crantés pour bien mBR FV 35 10 Slave02ordre dans la chair. Un mois après, ses tétons étaient suffisamment allongés pour qu’une opération puisse être envisagée. Sans anesthésie, a-t-elle demandé au praticien. Celui-ci a commencé par les lui pincer longuement et fortement afin de les mettre en érection puis il lui a plaqué une sorte de soutien-gorge de cuir sur la poitrine, tel un bandeau fermé par une grosse boucle et percé de deux orifices au niveau des mamelonsBR FV 35 11 Slave03, et l’a serré jusqu’à suffocation afin de délimiter et de faire saillir la partie à percer. L’intervention a été très rapide et les anneaux ont pu être placés sans aucune difficulté dans les orifices tout neufs. Depuis cette date, elle est enchantée. Le perçage lui procure ainsi qu’à son esclave des sensations merveilleuses. Il a considérablement diversifié la palette de leurs jeux érotiques. « N’est-ce pas, mon bébé ?» l’interroge-t-elle en tendant à l’extrême la fine chaînette qui relie les deux cercles d’or.

- Vous devriez continuer sur la lancée et lui faire aussi percer le sexe !

La femme qui lance cette suggestion, les yeux brillants, désigne à ses complices l’homme qui est debout derrière elle, dont l’arrivée en grand équipage, plus tôt dans la soirée, tenu en laisse par l’extrémité de la verge, a soulevé des Oh ! de surprise et d’admiration dans l’assistance. Un Prince Albert, prend-elle soin de préciser, la mine réjouie, en invitant ses compagnes à examiner de plus près, au bout de la verge congestionnée, l’anBR FV 35 12 Laisseneau qui passe par le méat et l’urètre pour ressortir sous le gland afin de retenir le prépuce retroussé. Elle en profite pour vanter, à son tour, les avantages que l’on peut tirer du port permanent de ces anneaux de dressage. Leur côté pratique, tout d’abord :

- Pour suspendre mes escarpins lorsque je les enlève, le soir, en rentrant à la maison, ou bien avec un cadenas et une chaînette antivol, pour l’attacher à une grille de métro ou à un lampadaire pendant que je BR FV 35 13 Slave04fais mes courses !

Les femmes éclatent de rire.

- Leur côté ludique aussi, car les anneaux peuvent être reliés entre eux de différentes façons. Par exemple par en haut, l’anneau du sexe à ceux des seins, par un jeu de chaînettes, les anneaux des seins faisant office de poulies de traction. Ou bien par en bas, à celui fixé sous les bourses, pour rendre les érections douloureuses, voire impossibles. Un sorte de ceinture de chasteté qui peut être mise en place à tout moment.

- Quand Monsieur vous annonce qu’il doit se déplacer plusieurs jours pour son travail, par exemple !

La jeune femme sourit et poursuit en mentionnant d’autres fantaisies, telle la suspension de petits poids aux anneaux, dans le but d’élargir un orifice ou d’étirer un organe.

- Personnellement, J’en suis très satisfaiteBR FV 35 14 Lips. Le perçage rappelle délicieusement à l’esclave sa condition. Il flatte son goût du sacrifice. Surtout, il le place dans un état d’excitation permanent. Plaisir narcissique, certes, mais fortement esthétique aussi… regardez, il est droit comme un « i » ! Prêt à l’usage ! Qui veut l’essayer ?

Une forêt de mains se lèvent dans un joyeux tintamarre. L’heureuse élue quitte la pièce en tirant son trophéeBR FV 35 15 George1 derrière elle afin de l’essayer plus à son aise dans l’intimité de l’un des nombreux petits boudoirs situés à proximité des salons de réception.

Le calme revenu, toute l’attention de ces dames se concentre sur un beau mâle trapu, aux muscles saillants, au pelage noir et raide, qui se tient à quatre pattes aux pieds de sa maîtresse.

- Je vous présente Nelson, vous ne trouvez pas qu’il a un petit air de berger des Pyrénées ?

Pour accentuer la ressemblance avec un chien, explique-t-elle, il m’a fallu le raser intégralement du front jusqu’aux doigts de pieds. Après plusieurs tontes rapprochées au cours du même mois, son poil a repoussé plus dru et sur l’ensemble du corps. Elle a maintenant à ses ordres un vrai toutou dont le torse, l’abdomen, les épaules, les reins, les testicules et les jambes ne forment plus qu’un manteau épais de poils raides, très serrés, d’unBR FV 35 16 Slave05 beau noir lustré. Comme il manquait un détail essentiel pour parfaire la comparaison, elle a pris rendez-vous pour une intervention bénigne mais indispensable sur le plan esthétique. Nelson est maintenant débarrassé non seulement de son repli de peau soyeux mais également du filet qui retenait de façon trop humaine son gland à sa verge par le frein.

- Montre-nous, Nelson !

Nelson obéit, écarte les cuisses et lève la patte à l’horizontale comme s’il s’apprêtait à se soulager contre un mur. Son pénis conique est en érection. Le gland rouge et pointu se dresse entre les longs poils de son ventre. La ressemblance est saisissante. Béatrice, le fard aux joues, écarquille les yeux comme des soucoupes.

Une autre invitée en BR FV 35 17 George2profite pour prendre la parole.

- L’une d’entre nous parlait de traite tout à l’heure mais vous est-il jamais arrivé de traire une vache ?

Les femmes s’interrogent du regard.

- Non ? Eh bien vous auriez tort de ne pas essayer !

Et leur amie d’expliquer qu’elle n’a trouvé rien de mieux que cette pratique, plutôt étrange de prime abord, pour exciter son partenaire. Il suffit d’ordonner à celui-ci de se positionner en levrette et de se placer derrière lui. Le jeu consiste alors à tirer délicatement son sexe vers soi et à le traire, des testicules jusqu’à la base du gland. L’étirement du membre vers l’arrière dans une position inhabituelle et le mouvement de va-et-vient de haut en bas qui l’accompagne, ponctué, le cas échéant, de quelques pressions supplémentaires à la base de la verge, contribuent fortement à accentuer les sensations.

Les étalons de la comtesse Rimanska font virevolter leurs plateaux autour des tables, le regard lourd et le sexe turgescent. En prévision de cette soirée, leur maîtresse les a soumis à un régime d’abstinence totale pendant un mois. Ils sont au bord de l’explosion. Lady Alexandra sourit. La soirée ne fait tout juste que commencer…

Par Béatrice - Publié dans : Soumission - Communauté : Soumission et appartenance
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Vendredi 6 janvier 5 06 /01 /Jan 06:00

BR FV 36 01 Ponyboy01Alors que dans un joyeux brouhaha, les salons de Hedley bourdonnent des conversations des invitées qui continuent à échanger avec gourmandise les meilleures recettes pour dresser leurs esclaves, la comtesse Rimanska entraîne son amie Alexandra à l’écart et lui propose une visite privée de ses « écuries ». L’invitation, ponctuée d’un clin d’œil furtif, soulève un vif enthousiasme. Les deux femmes conviennent qu’il serait dommage de priver Béatrice de ce divertissement. Dans le regard de l’autre, chacune peut lire ce qu’elle devine. Pour Alexandra, la vision rafraîchissante d’éphèbes magnifiques, solidement BR FV 36 02 Stablesmembrés, soumis à des tourments raffinés, alliée aux vertus « pédagogiques » d’une telle promenade pour sa jeune soubrette (« Il lui reste encore tellement de choses à apprendre ! »). Pour Irina, le plaisir de montrer sa « collection » à une connaisseuse et de pouvoir ajouter au supplice de ses étalons en paradant devant eux en compagnie de ses deux charmantes invitées.

BR FV 36 03Elle enfile un manteau de tsarine en brocart et fourrure tandis que Lady Alexandra glisse sur ses  épaules un châle en soie sauvage bordé d’organdi. Béatrice restera nue, tirée en laisse, mais pour une fois, on la dispensera de marcher à quatre pattes afin qu’elle ne se blesse ni aux genoux ni aux mains durant le trajet, le long de la sente de buis taillés qui les sépare des communs. Omar et Ali ferment la marche, retenant à bout de bras les deux dogues puissants qui avancent en grognant, le cou tendu et la langue pendante. La soubrette hâte le pas en sentant leur souffle chaud picoter le haut de ses cuisses, comme s’ils s’apprêtaient à se jeter sur elle pour n’en faire qu’une bouchée.

Un grand portail en bois condamne l’entrée des écuries. Irina est seule à en conserver la clé. Le bruit de la serrure, amplifié par le grincement des gonds, BR FV 36 04 Saddlesrésonne sous les voûtes de pierre. De part et d’autre d’une large allée centrale s’alignent une série de boxes devant lesquels les selles couvertes de daim blanc et les bottes noires, raides et lustrées, attendent leurs cavalières. Au mur et dans un ordre impeccable, pendent une profusion de harnais, de mors, de courroies, de brides rehaussées de soleils d’or, de sangles, de colliers, de guides, de fouets et de cravaches. BR FV 36 05 Ponyboy02Matières nobles respirant le luxe sans ostentation. L’air est imprégné d’une fragrance chaude et dense. Celle du cuir, à la fois sombre et animale, noble et féline, douce et veloutée, exhalant une sensation de confort immédiat, de bien-être, comme la caresse d’une peau de chamois sur la joue.

Au-dessus de chaque box, une plaque en cuivre est gravée au nom de son occupant, accompagnée des médailles et trophées qui lui ont été décernés. Europerv - Amsterdam - 2000. Venice Bitch - Santa Monica - 2001. Sex Toy - Torture Garden - Rubber Ball - London - 2002. Miss Copacabana - Rio de Janeiro - 2003. Cojones de oro - Ibiza - 2004. Mister Sex - Soirée Demonia - Paris - 2005.

Parfois, la porte qui l’enclot est restée ouverte, laissant apercevoir un valetBR FV 36 07 Ponyplay01 en veste rouge à boutons dorés et casquette à visière noire occupé à retourner la paille à grands coups de fourche. Si Wenceslas n’est pas à sa place, c’est parce qu’il est de service au château. Sergueï n’a pas eu cette chance. Il vient d’arriver. La comtesse en a fait l’acquisition il y a tout juste quinze jours lors d’une vente aux enchères. Un coup de foudre. Une occasion unique. Très jeune. Fringant. Impétueux. Sauvage. Beau comme un dieu grec  avec ses boucles brunes et son regard de braise. Une queue magnifique. Mais indépendant. Rebelle. Arrogant. Il va falloir le dresser. Irina s’en réjouit à l’avance. Elle adore qu’on lui résiste. Pour le moment, il n’est pas encore présentable. Chaque matin, après avoir tenté à grand peine de l’amadouer, il est conduit au manège où il doit tourner des heures durant au bout d’une longe attachée à la base de son pénis.

BR FV 36 08 Bits01Omar et Ali restent sur le seuil tandis que les trois femmes s’introduisent à l’intérieur du  bâtiment. Leurs talons retentissent sur les dalles de pierre. Quand elles s’arrêtent, un silence impressionnant reprend possession de l’espace, à peine troublé, de temps en temps, par le sifflement d’un fouet, le bruit sourd d’un battoir, le cliquetis d’une chaîne ou le gémissement d’un occupant.

En voilà justement un qui passe la tête à mi-hauteur, au-dessus de sa porte, les yeux brillants,BR FV 36 09 Horsetail le regard fiévreux, comme s’il enrageait d’être tenu à l’écart de la fête. Irina libère le verrou, pénètre dans le réduit et effleure son front du plat de la main. La caresse est destinée autant à l’apaiser qu’à le faire reculer. Comme aux autres, on lui a entravé les mains dans le dos. Il en frémit d’excitation. Des soubresauts nerveux parcourent sa peau. Ses yeux s’embuent d’une sorte d’émoi amoureux.

 -      Je leur interdis de se donner du plaisir mais ils finissent toujours par se frotter contre le bat-flanc !  

Avec l’œil sévère et pointu d’une experte qui sait évaluer d’instinct l’état général d’un athlète de haute compétition, elle lui tâte la croupe, lui griffe le flanc du bout de ses ongles pointus, lui BR FV 36 10 Ponyplay02flatte l’encolure, lui caresse le poitrail, lui écarte les jambes. La présence des deux autres femmes le pousse à un point d’exaspération proche de la frénésie. Le centre de son désir est tendu et raide comme un énorme gourdin.  

-      Je le monterai demain, ça le calmera !  

Les trois femmes s’éloignent. Devant son box, Léonid reçoit les soins de deux lads qui le lavent et l’étrillent avec empressement. Dans un nuage de vapeur, de grandes bassines d’eau chaudeBR FV 36 11 Ponyplay03 ruissellent sur son corps musclé, bientôt suivies d’une friction énergique à quatre mains. Les gants de crin passent et repassent avec insistance à l’endroit de l’entrejambe. Léonid grimace, s’agite et martèle le sol avec ses sabots. Il faut souffrir pour être beau. Encore quelques instants de patience. Après le peignage de la crinière et de la queue, puis le lustrage final, on le reconduira à sa litière.  

Dans le box suivant, Dimitri est immobilisé sur le dos par des courroies en cuir sur une grande table de chêne massif, poignets et chevilles écartelés. Comme il était rétif, il a aussi fallu le sangler au niveau de la taille et des cuisses, et même le bâillonner. Ses yeux fulminent. La jeune paysanne qui le prépare n’y prête aucune attention et agite son blaireauBR FV 36 12 Bits02 dans un plat à barbe rempli de mousse à raser. Il semble que ce soit là l’unique travail qu’on lui ait confié. Mais elle l’exécute à la perfection et avec un petit air pervers propre à son âge. Ils ont beau trépigner et se démener dans tous les sens, ils finissent tous par passer entre ses mains. Elle adore les voir rougir de honte ou de colère et soutenir leur regard pendant que ses doigts agiles soulèvent leur sexe pour le BR FV 36 13 Ponyplay04badigeonner avec application.

- Comme d’habitude, Jeanne, rendez-le moi rutilant comme un sou neuf !    

Lady Alexandra sourit. Ce spectacle la ramène loin en arrière, au début de l’apprentissage de Béatrice, quand il fallait l’attacher elle aussi pour lui épiler le sexe et que confortablement installée dans son fauteuil en face d’elle, elle la contemplait se débattre d’un air attendri, telle une petite panthère prise au piège, tandis que George, trop heureux de l’aubaine, concentrait tout son talent à faire glisser le rasoir sur les reliefs de son intimité.

Lady Alexandra et la comtesse Rimanska poursuivent leur visite en prenant soin de s’arrêter devant chaque stalle, comme si elles allaient y découvrir une nouvelle scène de théâtre en miniature, avec son décor,BR FV 36 14 ses personnages et ses accessoires.

Justement, dans le box d’à côté, réservé aux élèves indisciplinés, Carl a été mis en pénitence. Il a reçu le fouet et ses cuisses sont encore zébrées de marques rouges. Après l’avoir soulevé, deux valets lui ont plaqué le dos contre une croix de Saint-André et l’ont fait redescendre sur l’énorme phallus dressé verticalement BR FV 36 15à l’intersection des deux montants. Ses pieds ne touchent plus le sol et tout le poids de son corps est suspendu à cette tige épaisse qui l’empale jusqu’au fond des reins. Ses jambes ont été largement écartées et repliées en arrière, les chevilles ligotées de part et d’autre sur la traverse de la croix. Pour parachever son supplice, un laçage de cuir, auquel est suspendue une paire de poids en fer, lui maintient les testicules très serrés contre son pénis en érection. Gonflé et parcouru de pulsations, celui-ci a pris une teinte violacée.

Irina s’approche, lui caresse la joue et dénoue les liens qui lui entravent la queue. Libérée, cette dernière se met à trembler et à palpiter comme un oiseau captif. Dimitri se contorsionne sur la croix tandis que le poids de fer se balance sous son pénis turgescent et que ses fesses se BR FV 36 16soulèvent et se contractent sur l’épais phallus de bois.

Non loin de là, tout au fond de l’allée centrale, un pilori est dressé sur une estrade. Grégoire s’y trouve en pénitence depuis la veille, sans boire ni manger. Deux grosses pièces de bois, avec un trou pour le cou et deux pour les poignets, sont refermées sur lui. Le puni est installé comme à quatre pattes, mais la tête placée un peu plus bas que les épaules.BR FV 36 17 Il présente aux visiteurs de superbes fesses, zébrées de rouge, car toutes les heures, un palefrenier passe lui administrer le fouet. Par-derrière, ses chevilles, retenues par deux anneaux métalliques à une barre de fer fixée sur le plancher, lui maintiennent les jambes largement écartées. Avec sa petite rondelle plissée, ses bourses gonflées et son pénis d’une taille respectable, son intimité est parfaitement exposée. On peut difficilement imaginer une position plus humiliante.

Les deux femmes font une pause pour prendre le temps d’admirer ce beau mâle aux fesses rondes et musclées. Le pilori n’est pas trop élevé… juste à la bonne hauteur. La comtesse adresse un clin d’œil à son amie et fait signe à ses deux Nubiens d’approcher.BR FV 36 18 Arborant un large sourire qui découvre une dentition éclatante, Omar a vite fait de comprendre le message. En un tour de main, son énorme mandrin, pointé droit vers la rosette du supplicié, est prêt à entrer en action.

-     En levrette, Maîtresse ?

-     Oui, Omar, prends-le. Prends-le comme une femme. Besogne-le lentement, fais-le gémir et supplier. Je veux qu’il sente ton engin aller et venir en lui de tout son long, entrer, sortir, puis le pénétrer à nouveau. Retiens-toi. Fais durer sa peine autant que tu le peux, jusqu’à ce qu’il finisse par être entièrement à toi. Et quand tu seras vidé de tout ton plaisir, Ali viendra te remplacer.

-     Bien, Maîtresse.

BR FV 36 19Tout à leur visite, les deux amies n’ont pas remarqué l’absence de Béatrice. Contrariée, Lady Alexandra se retourne et balaie les lieux du regard. Personne. Sa soubrette a disparu. Elle ne doit pas être bien loin. On l’appelle, en vain. La recherche est longue. Irina finit par la trouver, guidée par les gémissements réguliers qui s’échappent d’un box, tout là-bas, à l’extrémité de la rangée. Elle fait signe à Lady Alexandra de s’approcher en silence. Le spectacle mérite qu’on s’y attarde. Leur tournant le dos, Béatrice est à genoux devant Mathias, un grand gaillard nu, les poignets attachés à un anneau fixé au mur et les pieds entravés par une longue barre métallique qui l’oblige à garder les jambes largement écartées. Les grimaces qui animent son visage ne laissent aucun doute sur le traitementBR FV 36 20 qu’il est en train d’endurer.

-      C’est plus fort qu’elle, dès qu’elle voit une bite quelque part, il faut qu’elle se jette dessus !

Tandis qu’elle lui masse ses attributs d’une main, la soubrette se concentre sur le gland énorme tendu à sa hauteur. Aucun homme n’a jamais pu résister au contact de sa langue, rugueuse comme celle d’un petit chaton. Elle l’embouche à peine et le suce doucement en déplaçant ses BR FV 36 21lèvres tout autour de la couronne, comme une boule de glace qui ne doit pas s’amollir trop vite ni se mettre à couler le long du cornet.

Émoustillées, les deux femmes se poussent du coude et l’observent progresser jusqu’aux ultimes soubresauts avant la délivrance finale. Béatrice, sentant leur présence, finit par se retourner, les lèvres dégoulinantes d’une liqueur blanchâtre et épaisse qui s’égoutte entre ses seins.

-     Attends un peu, petite débauchée, tu vas voir ce qui t’attend lorsque nous serons revenues au château !

-     [Irina] Une bonne leçon, c’est tout ce qu’elle mérite !  

 

 

Par Béatrice - Publié dans : Pony Boy - Communauté : Soumission et appartenance
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Lundi 6 février 1 06 /02 /Fév 06:06

BR FV 37 01 Chaperon rouge1Dès qu’elles font leur apparition dans l’encadrement du grand salon, la Comtesse Rimanska et Lady Alexandra sont accueillies par un concert d’exclamations. Vous voilà enfin ! Nous vous cherchions partout ! Vous nous manquiez ! Où aviez-vous donc disparu ? Les deux femmes se contentent de répondre par des sourires énigmatiques. La visite des « écuries » n’est pas un sujet que l’on peut aborder devant tout le monde. Seules quelques initiées sont au courant et les étalons, pour leur part, sont tenus au silence le plus strict. Ils savent ce qu’ils encourent s’il leur prenait l’audace de trahir le secret.

- Béatrice se sentait un peu fatiguée. Un bon bol d’air lui a fait le plus grand bien !

Cet aveu n’est qu’un demi-mensonge. Pimpante et gracile, la soubrette, tenue en laisse par sa maîtresse, a repris des couleurs. Elle offre aux regards qui l’observent la fraîcheBR FV 37 02 Petit-four12ur recouvrée de ses dix-neuf ans. Rougies au contact du froid du parc, ses pommettes et ses petites fesses lui donnent l’allure mutine et charmante d’une écolière prise en faute. Le petit chaperon rouge revisité par Luc Besson pour le N° 5 de Chanel. Lever de soleil sur un jardin d’innocence. L’air de ne pas y toucher. Le grand jeu. Tout y est. Y compris les battements de cils, façon biche apeurée. AlexBR FV 37 03 Champagneandra adore. Qui pourrait s’imaginer en l’observant, timide et empruntée, qu’il y a à peine un quart d’heure encore, à quelques centaines de mètres de là, elle était en train de pomper avec frénésie le dard monstrueux d’un des plus beaux pur-sang d’Irina ?

En attendant, il est minuit passé et la fête continue à battre son plein. Quelque part, comme dans un écho assourdi, on entend sauter des bouchons de champagne. Les esclaves de la comtesse poursuivent leur ronde sans fin entre les tables. Des petits groupes se forment ici et là. De mondaines, les conversations deviennent plus intimes. Les lumières s’adoucissent. Se tamisent. La cire commence à couler le long des chandeliers d’argent. De temps en temps, une cavalcade d’invités dégringole les escaliers en pouffant de rire. Plus haut, dans les étages, des portes se referment en grinçant. Des couples s’enlacent dans la pénBR FV 37 04 Décolletéombre des alcôves. On devine des gloussements dans les recoins obscurs des couloirs. Des petits cris aigus à l’abri des paravents. Des gémissements extatiques derrière les portes.

- Béatrice, mets-toi à quatre pattes !

Au beau milieu du grand salon, l’ordre de Lady Alexandra fuse comme un éclair. La voix est forte. Les conversations s’interrompent. Tous les regards convergent vBR FV 37 05 Lampeers la soubrette qui se trouve soudain sous le feu des projecteurs. Sa maîtresse se penche vers elle et plongeant délicatement ses doigts au creux de ses reins, en retire d’un geste théâtral le bouchon métallique terminé par un cabochon en cristal taillé qui la retenait prisonnière.

- Te voilà libérée, ma belle, je t’autorise à aller jouer !

Pas de punition ? Elle s’en tire apparemment à bon compte. Une simple impression. Mais elle ne sait pas encore ce qui l’attend. Un jeu spécial sans doute. Car dans le même temps, la comtesse Irina a pris soin de délacer par-devant les slips d’Omar et d’Ali, ses deux gardes du corps, libérant des organes énormes, congestionnés et démesurément tendus après avoir été trop longtemps comprimés.

- Amusez-vous les enfants, c’est de votre âge !

Les deux femmes s’échangent un clin d’œil en voyant disparaître la fragile silhouette de Béatrice, encadrée par la stature impressionnante des deux colosses, sculptés comBR FV 37 06 Sex25me des statues, qui lui empoignent les avant-bras.

La récréation risque de durer un certain temps. Béatrice n’est pas d’un tempérament à se lasser facilement. Plutôt du genre à en redemander. Peu importe, sa maîtresse finira bien par la retrouver. Dieu sait dans quel état !

Pour le moment, Lady Alexandra musarde et profite de queBR FV 37 07 Rosebudlques moments de liberté. Une coupe de champagne au buffet. Un petit mot au passage à ses amies Martine et Gisèle. Un arrêt devant la cheminée où brûle un grand feu de bois. Un étalon se présente et lui tend son plateau. Pyramide multicolore de fruits déguisés. La pâte d’amande brille comme une carapace bombée sous le vernis de sucre glace. Difficile de résister. Elle s’enquiert de son prénom.

- Cyrille, Madame, répond-il en plantant sans ciller son regard dans le sien.

- Eh bien, Cyrille, vous me tentez beaucoup, je ne sais pas par quoi commencer.

Dissimulée sous le plateau, la main de Lady Alexandra s’affaire à palper la paire de bourses chaudes qu’elle sent BR FV 37 08 Sex26frémir entre ses doigts et se met à masser le membre qui ne tarde pas à se redresser en grossissant. Cyrille est au comble de la confusion. Sous sa frange de cheveux blonds, Lady Alexandra le fixe et le défie. Son visage se rapproche. Ses lèvres s’entrouvrent.

- Merci, mon petit Cyrille, n’oubliez pas de revenir me voir, vos sucBR FV 37 09 Sex07reries sont délicieuses !

La suite de sa promenade lui confirme qu’elle n’est pas la seule à s’autoriser quelques privautés avec le personnel domestique.

Ici, au terme d’une manœuvre habile d’encerclement construite comme une mêlée de rugby et qui dissimule leurs gestes à la perfection, quelques invitées s’arrachent la vertu d’un jeune étalon dont on devine, entre deux épaules, le visage empourpré. Là au contraire, et devant tout le monde, deux femmes assises masturbent consciencieusement le serviteur qui se tient debout devant elles. Lorsque l’une s’arrête, l’autre lui succède immédiatement et prend le relais. Pas de temps mort. Une question de patience. Encore quelques minutes de ce régime et il sera à point. Des signes encourageants annoncent un dénouement proche. Si elles le souhaitaient, elles pourraient précipiter l’éBR FV 37 10 Milkingchéance en accélérant le rythme. Mais elles s’en garderaient bien. A vrai dire, elles ne sont pas pressées. Il est tellement plus agréable de faire durer les choses quand on tient un homme à sa merci et qu’on le sent perdre progressivement ses moyens.

Un petit tour dans les autres salles du rez-de-chaussée s’impose. Certaines invitées en reviennent de fort bonne humeur. Le buffet vaut le détour, lui signale l’une d’entre elles, la prunelle soudain étincelante. Encore faut-il le trouver. Sans doute au-delà de ce petit vestibule qu’elle ne fait que traverser BR FV 37 11 Sexet où Sacha et Igor ont été renversés sur le dossier de fauteuils en cuir, cuisses écartées, fesses offertes, pour se faire doigter par quelques mains expertes. Voilà, nous y sommes. Un buffet original, assurément. Un buffet vivant, en quelque sorte. Avec sa spécialité maison qui semble remporter un franc succès : la turlutte royale au Grand Marnier. Des étalons entièrement nus ont été alignés et attachés le long du mur. Ils ont la pointe des seins, le sexe et l’entrejambe généreusement nappés de sauce au chocolat. Plusieurs femmes s’affairent auprès d’eux, la bouche gourmande, en poussant des petits cris de contentement tandis que leurs victimes se contorsionnent tant qu’ils peuvent afin d'échapper à leurs caresses. En retrait, toque blanche dresséeBR FV 37 12 Sex06 sur le haut du crâne, le maître pâtissier s’applique, entre deux convives, à reconstituer son ouvrage en pressant sur sa poche à douille pour en extraire un rouleau torsadé sur lequel il pique au gré de sa fantaisie quelques écales d'amandes ou de noisettes.

Pas le tempBR FV 37 13 Sex02s de s’arrêter. Ce sera pour plus tard. Elle entrouvre la porte d’un boudoir et repère enfin sa soubrette. Visiblement, celle-ci s’apprête à passer des moments très agréables en compagnie d’une cohorte d’étalons impatients de donner l’assaut.

Deux femmes l’ont installée confortablement dans un fauteuil pour la préparer à honorer ces messieurs. La première a mouillé son index et stimule par des mouvements délicats et circulaires la lente éclosion du pistil. Le geste est sensuel et régulier. Celui d’une femme qui caresse comme elle aimerait être caressée. Béatrice sent son sexe se gonfler. L’autre femme, sur les conseils de la première, se joint à elle. Leurs doigts butinent, vont et viennent, s’attardent, écartent les lèvres, plongent avec délice, parcourent la fente nacrée, accélèrent le rythme. Une fine rosée commence à perler. Ce sont maintenant leurs lèvres qui prennent le relais. QuBR FV 37 14 Sex09i s’introduisent, lèchent, titillent, suçotent, aspirent. Béatrice sent une douce chaleur l’envahir. Ses yeux brillent. De ses deux mains, elle exagère l’ouverture de sa fente en tirant sur les bords afin de pouvoir libérer le relief de son bourgeon de chair, indifférente à l’impudeur exquise de cette exhibition et poussée par le désir incontrôlable de s’offrir sans retenue pour être prise tout entière.

- La voilà prêtBR FV 37 15 Sex10e, à vous de jouer, messieurs !  

Les femmes se retirent. Les étalons vont pouvoir entrer en scène. Le spectacle auquel ils viennent d’assister les a mis dans tous leurs états. C’est à peine s’ils peuvent encore se maîtriser. Le premier, Ivan, fait signe à Béatrice de se relever et de se pencher en avant, la tête en bas, les mains serrées autour des chevilles. Entre ses jambes écartées, la soubrette découvre une queue monstrueuse pointer vers elle, puis errer entre ses jambes en venant s’appliquer ça et là contre sa peau brûlante, comme s’il hésitait à choisir un accès plutôt qu’un autre pour la pénétrer. D’un bras, il la redresse pour qu’elle prenne appui contre le mur. Au passage, il lui caresse les seins tout en lui mordillant le dos et le cou. Puis d’une main, il écarte ses lèvres humides pour y introduire son sexe et le faire aller et venir sur toute sa longueur. Rien de plus facile. Le membre coulisse avec aisance. C’est tellement agréable que Béatrice resserre légèrement son étreinte sur le pistonBR FV 37 16 Sex11 bien huilé. La main de l’homme s’aventure par-devant sur le bourgeon de chair tendu d’excitation, qu’il titille du bout des doigts. Caresse à peine supportable. La soubrette ne peut plus retenir ses gémissements. Elle cambre les reins et contracte encore davantage ses muscles sur la tige vigoureuse qui la transperce.

- Oh oui, ouiiiii, ouiiiiiiiiiiii, encore, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Plus qu’ils ne l’accompagnent, les mouvements de son corps anBR FV 37 17 Sex12ticipent ceux de son partenaire. Une moiteur brûlante recouvre le grain de sa peau, s’insinue entre ses cuisses, perle au creux de ses reins. Si elle était encore en mesure de parler, elle le supplierait de la prendre sur-le-champ. Mais c’est à lui de décider. Et l’heure n’est pas encore venue. Va-et-vient incessants. Le membre grossit au fur et à mesure. S’empale de tout son long Avant de ressortir. Et de recommencer. Tandis que par-devant, l’attouchement devient insoutenable. Commencer par jouir de son plaisir avant de jouir soi-même. La combler au-delà de ce qu’elle attend. L’observer s’embraser tout entière. L’entendre s’abandonner sans retenue.

Il la pénètre longuement, puissamment. Ses mains ont pris possession de ses seins gonflés qu’il tient entre ses paumes en même temps qu’il en pince les pointes dressées. La cadence s’accélère. Elle se met à hurler de plaisir. Un tonnerre de feu gronde dans son ventre. Son corps est parcouru par des tressaillements incontrôlables. Un cri déchirant transperce le silence. Ivan accentue la cadence puis se retire et se met à jouir à longs jets. Le bas du dos de Béatrice est aspergé d’un liquide laiteux qui s’écoule entre ses reins et ruisselle, plus bas, entre ses lèvres intimes.

Par Béatrice - Publié dans : Soumission - Communauté : Soumission et appartenance
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Mardi 6 mars 2 06 /03 /Mars 06:00

BR FV 38 01 TrotDécidément, le réveillon chez la comtesse Rimanska est une réussite totale. Les invités passent une excellente soirée. Le thème inédit du bonheur dans l’esclavage libère les imaginations et donne lieu à une sorte de défoulement collectif. Ce vent de folie n’est pas dû au hasard. Tout a été minutieusement pensé et organisé dans cette intention. Le décor grandiose. L’arrivée à la lueur des torches. La quasi-nudité des serveurs. Le luxe des salons. L’intimité des alcôves. La richesse des compositions florales. Le sillage entêtant des parfums. L’opulence des buffets. La finesse des vins.

En dépit de l’heure avancée, les petits jeux privés qui se déroulent maintenant ici ou là un peu partout dans le château sont un plaisir pour celles et ceux qui les vivent ou qui se contentBR FV 38 02 Intérieurent de les observer. La tension monte. Elle est presque palpable. Le château devient progressivement un gigantesque lupanar. Mais un lupanar distingué. Pour hôtes de marque qui savent se tenir. Des esthètes qui privilégient le raffinement dans la recherche du plaisir. Les salles de réception, les chambres, les vestibules, les escaliers, l’office, résonnent de halètements, d’éclats de rire, de gémissements, d’exclamations, de gloussements, de hurlements de joie ou d’extase. On s’amuse follement à tous les étages.

La dernière fois que Lady Alexandra a entrevu Béatrice, c’était il y a plus d’une demi-heure, dans un petit boudoir, aux prises avec une dizaine d’étaloBR FV 38 03 BMont orgueil001ns solidement membrés qui avaient entrepris de l’enfiler tour à tour en levrette, et qui attendaient impatiemment leur tour, à la queue leu leu. Grâce à un entraînement régulier, la petite semblait supporter facilement l’exercice. Sa maîtresse aurait été curieuse de vérifier si elle tenait la distance. Mais apparemment, il est trop tard. La partie est maintenant terminée. La soubrette a disparu. Ses partenaires aussi.

A leur place, elle trouve deux invitées en galante compagnie. Pour être plus à l’aise, celles-ci n’ont gardé sur elles que leurs bas noirs à couture et leurs porte-jarretelles. Deux étalons, Apollos et Ladislas, au nombre des préférés de la comtesse, sont allongés suBR FV 38 04 Mistress01r le dos sur des banquettes étroites et les deux femmes sont assises à califourchon sur leur corps hâlé, les jambes pendantes de part et d’autre. Quoi de plus naturel pour des étalons que d’être montés. L’une des invitées, constatant la présence d’Alexandra, descend de « cheval » et l’invite à la remplacer. Une occasion unique. Ils sont dressés pour cela. Des sensations difficiles à décrire. Le mieux serait qu’elle puisse en juger par elle-même.

- Vous allez être étonnée… ces messieurs font preuve d’une vigueur… et d’une résistance… étonnantes !

Lady Alexandra la remercie. Elle n’avait pas précisément envisagé de jouer un rôleBR FV 38 05 Naked man actif dans la soirée mais l’occasion est effectivement trop belle. Il y a de quoi se laisser tenter. Elle se défait rapidement de son smoking, sous lequel elle est entièrement nue, et enfourche Apollos solidement attaché à sa banquette. Dans l’immédiat, le plus important est de lui faire passer un message simple : c’est elle qui va tenir les rênes, il n’aura qu’à obéir, un point, c’est tout.

Et pour se faire bien comprendre, elle va commencer par le préparer à sa manière, comme elle adore le faire, en lui enserrant étroitement le visage entre ses cuisses, plaquant sa vulve contre son nez et sa bouche afin qu’il s’imprègne de son intimité et qu’il s’étourdisse progressivement de son odeur musqué. S’il renâcle, elle saura lui pincer le nez jusqu’à ce qu’il finisse par introduire bien doBR FV 38 06 Mistress02cilement sa langue entre ses petites lèvres. Quelques minutes de ce régime et il sera entièrement en son pouvoir.

Il ne lui reste plus qu’à s’empaler d’un trait sur son sexe dressé. Elle le fixe du regard, les yeux pétillants, enchantée de pouvoir s'asseoir sur lui et de l'immobiliser de tout son poids afin de prendre le contrôle des opérations. Au pas d’abord, à une allure plus vive tout à l’heure, quand il sera suffisamment échauffé et qu’ils se seront habitués l'un à l'autre. Coït passif pour l'homme. Chevauchée fantastique pour sa partenaire. Elle va lui faire découvrir la douce étreinte de son étau de velours.

En fine cavaliBR FV 38 07 BMontorgueil005ère, elle commence par le trot assis. Cette allure, privilégiée en dressage, facilite une relation intime avec sa monture. Le tenant prisonnier entre ses jambes, elle dose à sa convenance le rythme et la profondeur de la pénétration par les ondulations de son bassin. Elle varie les angles afin d’intensifier les sensations qui stimulent les zones les plus secrètes de son corps. Frottement du clitoris sur le pubis de son partenaire. Contractions lentes er régulières de ses muscles intimes. La verge est serrée, massée par son vagin. Rien ne lui est plus agréable que de contrôler la montée de son plaisir et de celui de sa monture.   BR FV 38 08 Mistress03

Quand elle le sent bien raide, elle enchaîne sur un trot enlevé, se levant en prenant appui sur ses étriers un temps sur deux. La voilà maintenant en équilibre, décollée, le buste légèrement penché en avant, puis elle se plaque à nouveau sur son partenaire en le pénétrant sur toute sa longueur. Tension des muscles abdominaux, resserrement du périnée autour du membre qui se met à coulisser à la perfection comme un piston bien graissé. Elle se soulève à nouveau… se rassoit… se soulève… se rassoit…

En dessous d’BR FV 38 09 BMontorgueil006elle, Apollos gémit, dans un profond désarroi. L'initiative lui échappe totalement. Sa cavalière mène la danse. C'est elle qui finira par avoir le dernier mot. Alors, sûre de son triomphe à venir, elle peut prendre tout son temps pour le fatiguer, l'exacerber, le narguer. Lui offrir le spectacle d'une poitrine arrogante. Des seins superbes. Fermes. Épanouis. Qui montent et qui descendent en cadence. Et que, les poignets immobilisés par des bracelets de cuir, il enrage de ne pas pouvoir toucher, caresser, pétrir entre ses doigts.

Pendant ce temps, sur l’autre banquette, la seconde invitée chevauche Ladislas. Les deux femmes, en guidant lBR FV 38 10 Mistress04eurs montures dans la même direction, donnent l’impression de cheminer de concert sur le chemin sablonneux d’un sous-bois imaginaire. Elles s’encouragent mutuellement de la voix et du regard. Le rythme de l’une se communique à l’autre, comme deux cavalières inséparables qui auraient pris le parti d’évoluer à la même hauteur, quels que soient les accidents du terrain. La femme s’aide des muscles de ses cuisses pour se dresser et redescendre sur le pénis de Ladislas, un temps sur deux, comme le fait sa compagne. Sur des montures aussi bien dressées, le trot monté est vraiment l’allure idéale. Les deux femmes ralentissent ou accélèrent à l’BR FV 38 11 Nudeunisson. Un sourire éclatant éclaire leurs visages. Sous elle, au supplice, Apollos et Ladislas n’en peuvent mais. Les cuisses gainées de noir resserrent leur étreinte. Montent et descendent indéfiniment comme des chevaux de manège. Compriment leurs testicules. Pilonnent sans relâche leur membre à vif.

Ils sont à deux doigts de succomber. Mais rien n’est encore joué. La course n’est pas finie. Chacune des deux femmes se fait fort de couper la ligne d’arrivée la première. Le train s’accélère. Les concurrentes sont au coude à coude à la sortie du dernier virage. Chacune excite sa monture et l’aiguillonne par quelqBR FV 38 12 Mistress05ues coups de cravache bien placés. Le visage écarlate, Apollos bande tous ses muscles et pousse un grand cri le premier. Lady Alexandra a fini par l’emporter d’une courte tête. Elle ralentit le rythme, se penche sur le côté pour flatter l’encolure du gagnant et se redresse en signe de victoire. Le résultat est logique. Sa rivale s’est montrée pugnace jusqu’au bout mais elle n’avait ni son expérience ni son talent de finisseuse. Tandis qu’on enveloppe dans une couverture Apollos tout ruisselant de sueur pour le reconduire au paddock, une flûte de champagne aide opportunément Lady Alexandra BR FV 38 13 Fucking01à se remettre de ses émotions. Une pause bienvenue avant de repartir à la recherche de sa soubrette.

Peut-être est-elle ici, dans cet élégant petit salon au plafond à moulures de rocailles et où les rideaux on été soigneusement tirés. Il faut d’abord s’habituer à la pénombre car le lieu n’est éclairé que par deux chandeliers posés sur le manteau de la cheminée, de chaque côté d’un immense miroir. Silence feutré. Quelques gémissements sourds à intervalles réguliers. Ils viennent des quatre angles de la pièce où des étalons ont été attachés debout, chevilles et poignets liés autour d’une colonnBR FV 38 14 Face sitting01e. Les pauvres sont bâillonnés. On leur a laissé leur string ouvert à l’entrejambe, qui fait ressortir leur membre tendu à l’horizontale et décalotté pour l’occasion, de façon à les exciter encore davantage. La source de leurs tourments n’est pas pour autant apparente. Elle se situe dans leur dos. Car chaque colonne est équipée d’un godemiché réglable dont la hauteur a été méthodiquement ajustée de façon à s’enfoncer au creux de leurs reins, au plus profond de leur intimité. Empalés par leur propre poids, ce qui multiplie leurs souffrances, les jeunes éphèbes se débattent et se contorsionnent sur la tige qui les transperce en essayant de se dresser sur la pointe des pieds. Face à eux et réunies au centreBR FV 38 15 Fucking02 de la pièce, quatre invitées sont assises dans des fauteuils orientés de biais vers les angles, chacune faisant face individuellement à son partenaire. Pas de contact physique. Juste un espace d’à peine quelques mètres les sépare. Le jeu se pratique à distance et sans parler. Un divertissement purement cérébral, à base de séduction et de provocation. A cet exercice-là, plusieurs femmes se montrent particulièrement adroites. Lady Alexandra les observe.

L’une d’entre elles a largement relevé ses cBR FV 38 16 Face sitting02uisses de part et d’autre sur les extrémités des accoudoirs et a glissé sa main dans sa petite culotte en tulle pour se caresser. Ses yeux brillent. Si les consignes ne l’interdisaient pas, elle se lèverait et viendrait faire partager à son partenaire le parfum puissant qui imprègne ses doigts. Elle se contente de le regarder bien en face et de lui sourire dans un silence chargé des messages les plus fous. Il lui plaît énormément. Son regard descend lentement, s’arrête au niveau de l’entrejambe, manifeste un temps de surprise et remonte, encore plus enflammé. C’est la première fois qu’elle découvre un tel engin. Elle se réjouit à l’avance d’en profiter. Elle lui prouvera combien elle sait se montrer câline et sensuelle. Elle ne pouvait pas imaginer qu’il serait aussi sensible à son charme. Grâce à elle, elle le lui promet, il va BR FV 38 17 Naked manaccéder au paradis des délices. Elle se fait fort de porter son plaisir jusqu’à l’incandescence. Ce face à face muet produit des effets immédiats. Le sexe de l’étalon se dresse à la verticale. La grosse veine en relief qui le sillonne sur toute sa longueur se gonfle. Son gland violacé est prêt à éclater.

Dans l’angle opposé, un autre étalon souffre apparemment le même martyre. La femme qui lui fait face a commencé par se déshabiller devant lui. Lentement. Progressivement. Lascivement. Entièrement. Sans le quitter non plus des yeux. Et sans cesser de sourire. Un exercice de professionnelle. Olga Kalachnikov, Capsula Popo ou Bonita Palladium ne feraient pas mieux. D’une pichenette habile du bout du pied, elle rattrape sa petite culotte tombée autour de ses chevilles. Légère et transparente comme un nuage de poudre. Concentré pervers d’effluves parfumés qu’elle vient plaquer contreBR FV 38 18 Face sitting03 les narines de son partenaire avant de suspendre ces quelques grammes d’intimité comme à un portemanteau sur la verge raidie désespérément braquée vers elle. La voilà dans le plus simple appareil, resplendissante, qui tourne autour de lui. Pour capter son regard. Aiguillonner ses sens. L’engourdir. L’hypnotiser. L’emprisonner dans sa toile. Lui faire perdre la raison. Elle se caresse les seins. Leurs pointes sont dressées. Ses doigts s’aventurent plus bas, aux confins d’une oasis secrète qui brille entre les palmes. L’étalon n’en peut plus. Sa tête lui tourne. Des grains de lumière éclatants se mettent à tournoyer sous ses paupières. Il finit par s’abandonner. Une déflagration puissante jaillit de son membre comme un jet d’eau au centre d’une fontaine, et vient retomber à ses pieds. La femme exulte. Des quatre invitées, c’est elle qui a été la plus rapide.

- Vous avez vu, sans les mains !

Les trois autres l’observent avec envie. Elles ne devraient pas tarder à obtenir le même résultat. Une question de minutes. Toute résistance est vaine. Ils finiront par céder. Lady Alexandra ne manquerait pour rien au monde le jaillissement imminent des autres fontaines. Les grandes eaux de Versailles. Pendant que quelque part, Béatrice s’amuse. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent…

 

 

Par Béatrice - Publié dans : Soumission - Communauté : Soumission et appartenance
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Vendredi 6 avril 5 06 /04 /Avr 06:00

BR FV 39 01 Man01Lady Alexandra se présente devant la porte du petit salon attenant, gardé par deux esclaves au garde-à-vous qui s’effacent pour la laisser entrer. Sans doute le salon de peinture, avec sa mosaïque de tableautins du XVIIIème siècle représentant des petits chérubins fessus surpris dans leur sommeil, des scènes galantes, des jeunes femmes alanguies, des idylles paysannes ou des allégories antiques. Adonis recueilli par les nymphes. Aphrodite à sa toilette. On oublierait presque que ce décor intimiste accueille un spectacle inattendu. Une séance de dressage à n’en pas douter, BR FV 39 02 Intérieurà laquelle ont été conviées quelques invitées, assises au premier rang, silencieuses. Devant elles, sur une estrade couverte d’un tapis rouge écarlate, Tania, les doigts crispés sur sa cravache, courbe celle-ci pour en vérifier la flexibilité et la fait siffler dans l’air surchauffé.

Tania est une femme de grande taille. Accentuant la sévérité de ses traits, ses cheveux noir corbeau, lissés et tressés en manche de fouet sur le sommet du crâne, s’arquent en queue de cheval jusqu’au bas de son dos. Sa silhouette est emprisonnée dans un corset de satin trompe-l’œil, couleur chair, très « muglérien », qui exagère la courbe de ses hanches et la forme obus de ses seins opulents. Elle porBR FV 39 03 Tania03te des bas noirs, des chaussures à talons aiguilles et des gants d’opéra. Tania est l’assistante personnelle de la comtesse. Celle sur laquelle cette dernière se repose entièrement pour maintenir à son niveau d’excellence la renommée des pur-sang de Hedley. Un travail quotidien, pointilleux. Qui exige d’elle une disponibilité permanente afin de pouvoir intervenir à la moindre faute : un moment d’inattention, un regard indiscret, un propos déplacé, un geste maladroit, un sourire malvenu.

En l’espèce, le coupable s’appelle Wladimir. Son défautBR FV 39 04 Man02 à lui, c’est de vouloir toujours trop bien faire. Un perfectionniste. Sans doute par manie de se mettre en valeur. Pour le meilleur ou pour le pire. Ce soir, ses acrobaties de garçon de café entre les tables lui ont été fatales. La comtesse Rimanska se serait bien dispensée de le voir chuter au beau milieu du grand salon dans un fracas épouvantable de flûtes brisées. Un désastre perçu comme un affront. Il a fallu en toute hâte détourner les conversations afin de ne pas gâcher la soirée. Témoin de l’incident, Tania a immédiatement entraîné le fautif à l’écart.

Le voilà suspendu à un palan qui descend du plafond, au centre de la pièce. Ses poignets sont attachés à des bracelets de cuir munis d’anneaux reliés par des crochets aux extrémités d’une longue barre métallique. UBR FV 39 05 Man03n dispositif identique équipe ses chevilles, ce qui le contraint à garder les jambes écartées. Ajoutant à son supplice, Tania lui a ligaturé les testicules à triple tour avec une cordelette rouge qu’elle a tendue au maximum vers le bas à un crochet placé au centre de la barre inférieure. Et pour couronner le tout, le palan a été remonté juste à la hauteur appropriée. Celle qui le forcera à rester dressé sur la pointe des pieds.

En revanche, il n’a même pas été nécessaire de le déshabiller entièrement car son string superbement coupé danBR FV 39 06 Man04s un latex très doux et très fin moule divinement son corps dont il découvre les formes par-derrière et par-devant. L’orifice, placé juste au bon endroit pour laisser passer les bourses et le pénis, présente l’avantage d’enserrer légèrement l’ensemble à la base comme un bracelet élastique, de telle sorte qu’il excite son désir en même temps qu’il contribue à le maintenir. C’est une idée de la comtesse Irina. Elle en est très contente. Tous ses étalons portent cette tenue les jours de réception. Le contraste des sensations entre le latex et les zones dénudées procure à celui qui le porte des sensations stimulantes. Il n’est que d’observer Wladimir pour le constater.

Celui-ci ne le sait pas encore mais Tania a décidé de le cingler de cinquante BR FV 39 07coups, la quantité habituellement réservée aux fautes les plus graves. Celle qui marque suffisamment les corps et les esprits. Les pur-sang sont fragiles mais ils ont une mémoire infaillible. Wladimir saura retenir la leçon. Tania est experte dans le maniement de la cravache. La méthode russe. Elle est à bonne école. C’est la comtesse qui la lui a enseignée. Elle lève le manche très haut, puis s’abandonnant à une fureur froide, frappe à la volée avec une précision meurtrière. Le cuir crisse et siffle. Wladimir doit compter.BR FV 39 08 R60 Sa gorge se noue. On l’entend émettre un son étranglé. Son corps se crispe et s’arc-boute tout à la fois de douleur et de plaisir. Les coups le font tressaillir. La corde qui lui enserre les testicules se tend davantage à chacun de ses mouvements. Parfois même, dans une tentative désespérée pour échapper à la morsure, il se met à pivoter sur lui-même et s’expose par-devant. Tania continue imperturbable. La cravache s’abat alors sur ses cuisses et sur son sexe. Il hurle de douleur tandis que les invitées, ravies de pouvoir contempler ce bal étalon de face, marquent leur contentement par des effusions de joie. Lady Alexandra, qui les envie, les laisse à leur distraction et referme la porte.

- Excusez-moi, vous n’auriez pas vu Béatrice ?  

La questionBR FV 39 09 Man09 posée à la cantonade s’adresse aux occupants du salon voisin, le salon de musique, avec ses lambris de chêne sculpté représentant des guirlandes d’instruments entrelacés et son clavecin en bois peint dans une subtile alliance de tons passés, sur lequel un petit marquis poudré fait ruisseler les notes cristallines d’une sonate de Scarlatti. Savoir rester élégant dans la débauche. Précieux dans le libertinage. Brillant dans la luxure.

La musique est présente mais les esprits sont ailleurs. Ces dames n’ont d’yeux que pour un certain Vincent, l’esclave de l’une d’entre elles, auquel elles semblent vouloir réserver un traitement spécial. Il est là, à quatre pattes à leurs pieds. Une femme a raBR FV 39 10 Sex04mené son pénis le plus possible en arrière entre ses cuisses, le gland tourné vers le sol. Elle est en train de le traire énergiquement. On croirait voir une fermière sur son tabouret pressant le pis de sa laitière. Sa complice se tient à côté d’elle, un verre à la main, prête à recueillir la précieuse semence. Le flux est irrégulier mais abondant. Le niveau monte petit à petit. Elles n’arrêteront que lorsque le verre sera rempli à ras bord. Avant de lui faire boire de gré ou de force, au besoin en lui pinçant le nez, ce breuvage encore chaud, à la couleur blanchâtre, au goût acre et à la texture gluante. Jusqu’à la dernière goutte. Il l’aura bien mérité. Après l’effort, le réconfort !  

Ensuite, elles l’ontBR FV 39 11 Sex05 forcé à rester à quatre pattes et à monter sur un petit podium. Voilà maintenant une demi-heure que le pauvre est livré aux plus membrés des étalons de la comtesse. Il grimace de douleur, ce qui a l’air de les amuser beaucoup. A la vérité, elles n’ont eu que l’embarras du choix pour désigner ses bourreaux. Il a simplement fallu qu’elles se mettent d’accord sur la queue la plus épaisse, les bourses les plus grosses. Elles ont mesuré, palpé, soupesé, comparé. Et comme l’exercice était agréable, elles ont pris tout leur temps pour en sélectionner finaleBR FV 39 12 Man10ment quatre. Répartis en deux équipes de deux. La seconde se tient prête à assurer la relève.

En attendant, Vincent subit par-derrière les assauts répétés de Fédor qui le tient fermement par les hanches. Après lui avoir écarté les fesses à pleines mains, l’introduction, brutale, lui a laissé échapper un cri de douleur. Un véritable déchirement. Le petit marquis, exaspéré, a levé les yeux au ciel, poussé un gros soupir et failli arrêter de jouer. Les femmes ont éclaté de rire et ont repris leurs commentaires :

- Pour une fois que les rôles sont inversés !

- Non mais, regardez-moi ça, Monsieur fait des manières ! Il va pourtant bien falloir qu’il s’habitue !  

- Quand je pense que les hommes nous reprochent d’être trop douillettes !

- Il aurait peut-être préféré se faire « féminiser » avec un gode-ceinture !

- Continue, Fédor, bourre-le à fond ! A fond, tu m’as compris ? C’est bien, ressBR FV 39 13 Man11ors … oui, complètement … voilà … rentre à nouveau … et enfile-le jusqu’au bout… je veux entendre tes couilles ballotter contre ses fesses ! Et toi, pendant ce temps-là, tais-toi, on ne parle pas la bouche pleine !

La bouche pleine ! Le terme est imagé mais il dit bien ce qu’il veut dire. Car par-devant, Vincent est contraint de sucer un autre pénis monstrueux qui va et vient entre ses lèvres. C’est à peine s’il peut respirer. Les coups de boutoir qui martèlent le creux de ses reins le projettent en avant, lui écrasent le nez contre le bas-veBR FV 39 14 Man12ntre de celui qui lui fait face et l’obligent à engloutir son membre énorme au plus profond de sa gorge. La cadence s’accentue. Par-devant, l’étalon le tient par la tête et ne relâche pas son étreinte. Lady Alexandra observe la scène avec d’autant plus d’attention qu’elle vient de reconnaître sa soubrette allongée sur le dos, en pleine action, entre les jambes de Vincent. Ses yeux suivent attentivement ses faits et gestes. Le résultat de longues heures de dressage et de patience. Béatrice est peut-être meilleure suceuse quand elle est seule aux commandes mais elle a fait d’incontestables progrès en « musique de chambre ». Elle affectionne de plus en plus de jouer en trio depuis qu’elle a découvert BR FV 39 15 Man13la complicité qui anime les « musiciens » entre eux. Sa main malaxe les testicules tandis que ses lèvres embouchent goulûment le sexe turgescent. Elle adapte l’intensité de ses caresses à celle de ses deux autres partenaires, appliquée à respecter la mesure dans les passages lents ou rapides et à terminer sur un accord parfait, au terme d’un final éblouissant.

Une courte pause pour changer les montures et une nouvelle équipe, fringante, se dispose à prendre le relais.

- Soyez gentille, Alexandra, ne l’emmenez pas tout de suite, nous avons encore besoin d’elle !   BR FV 39 16 Man14

Lady Alexandra acquiesce sans se faire prier. Partir maintenant serait une faute de goût. Il est tout à son honneur que les mérites de sa domestique soient reconnus et appréciés. Elle a su l’endurcir. Ce n’est pas tout de même pas à la deuxième ou à la troisième bite que la petite va se mettre à caler. Et puis, elle n’est pas mécontente de laisser le jeune Vincent à son triste sort. Il ne sera pas venu pour rien, lui non plus. Qu’à cela ne tienne, elle repassera chercher sa soubrette un peu plus tard.

En attendant, elle irait bien se restaurer au buffet. Et se désaltérer. Elle adore lBR FV 39 17 Man15e champagne. Le meilleur. Encore faut-il retrouver le chemin. Enfilade de couloirs. De vestibules. De salons. Partout des gloussements, des cris effarouchés, des protestations molles, des soupirs de ravissement. Elle s’arrête un instant. Dans un recoin, une femme assise dans un fauteuil cabriolet discute avec sa voisine. A ses pieds, son esclave allongé sur le dos se prête à ses caprices. Du bout pointu et dur de ses escarpins rouges, elle agace son périnée par des petits coups répétés depuis la base de ses parties génitales jusqu’à l’entrée de son petit œillet. L’esclave pousse des gémissements qu’elle interprète comme des signes de plaisir. Elle en profite pour peser de tout son poids sur ses testicules avec ses talons aiguilles. L’homme est subitement pris d’une forte érection. Sa voisine a enlevé ses chaussures et referme maintenant ses pieds autour du sexe dressé, enserrant la hampe sur toute sa longueur. Un mouvement de haut en bas a vite fait de dégager l’extrémité de son pénis. Ses orteils lui tapotent le gland tandis que ses talons lui malaxent les bourses. Il crie de plaisir. Un parfum musqué se répand. Mélange de fragrances intimes, de sueur et de relents de cuir. Parfois, dans l’ardeur qu’elle met à pétrir ainsi sa verge, un de ses ongles la griffe, et la douleur qui en résulte ajoute encore à son excitation.

 

 

Par Béatrice - Publié dans : Domination - Communauté : Soumission et appartenance
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  • : Béatrice ou l'éducation d'une jeune soubrette
  • : Quelques épisodes marquants de la vie de Béatrice, jeune soubrette débutante, au service de Lady Alexandra, son implacable maîtresse.
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  • : 05/02/2009

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