Il n’y avait pas que les sciences naturelles qui rebutaient Josie. Celle-ci éprouvait un dégoût similaire pour les mathématiques et avait décidé une fois
pour toutes qu’elle n’y comprendrait rien. Les lettres, oui, les chiffres, non. Le blocage complet. Libre à ses camarades d’écouter si elles éprouvaient du plaisir à manier des formules
ésotériques et des concepts abstraits. Pour sa part, elle se résignait difficilement à attendre la fin des cours. Dans la meilleure des hypothèses, elle se contentait de ronger son frein en
dessinant en silence dans son coin. Mais la plupart du temps, son humeur badine la conduisait à organiser des jeux variés où les batailles de boulettes de papier et les jets de gommes occupaient
une place prépondérante. Elle excellait également dans l’imitation des cris d’animaux - celui du coq en particulier - lorsque le professeur avait le dos tourné.
Le professeur en question était Helen Harper, une femme un peu plus âgée que sa collègue Rosemary Barton et qui se dévouait à son
métier avec une totale abnégation, comme animée par une sorte de mission divine exaltant les vertus de l’effort, les bienfaits de la
discipline et la réputation de l’établissement dans lequel
elle avait l’honneur d’enseigner. Miss Harper savait parfaitement à quoi s’en tenir avec Josie. Elle exerçait sur elle un contrôle étroit, une surveillance de tous les instants, bien décidée à
garder la situation en mains quelles que soient les circonstances.
Elle l’avait installée au premier rang de la classe, au milieu, juste d
evant l’estrade, de façon à pouvoir épier le moindre de ses
faits et gestes et à intervenir sur-le-champ dés qu’il le fallait. Josie avait beau le savoir, emportée par ses jeux, elle se laissait toujours surprendre. Miss Harper déboulait alors du fond de
la classe et fondait sur elle par-derrière tel un oiseau de proie. Avec Josie, il était vain de se borner à élever la voix. Les remontrances ou les menaces demeuraient sans effet. Seule la
manière forte semblait encore rencontrer quelque succès.
Sans préambule, elle lui donnait alors l’ordre de poser immédiatement son stylo, de refermer son cahier, de se lever sans quitter sa
place et de retirer sa veste d’uniforme. Une veste en
flanelle grise ourlée d’un galon violet et ornée de l’écusson étincelant du collège.
- En position, Mademoiselle, dépêchez-vous !
Josie n’avait pas besoin qu’on lui en dise davantage. La position en question consistait à se courber en avant, à plaquer le buste sur
le plat du bureau de façon à faire ressortir ses reins le plus haut possible et à laisser pendre ses bras par-devant. La vision directe de ce qui allait se produire alors lui échappa
it totalement mais à vrai dire, elle n’y faisait plus guère attention. Le refrain de la chanson était connu. Elle avait accumulé suffisamment
d’expérience dans ce domaine pour savoir à quoi s’en tenir. Un silence sépulcral enveloppait soudainement la pièce. Miss Harper savourait longuement cet instant. La partie était gagnée d’avance.
Les élèves ne pouvaient que se rendre à l’évidence : c’est à elle et à elle seule que reviendrait le dernier mot.
Et c’est bien comme cela qu’elle entendait procéder. La suite des événements lui appartenait. Une question d’habitude. Elle relevait
soigneusement la jupe d’uniforme à larges plis afin de dégager les fesses moulées dans une ravissante petite culotte. La petite culotte réglementaire, haute et en coton blanc. Humilier avant de
punir. Ne pas se contenter de la douleur physique. Penser surtout à mortifier la coupable. A faire naître en elle un sentiment de honte. Il fallait d’abord l’exhiber en petite tenue, sans défense
et offerte. Dévoiler son intimité. Offenser sa pudeur. Provoquer
les moqueries de ses camarades. L’écouter protester. La contempler en train de se trémousser en vain et de tortiller son petit derrière dans l’angoisse
insupportable de la correction imminente. Faire durer son attente. Observer ses joues rosir et ses yeux se voiler. Patienter encore quelques instants. Suivre le liseré de ses
doigts effilés et glacials, à l’endroit précis
où l’élastique comprime la chair rebondie, jusqu’à ce que la peau nue se mette à frissonner. Puis d’un geste sec, remonter la petite culotte vers le haut afin d’exposer le plus possible les
rondeurs potelées.
La punition pouvait alors commencer. Dès le premier coup, les élèves pouvaient facilement identifier l’instrument. Ils n’avaient guère
de mérite. Tout le monde au collège connaissait les goûts de Miss Harper, sa prédilection pour la règle plate en bois - the house ruler - qui lui servait à de multiples usages, la plupart du
temps pacifiques, pour désigner une formule au tableau ou pour réveiller la classe d’une pétarade retentissante le long des colonnes du radiateur quand son auditoire montrait des signes
d’inattenti
on. Détourné de son
usage commun et appliqué aux punitions, elle trouvait qu’il s’agissait là de l’instrument idéal, long, flexible, léger, sonore, plus percutant que la main, sans toutefois se montrer trop
douloureux, mais particulièrement bien adapté aux rondeurs adolescentes dont il épousait les courbes à la perfection.
A un rythme régulier, sans précipitation, en dosant l'intensité
des coups et en alternant les points d'impact, la règle s'élevait en
sifflant puis retombait sur les fesses de Josie. Celle-ci les contractait sous l'effet de la peur puis les relâchait avant de les crisper à nouveau en prévision du coup suivant. Miss Harper
prenait bien garde de ne jamais frapper deux fois au même endroit. Elle imposait à ses élèves de compter chaque coup à haute voix, les rendant ainsi, par leur participation, complices de leur
punition en la réclamant. La perversion consistait bien sûr à interpréter ce consentement implicite comme une invitation à poursuivre indéfiniment l'exercice en laissant planer l'incertitude sur
la fin de l’épreuve. Elle se permettait même d’y ajouter une touche de raffinement supplémentaire en reprenant la punition depuis le début lorsqu’elles commettaient la moindre erreur.
Après une vingtaine de coups, le professeur s’accordait habituellement une pause qu’il mettait à profit pour frotter et pincer les
courbes de son élève afin d’évaluer le degré de chaleur qui s’en dégageait à travers le tissu. La toute pre
mière fois, les élèves pensaient que leur épreuve s’arrêtait là.
Secrètement satisfaites de s’en sortir à si bon compte, elles s’apprêtaient à se relever lorsque Miss Harper les rappelait à l’ordre et les contraignait à rester penchées en leur expliquant d’une
voix enjouée qu’il ne s’agissait là que des préliminaires (« just a warm-up, my dear ! »). Que le plus douloureux était encore à v
enir. Le plus humiliant aussi, car Miss Harper saisissait
alors des deux mains les bords de la petite culotte blanche et d’un geste définitif abaissait celle-ci à mi-cuisses. Après avoir testé toutes les nuances du rose, les fesses de la victime
n’allaient pas tarder à s’enflammer comme des pivoines, puis à virer progressivement du vermeil au rouge écarlate.
Nouvelle attente interminable. Miss Harper rectifiait la position de son élève, qui devait cambrer davantage les reins en arrière et
écarter impudiquement les cuisses afin que ses camarades ne ratent aucun détail du spectacle. Elle reculait alors d’un pas pour reprendre sa position tout en défiant la classe de ses yeux
pétillants. Une nouvelle série allait commencer. A cet instant, comme sa collègue Rosemary Barton, elle éprouvait une sorte de plaisir pervers, incontrôlable. A conforter son image de professeur
autoritaire. A insuffler sournoisement un vent de terreur entre les ra
ngs. A combler peut-être en elle des frustrations plus secrètes. Rien ne la réjouissait autant intérieurement que de punir et d’humilier. Les élèves
observaient la scène avec une extrême attention, partagées entre la crainte de devoir se trouver un jour à la place de leur cama
rade, la satisfaction d’échapper momentanément à la peine, et la
bonne conscience de voir la plus dissipée d’entre elles payer pour toutes les autres.
- Allons, allons, Mademoiselle, un peu de tenue s’il vous plaît, nous ne sommes pas en France !
Les yeux embués de larmes, Josie ne pouvait s’empêcher de trépigner et de gigoter tout en implorant grâce. Mais dans la position où elle se trouvait, ses trémoussements demeuraient sans effet. Frappée de surdité, Miss Harper continuait comme si de rien n’était. Ses coups étaient même plus rapides. Plus appuyés aussi, surtout au niveau de l’entrecuisse, là où la peau est la plus tendre.
- Oowww, owww, Ohhhh, …uh … uh … hwwww, hhhwwwww
Un large sourire illuminait maintenant son visage. Elle n'était pas du genre à se laisser impressionner par des rem
ords trop rapides ou par des promesses sans
lendemain. Et puis elle détestait les choses faites à moitié. Pour une adepte des corrections magistrales comme elle, une bonne cinquantaine de coups constituaient un minimum. Poursuivre jusqu’au
repentir total, jusqu’à la soumission absolue. Elle s’était fixée pour principe de ne jamais abandonner. Contre vents et marées, elle continua
it impitoyablement avec une régularité de métronome jusqu’à ce
que ses jeunes élèves se résignent finalement à accepter leur sort au point de renoncer à tout mouvement de défense, à s’abandonner.
Ce jour-là, elle ne put dissimuler un rictus de satisfaction quand Josie finit par éclater en sanglots, et pour célébrer sa victoire, elle continua plusieurs minutes encore à la fesser avant de se résoudre presque à regret à s’interrompre, haletante, les tempes moites et les joues congestionnées. Puis, reprenant petit à petit ses esprits, elle l’autorisa sèchement à remonter sa culotte et à renfiler sa veste.
En pleurs et occupée à éponger ses larmes, Josie vit le professeur regagner son bureau, toiser, triomphante, la classe du regard, et
extraire son carnet de notes de son tiroir pour y inscrire la punition du jour. Quand elle découvrit que c’était la deuxième de la semaine, Miss Harper eut du mal à retenir un petit rire
nerv
eux. Ce n’était pas à
elle que l’on allait rappeler le règlement intérieur du collège. En effet, le chapitre spécial consacré aux punitions prévoyait expressément que la survenance de deux sanctions dans la même
semaine entraînait ipso facto la convocation de la coupable chez la surveillante générale.
- Eh bien, Mademoiselle, à ce que je constate, vous avez gagné le gros lot, je vais vous donner un petit mot pour Mrs Whitfield, vous irez le lui porter immédiatement.
Miss Harper griffonna quelques lignes, s’interrompant à plusieurs reprises pour fixer Josie dans les yeux, comme si elle était à la recherche de l’expression la plus percutante :
- « En dépit de mes avertissements répétés, la conduite de Mademoiselle Roussel n’enregistre aucun progrès. Une correction très sévère me paraît indispensable. Je m’en remets à votre savoir-faire. Cordialement, H. Harper. »
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ducation les plus strictes étaient appliquées avec une extrême rigueur, à la grande satisfaction du corps enseignant et des parents d’élèves. A force de
pratique, les divers instruments de discipline n’avaient plus de secret pour elle. Elle en faisait collection, comme d’autres s’intéressent aux timbres-poste ou aux papillons. On la soupçonnait
même de convoquer au hasard certaines élèves dans son bureau dans le seul but d’essayer tel ou tel nouveau modèle dont elle venait de faire l’acquisition. Son heure de gloire sonnait chaque
mercredi après-midi, jour de visite hebdomadaire, lorsqu’elle exhibait à l’intention des familles quelques victimes alignées le long du mur du parloir, les fesses striées de marques
rouges.
, tremblante et la gorge serrée.
Sous sa jupe, la chaleur continuait d’irradier. Elle s’arrêta en chemin pour se frotter les fesses énergiquement afin d’en atténuer la brûlure. Dans les couloirs interminables, éclairés à
intervalles réguliers par la lumière crue des tubes de néon, le sol en linoléum brillant comme un miroir dégageait une odeur tenac
e d’encaustique et de produit d’entretien. Elle parcourut l’étage des «
petites », le long des casiers aux portes grillagées servant de vestiaires, et son enfilade de salles de classe identiques, avec leurs globes en verre dépoli descendant du plafond, leurs tableaux
noirs ornés de la date du jour inscrite à la craie et leurs cartes suspendues au mur.
rêta dans sa course. Elle releva sa jupe pour mesurer l’étendue des dégâts
et, sous prétexte de s’apitoyer, avec son air doucereux et ses manières glissantes, profita de la situation pour flatter par-devant, du bout de ses doigts glacés, le renflement de son pubis. Un
peu plus loin, à l’entrée des dortoirs, sœur Lindsey, ravie de ce tête à tête discret et fortuit, du même ton sucré de fausse compassion,
en fit autant avec plus d’insistance encore.
e la pièce, les mains dans le dos. Derrière son bureau, Mrs Whitfield avait
reculé sa chaise et tenait encore allongée en travers de ses genoux, culotte baissée, une jeune élève de quatrième qui pleurait à gros sanglots, les fesses écarlates. Celle-ci reçut l’ordre de se
relever et d’aller se mettre au coin dans l’antichambre, les mains sur la tête.
visage de la surveillante générale quand elle reconnut Josie. Celle-ci lui
tendit le petit mot de son professeur de mathématiques. Elle le lut attentivement puis lui fit signe de contourner son bureau afin de l’attirer contre elle. En même temps qu’elle la réprimandait
(« Alors, Mademoiselle, on ne tient aucun compte des observations de ses professeurs ! »), sa main erra sur ses jambes nues (« La fessée ne vous fait plus rien ? »). Elle sentit ses ongles
griffer sa peau en remontant le long de ses mollets (« La règle plate non plus ? ») et ses doigts continuer à progresser sous sa jupe (« Vous avez raison, ce n’est plus de votre âge. »), la
forçant à écarter les jambes afin de caresser à loisir la face interne de ses cuisses (« Vous êtes maintenant trop grande ! ») et, se faufilant sous l’élastique de sa petite culotte, de
s’insinuer entre les bouclettes rousses de sa toiso
n naissante (« Oh oui, beaucoup trop grande ! »).
ûre ! [Josie, terrorisée, n’osa pas faire obstacle aux doigts qui
poursuivaient leur chemin et écartaient maintenant ses lèvres intimes pour la tripoter plus à leur aise.]
vite !
en grand la fenêtre de son bureau afin que tout un chacun dans les étages, de l’autre côté de la cour, puisse assister à la scène. Elle se dirigea
ensuite vers un coin de la pièce tendu d’un rideau de velours rouge qu’elle tira avec solennité. Apparut alors un assortiment très complet d’instruments de pénitence pendus avec le plus grand
soin, chacun à son crochet. Il y avait là plusieurs modèles de cannes, de la plus souple à la plus rigide, des battoirs en bois et en cuir, des cravaches, des fouets, des badines, des courroies
de cuir, des verges en bouleau. Rien ne
manquait. Elle faillit se saisir de son instrument préféré, un martinet équipé d’un manche de petite taille, gainé d’un adorable tissu rose, et d’une dragonne permettant de le conserver au
poignet. Elle le trouvait facile à manier, vif et cinglant, parfait pour châtier les formes tendres et rebondies des jeunes filles dissipées. Mais compte tenu de la gravité des circonstances et
de l’âge de Josie, elle jeta finalement son dévolu sur un instrument plus frappant, une lanière de cuir large et épaisse, entaillée en forme de trident à son extrémité.
s en supplie !
s la tentation de les resserrer !
ps. Son naturel indiscipliné reprit rapidement le dessus et le cours de musique du jeudi matin, parenthèse de plaisir dans sa vie maussade, fut à nouveau le prétexte à l’un de ces chahuts
monumentaux dont elle avait le secret. Elle fut donc sanctionnée et comme c’était là sa troisième punition en moins d’un mois, le règlement intérieur exigeait qu’elle aille rendre compte de sa
conduite en fin de semaine à Mère Mary Beverly, la Supérieure de l’établissement.
ou activités sportives. Josie, membre émérite de l’équipe de hockey, consacrait
habituellement ses loisirs à l’entraînement. Ce jour-là cependant, elle dut quitter le terrain plus tôt que prévu et regagner au plus vite "Old Main", le bâtiment principal du collège,
pour se présenter à l’heure à la convocation qui lui avait été fixée.
de son cœur, le coton fin de son polo montait et redescendait en épousant les contours fermes de sa poitrine.
Toute élève qui avait le malheur de s’y asseoir savait qu’elle finirait très
vraisemblablement en travers de celle-ci pour recevoir la correction et, pis encore, qu’ensuite, le postérieur en feu, elle devrait en supporter le contact ferme et glacé pendant tout le temps
que durerait le sermon implacable de Mère Mary Beverly.
contre elle. La Supérieure était plongée dans la lecture de son carnet de conduite où les punitions de la semaine avaient été scrupuleusement notées par ses professeurs et
accompagnées de commentaires sans indulgence. Un silence de plomb enveloppait la pièce. Josie pouvait entendre son cœur battre et ses oreilles
siffler.
genoux, dosant instinctivement la force
nécessaire pour que son élève se retrouve en déséquilibre, le postérieur bien en évidence, la tête penchée en avant et les jambes en l’air. Josie tenta de se défendre mais le bras ferme de la
Supérieure entoura immédiatement sa taille pour l’empêcher de réagir. Elle se sentit tout à coup vulnérable.
C’est précisément la sensation que Mère Mary Beverly souhaitait lui faire ressentir
quand elle releva le pan de sa jupe pour le rentrer au niveau de sa ceinture. Recourbant ses doigts en crochet, elle les introduisit de part et d’autre sous l’élastique de sa petite culotte
moulante et abaissa celle-ci à mi-cuisses. Josie se mit à se tortiller et à se débattre. S’il y avait bien quelque chose qu’elle ne pouvait pas supporter, c’était d’être déculottée pour recevoir
la fessée. A chaque fois, elle éprouvait la déplaisante sensation de retomber plusieurs années en arrière, au temps où sa tante Antoinette la corrigeait après l'avoir surprise en train
de faire des bêtises.
Les premiers coups s’abattirent en cadence, lentement au début, comme si la supérieure s’échauffait progressivement. Le souffle coupé par la surprise et par la peur, Josie se
crispa et émit un léger halètement. Le rythme et la vigueur des coups ne tardèrent pas à s’accentuer. Rapidement ses jambes s’agitèrent en l’air comme si elle voulait distribuer des ruades à
gauche et à droite et des cris s’échappèrent de ses lèvres.
asse, à la jointure très sensible du haut des cuisses, ce qui la fit pousser des hurlements encore plus aigus, comparables à ceux d’une fillette.
la regarda se tortiller d’un pied sur l’autre, tendue sur la pointe des orteils, en proie à une agitation désordonnée qui eut pour résultat, à son grand désespoir, de faire glisser sa petite
culotte encore plus bas, autour de ses chevilles. Toute son attention était maintenant concentrée sur l’ordre imminent qui lui enjoindrait de remonter celle-ci, donnant ainsi le signal de la
fin de ses épreuves. Mais cet ordre ne vint pas. A la place, Mère Mary Beverly s’avança vers elle et posa sa main sur son épaule.
de faire un pas en avant. En clair, cela signifiait qu’elle n’était pas autorisée à renfiler sa petite culotte. Il fallait en déduire que la punition allait continuer et que la
Supérieure avait prévu une suite. Elle n’allait tout de même pas lui administrer une deuxième fessée ! Lentement elle leva un pied puis l’autre afin de dégager ses chevilles et, prête à éclater
en sanglots une nouvelle fois, elle se figea dans la contemplation hébétée de sa lingerie maintenant étalée en toute impudeur à même le sol. Sans le moindre signe de pitié et en la poussant dans
le dos avec un instrument dur qui avait la consistance du bois, la Supérieure fit avancer Josie jusqu’à son bureau.
oir en bois, un « paddle », dont Mère Mary Beverly prit un malin plaisir
à vanter les qualités. Il s’agissait d’un modèle épais et long d’une quarantaine de centimètres, fabriqué sur mesure par la maison Fletcher & Harriman, fournisseuse officielle des
collèges. Percé à intervalles réguliers dans sa partie la plus évasée d’une double série parallèle de cinq larges trous circulaires, il était terminé par un manche ergonomique permettant une
prise en main confortable. Sa structure en bois de chêne lui garantissait une dureté et une lourdeur sans égales. Le fabricant ajoutait que l’équilibre de l’ensemble était calculé pour éviter
toute fatigue au niveau du poignet et que les perforations lui conféraient une force de frappe supplémentaire (« an extra bite »). Avec un sens de l'humour très particulier et
qui n'appartenait qu'à elle, elle l'avait surnommé "the board of
education".
, et après avoir balayé l’espace d’amples mouvements de moulinet, rectifia
imperceptiblement ses marques pour s’assurer une position idéale. Josie ferma les yeux. Elle sentit le paddle s’élever, s’immobiliser un bref instant en l’air, puis émettre un sifflement
caractéristique au travers des perforations et retomber avec un bruit mat sur ses rondeurs encore chaudes de la fessée précédente. La sensation qu’elle éprouva alors correspondait très
précisément à ce que la supérieure venait de lui exposer. Une chaleur persistante, tenace, contenue, comme celle d’un feu qui couve sous la cendre, prêt à s’enflammer à la moindre étincelle. Au
troisième coup, elle agrippa plus fermement le bord du bureau et se mit à gesticuler.
chhhh !!
ses membres l’avait rendue encore plus ajustée que d’habitude.
coudes posés sur le dosseret et les mains jointes, comme on le lui avait ordonné.
ne dois pas en être loin.
dans le jardin comme des lucioles au creux des bosquets, les chaises longues en teck disposées autour de l’écrin phosphorescent de la piscine, le chant lancinant des cigales, le parfum
entêtant qui s’échappe des massifs de lavande, de ciste et de romarin.
conduite chez le coiffeur, je porte des couettes, les cheveux retenus par des
rubans de couleur. Il paraît que je suis beaucoup plus mignonne avec cette coiffure qui m’éclaire le visage et met en valeur « mes bonnes joues d’enfant sage ».
bretelles, les shorts ultra courts, les
mini-jupes sexy, les petites robes en stretch noir, les strings et les micro bikinis, que j’avais pris la peine d’emporter. « Je vais te donner ce qu’il te faut ». En fait de garde-robe, le choix
est plutôt réduit à la portion congrue. Ma tenue de tous les jours se compose d’un chemisier blanc à col rond et manches ballon (d’un « corsage », pour reprendre ses termes), légèrement cintré («
Ce n’est pas la peine de fermer les deux boutons du haut »), d’une jupette plissée bleu marine, de socquettes blanches ourlées au ras des chevilles et d’une paire de sandales de cuir bleues à
bouts ronds, ajourées sur le dessus, et attachées par une bride qui vient coulisser dans une languette centrale. Avec mon genou « couronné » et badigeonné de mercurochrome (je suis tombée de vélo
sur le gravier de la cour), j’ai l’air fine !
m’a été d’emblée interdit (« Il sera bien assez temps quand tu seras plus
grande ») et pour le bas, nous avons passé un après-midi entier dans un magasin de lingerie, où tout le monde m’observait (« Tu n’as pas besoin d’entrer dans une cabine pour te changer »), à
essayer d’innombrables modèles dont il prenait un malin plaisir à vérifier la forme et le contour en suivant le liseré du bout des doigts. Finalement, le choix
de mon oncle, des plus classiques, s’est porté sur une douzaine de culottes
hautes « Petit Bateau », six blanches (« virginales ») et six roses (« Tu alterneras »), agrémentées d’un picot brodé à la taille et aux jambes.
c’est très important ! Et pour la taille ?
fesses pommelées, il serait dommage de ne pas les mettre en valeur…
du sol, ma jupette relevée bien haut et ma petite culotte descendue sur les
cuisses jusqu’à l’articulation des genoux. Gauche, droite, gauche, droite. Ses mains s’activent comme des battoirs redoutables. Pires que ceux de Madame ou de Gisèle, l’amie de Madame. Mes fesses
s’embrasent rapidement. J’évite d’agiter les jambes car j’ai constaté que ça l’échauffait encore plus. Pour vous avouer la
vérité, il m’est pratiquement impossible de dissimuler mon plaisir malgré la
douleur car il me caresse en même temps de son autre main et je trouve ça très agréable. L’épreuve terminée, il me conduit sur la terrasse où je dois rester à genoux, en plein soleil (« comme un
melon qui achève de mûrir »), les mains sur la tête, ma petite culotte autour des chevilles, le pan de ma jupette retenu au dos de mon chemisier par une épingle nourrice.
tommettes de la salle à manger, cirer les marches de l’escalier ou faire
briller l’émail des toilettes.
autour du cou, des poignets, des chevilles, et même aux oreilles. Les jours de
lessive, il m’impose de faire sécher mes petites culottes bien à part sur le fil, suspendues au niveau de la taille et alignées l’une à côté de l’autre, pour qu’elles soient visibles tout
entières.
il a bien fallu que je m’y habitue. Je n’y fais maintenant même plus
attention.
viennent alentour puissent assister à la scène. Certains s’arrêtent à notre
hauteur. Des messieurs, principalement. Seuls ou en couples. Que ce spectacle inattendu émoustille manifestement. Et à qui il vient tout à coup des idées. Murmurées à voix basse à l’oreille de
leurs femmes. Qui se mettent à sourire, l’air vaguement gêné, ou à rougir franchement de confusion. Des parents aussi, accompagnés de leurs enfants, trop heureux de pouvoir montrer à ces derniers
ce qui les attend à la prochaine bêtise. Du coup, mon oncle prend son rôle d’éducateur très au sérieux. Un peu trop, à mon goût. Je me mets à gigoter dans tous les sens. Ce qui ne fait que
multiplier gloussements et petits rires étouffés autour de nous. Tout le monde a l’air de trouver cela très drôle. Il ne fait de doute pour personne que si je suis punie, c’est que je l’ai
certainement mérité. J’ai maintenant les fesses écarlates. Satisfait du résultat obtenu, mon oncle finit par mettre un
terme à ma correction et me permet enfin de me relever.
sourires entendus, mon oncle répond par
des clins d’œil complices. Je marche droit devant moi en feignant de ne pas les voir.
s’installe, une sorte de ballet se met en place. Comme si je dégageais un parfum irrésistible.
Nouvel arrêt. Je tends bien haut le bras.
Ma taille se creuse. Ma jupette remonte imperceptiblement de quelques millimètres. Le muscle de mon mollet se raidit. Je tiens la pause quelques instants. Pour qu’ils aient tous le loisir de me
contempler, de me détailler, de m’imaginer, de me désirer. Comme si je m’offrais nue.
nfiseur pour m’offrir une glace.
Un cornet à deux boules. Venant de sa part, l’intention est certainement délibérée. Il me désigne ensuite un banc et m’invite à l’attendre, le temps qu’il aille acheter son journal au kiosque («
Je reviens »). Ses consignes sont strictes. Je dois m’asseoir sur le bord, le dos bien droit et les cuisses largement écartées (« Largement écartées, tu as bien compris ? »). J’obéis sans
broncher. J’ai très bien compris. C’est aussi simple qu’à la pêche : il suffit de préparer le coup, de tendre ses lignes puis d’attendre. Je porte la glace à mes lè
vres, je la mords et, de ma langue rose et pointue, je lèche à petits
coups les cristaux de vanille en fixant dans le blanc des yeux les hommes qui ralentissent le pas à ma hauteur en m’observant d’un drôle d’air. Il ne me reste plus qu’à compter mentalement le
nombre de leurs passages. Et de leurs repassages. Jusqu’à ce que - Bingo ! -, l’un d’entre eux vienne s’installer juste en face de moi, de l’autre côté de l’allée. Pour ne pas en rater une
miette. Je l’aurais parié !
chauds
remonter le long de mes cuisses, les caresser avec lenteur, les contraindre à se desserrer imperceptiblement, à s’écarter un peu, puis davantage, jusqu’à ce que progressivement habituée à leur
présence, j’en oublie le contact discret et je me laisse envahir par une sensation délicieuse, une douce tiédeur.
irrépressible entre mes lèvres, comme si celles-ci, augmentant de volume, ne
pouvaient s’empêcher de gonfler et de s’épanouir pour libérer leur moiteur. Ma petite culotte est rapidement trempée. Je n’y peux rien. Il le sait. Plaquée sur les reliefs de mon intimité,
l’auréole humide remonte et s’étend. « Tu aimes ? », me demande-t-il, sans interrompre sa lecture. Je réponds oui avec enthousiasme, croyant qu’il s’agit du chapitre en cours. Cela le fait
sourire. Il tire sur l’élastique vers le haut pour comprimer davantage ma vulve et la retenir au creux de sa paume sous le tissu mouillé. Ses doigts accentuent leur pression. Parcourent de haut
en bas et de bas en haut le sillon de mes lèvres qu’ils devinent. J’ai l’impression d’être nue sans vraiment l’être tout à fait. C’est tellement agréable que je n’en ai même pas honte.
ler le robinet de la baignoire. Je le soupçonne aussi de venir fouiller en mon absence dans la corbeille à linge sale.
- Ah non, j’en ai assez, c’est toujours à moi que vous donnez les travaux les plus durs, jamais à Blandine !
de l’énormité de la faute qu’elle vient de commettre. Elle regagne
sa chambre et s’effondre sur son lit, en pleurs, le nez écrasé contre son oreiller. Le reste de la journée est interminable et lugubre. Les autres domestiques ont reçu la consigne de ne pas lui
rendre visite. Seule Louise a été autorisée à lui apporter un morceau de pain et une cruche d’eau pour tout déjeuner.
cependant, l’avertissement en était resté au stade de l’admonestation
ferme mais sans lendemain. Green Dragon, le nom est original, la soubrette n’a pas manqué de faire le lien avec l’enseigne de l’unique pub de Rutherford, le petit village voisin, car il revient
fréquemment dans la conversation du personnel masculin du château, notamment dans la bouche de James, le chauffeur, qui prend alors un air entendu en clignant des yeux avec insistance. Sans doute
ce genre d’endroit où les hommes apprécient de se retrouver entre eux pour boire de l’alcool et discuter de sujets interdits aux
femmes. Elle ne se permettrait certainement pas de s’y rendre seule.
Les jeunes filles bien éduquées ne fréquentent pas de tels établissements. Lady Alexandra y est formellement opposée. On peut y faire de mauvaises rencontres. Pour autant, quelque chose
l’intrigue. En quoi cette menace peut-elle être plus effrayante que les autres ? Elle est déjà régulièrement fessée et fouettée par sa maîtresse ou par George. Elle doit également recevoir les
assauts répétés d’Harry, l’essayeur de Madame, qui est chargé de veiller à la satisfaction des plaisirs les plus intimes de ses invités. Elle a même été enfermée une fois dans le pavillon au fond
du parc, où les châtiments sont particulièrement terribles.
Madame lui a choisis pour la soirée. Le maître d’hôtel pousse la complaisance jusqu’à les disposer soigneusement sur le dessus-de-lit, moins par souci de
devoir aider la soubrette à sa façon que de pouvoir fugitivement palper sous ses doigts les étoffes qui vont bientôt s’imprégner du parfum de sa peau nue.
même la petite culotte noire fendue par-devant et par-derrière, si
prisée des amis de Madame. A la place, une jupe noire en corolle, très évasée, serrée à la taille par une bande velcro, facile à détacher, et pour le haut, un chemisier ample et blousant, noir
également, en voile de soie transparent. En guise de soutien-gorge, elle devra porter un redresse-seins. A vrai dire, elle n’en a pas réellement besoin mais cette parure contribuera à faire
saillir encore plus sa poitrine sous son chemisier. Dessous, elle se contentera d’enfiler un porte-jarretelles et des bas noirs. Rien d’autre. Une paire d’escarpins à hauts talons. Un bâton de
rouge à lèvres. « Le rouge pute » pour reprendre l’expression de sa maîtresse (« Pour ce soir, ça lui ira très bien »). Une bombe de laque pour les cheveux. Elle en connaît l’usage particulier.
Lady Alexandra lui a appris à en pulvériser ses tétons afin que ceux-ci en séchant gardent une forme érigée et provocante. Enfin, d’un air complice et franchement amusé, George lui tend un rasoir
équipé d’un petit manche rose.
En même temps qu’il s’adresse à elle, le maître d’hôtel prend un malin plaisir à la fixer dans les yeux jusqu’à ce qu’elle renonce à soutenir son regard,
rouge de confusion à l’idée qu’un homme puisse pénétrer aussi profondément les secrets de son intimité.
e. L’ordre claque :
r grimpant dont les corymbes de petites fleurs blanc rosé courent le long de la façade. Ambiance des grands soirs. Chaleureuse et bruyante. Nous sommes
vendredi. Au gré des battements de la porte d’entrée, s’échappent par bouffées régulières les rires sonores des clients, les exclamations des joueurs de fléchettes, les interpellations d’un
groupe à l’autre, les ordres adressés au patron, le tintement caractéristique des pintes de bière qui s’entrechoquent dans la brume âcre des pipes, des cigarettes et des cigares. Une fois franchi
l’espace public, l’intérieur est cossu, soigné, chaleureux. Avec un salon lambrissé d’acajou patiné, des sofas et des fauteuils confortables, quelques boxes plus intimes capitonnés de cuir
moelleux, des tabourets recouverts de velours, des lustres en cuivre et une grande cheminée.
vec élégance une de ces tenues
diaphanes rebrodées de perles et ceinturées de strass comme savait en faire Jeanne Lanvin, avec des effets de transparence dans le haut du corsage et le bas de la jupe. Elle esquisse un très
léger signe de tête en direction de Gordon, le patron du bar, que les habitués surnomment « Dry Gin », et traverse la pièce d’un pas naturel et décidé. L’ébauche d’un sourire amusé flotte entre
ses lèvres. Les consommateurs s’écartent. Dans son dos, elle sent des ondes électriques s’allumer sur son passage, la concupiscence des regards, la tension
nerveuse des corps, le feu noir qui se consume au fond des prunelles.
Elle est heureuse.
miers du coin, la face couperosée, le menton en galoche, piqueté de poils drus et mal rasés. Un groupe de camionneurs, l’air conquérant et les biceps
tatoués comme des lutteurs de foire. Quelques représentants de commerce en mal d’aventure, loin du foyer conjugal. Qui s’interpellent bruyamment. On évalue les chances respectives de Crazy Horse,
Demonia, Deep Throat et Pretty Woman dimanche à Exeter. Des noms suggestifs qui évoquent en l’espèce plus des fantasmes de femmes que de chevaux. Le bar entier s’esclaffe à la plaisanterie salace
d’un chauffeur routier (« Elle vient faire le plein de super !). La tension monte. Il fai
t subitement plus chaud sous les casquettes. Les hommes se retournent
effrontément. Le reflet des glaces ne leur suffit plus. Béatrice leur fait face, les cuisses largement écartées. Comme des algues sombres qui ondoient sous la marée en se retirant, les attaches
noires de ses jarretelles découvrent le coquillage rosé blotti au creux de ses cuisses nues.
se indique la direction des « ladies ». Elles empruntent un escalier
étroit et se retrouvent au sous-sol dans les toilettes des femmes. Carrelage beige clair. Cabines alignées. Lavabos étincelants. La seule particularité de l’endroit réside dans la cloison qui
donne directement, de l’autre côté, dans les toilettes des hommes. A différentes hauteurs - afin d’accommoder la taille de ces messieurs -, celle-ci est percée de plusieurs orifices circulaires
suffisamment larges pour permettre aux mâles d’y introduire leur sexe. Lady Alexandra fait signe à sa soubrette de s’agenouiller.
nt vers sa maîtresse. Celle-ci lui fait signe de la prendre entre ses lèvres. La soubrette les entrouvre délicatement de façon à repousser la peau qui
recouvre la demi-pointe et à décalotter le gland. A ce contact, elle augmente aussitôt de volume. Béatrice s’enhardit ensuite à la faire pénétrer davantage dans sa bouche. Elle la garde ainsi un
instant, comme si elle voulait d'abord la goûter, mais elle ne peut l'empêcher de pénétrer aussi loin qu’il est possible au fond de sa gorge. Elle laisse le gland la fouiller et chercher à son
gré la place où il ira achever sa jouissance. L’homme laisse aller et venir son membre à grands coups réguliers.
Béatrice ne peut que suivre les mouvements de son partenaire jusqu'à ce
que ce dernier, au comble de l'excitation, finisse par décharger dans sa gorge. Lady Alexandra sourit. Elle contraint sa soubrette à garder en bouche la précieuse semence pour en déguster
lentement la saveur, puis à se prosterner vers le sol afin de lécher les quelques gouttes qui s'y sont répandues.
, tu seras plus à ton aise.
sur lui-même et sur son plaisir. Ne pas le laisser s’échapper. Derrière
elle, la surveillance de Lady Alexandra ne se relâche pas d’un pouce. Béatrice écarte désespérément les lèvres pour enfourner l’énorme mandrin. Elle pensait ne jamais devoir accueillir un membre
aussi gros. Dans son esprit, la taille maximum ne pouvait dépasser celle du gland-bâillon en caoutchouc que sa maîtresse lui donne périodiquement à sucer pour « l’habituer ». Les va-et-vient
s’accélèrent. La tige durcit encore dans sa bouche et la remplit complètement. La soubrette ne contrôle plus rien. Au bord du malaise, elle éprouve des hauts-le-cœur. Sa maîtresse n’en tient
aucun compte, continue à sourire et serre au contraire sa tête entre ses mains pour faire pression. Le final est spectaculaire. Un embrasement violent. Des perles de sueur sillonnent le front de
Béatrice tandis qu’elle se force à boire le torrent crémeux qui se déverse en elle.
lui rappellent, allez savoir pourquoi, les andouillettes aux pommes que lui préparait sa tante Antoinette quand elle était plus jeune - encadrée par une
paire de testicules énormes et poilus. L’odeur est difficilement supportable. La soubrette est au bord de la nausée avant même de commencer.
en signe de mécontentement. La soubrette se précipite. Combien en
reste-t-il encore ? Peu importe puisqu’elle a reçu l’ordre de satisfaire tous ceux qui se présenteraient. La soirée risque d’être longue mais visiblement Lady Alexandra a tout son temps. Mauvaise
pioche, c’est à nouveau un gros sexe odorant. A ce stade, Béatrice a compris qu’il ne lui servirait à rien de faire la difficile. Elle pompe comme elle sait le faire, léchant le sillon, agaçant
la petite fente du méat, mordillant le bourrelet. La queue lui enflamme la bouche. Elle n’arrête pas de grossir. Le gland tressaute contre son palais. La hampe se cabre. Aux soubresauts de
celle-ci, elle pressent que l’homme ne va pas tarder à jouir. Sa maîtresse l’écarte à nouveau pour l’exposer au gland qui se met à cracher par saccades violentes comme un serpent. Des jets
puissants atteignent son visage, maculent ses paupières, voilent ses yeux et constellent ses cheveux de filets blancs laiteux.
s divertissements exclusifs au sein du club du jeudi. Une dresseuse d’hommes énergique. Une dompteuse exceptionnelle. Propriétaire d’une écurie de tout premier plan.
Riche d’étalons strictement sélectionnés, élevés avec la plus extrême rigueur dans les communs du château et régulièrement primés dans tous les concours où ils sont exhibés.
d'oser la confusion des genres. La femme est un homme
comme les autres. Pantalon taille haute, veste longue, blouse blanche et cravate ruban... le symbole de l'élégance sans effort, la tenue de soirée de celles qui en ont. Du goût, du charisme, du
caractère. L'indispensable contrepoint à la trop conventionnelle petite robe noire. Sa silhouette longiligne le lui permet. Elle a la taille marquée et des jambes interminables. Les revers gansés
de satin soulignent son décolleté et se ferment d'un seul bouton. Un noir strict et classique mais indémodable. Mocassins en cuir vernis. Oeillet blanc à la boutonnière.
mains expertes d’une esthéticienne,
elle aura été préalablement épilée, huilée et massée. Douceur velours. Une peau tendre et lisse comme celle d’un bébé. Pour tout accessoire, un plug en métal - a rosebud - introduit au creux de
ses reins, dont l’embout en cristal taillé en forme de diamant resplendira de tous ses feux. Et en complément de cette parure de gala, deux bijoux de mamelons en strass pincés sur ses tétons
scintilleront com
me des étoiles. Son maquillage
ne s’attachera qu’à l’essentiel. Au gros pinceau en partant des tempes et en estompant la matière sur l’arrondi de la pommette, une touche rose framboise pour rehausser l’éclat et donner du
relief au visage. Des tons de gloss suaves appliqués généreusement sur ses lèvres pour un contour ourlé et pulpeux. Un vernis laqué assorti sur les ongles. Et pour parachever l’ensemble, une
débauche de parfums. Notes capiteuses et ambrées. Accord oriental. Alliances de gardénia, de tubéreuse et de santal de Mysore.
cape largement ouverte par-devant et ornée d’un ramage de rubans de satin froncés. En haut des marches, Irina Rimanska lui sourit de tout l’éclat de ses yeux bleus. Elle porte
une robe bustier sublime en mousseline de soie éclaboussée de poudre d’argent et frangée de plumes de goura.
ses pieds. Le pelage court, blanc brillant bigarré de noir, la
tête dressée dans une pose hiératique et les oreilles pointées en l’air, ils les observent monter en grondant. Omar et Ali, ses esclaves les plus fidèles, sculptés en bois d’ébène et musclés
comme des colosses, l’entourent. Quasiment nus, ils n’arborent qu’un slip échancré, fermé sur le devant par un entrelacement serré de lacets qui tentent de contenir avec le plus grand mal la
bosse énorme qui gonfle le tissu. De chaque côté des marches, formant une haie d’honneur, la fine fleur des étalons de la comtesse : Boris, Youri, Apollos, Wladimir, Cyrille, Ivan, Sacha, Igor,
Wenceslas, Rodolphe. Les dix élèves les plus méritants. La garde rapprochée. L’unité d’élite en tenue d’apparat. Nœud papillon noir sur leurs torses hâlés. String de la même couleur, en latex
brillant ouvert à l’entrejambes et les fesses nues par-derrière. Chacun d’en
tre eux porte à bout de bras une immense torchère qui répand
alentour une atmosphère de feu. Tendus de tout leur être, le sexe bandé, on les sent piaffer d’impatience comme des pur-sang sous les ordres du starter.
aise. Sa maîtresse lui enjoint de redresser la tête, d’écarter
les jambes et de se cambrer afin de révéler et d’offrir en spectacle le joyau qui illumine le creux de ses reins. Les conversations s’engagent. Elles se concentrent sur les méthodes de
dressage.
ordre dans la chair. Un mois après,
ses tétons étaient suffisamment allongés pour qu’une opération puisse être envisagée. Sans anesthésie, a-t-elle demandé au praticien. Celui-ci a commencé par les lui pincer longuement et
fortement afin de les mettre en érection puis il lui a plaqué une sorte de soutien-gorge de cuir sur la poitrine, tel un bandeau fermé par une grosse boucle et percé de deux orifices au niveau
des mamelons
, et l’a
serré jusqu’à suffocation afin de délimiter et de faire saillir la partie à percer. L’intervention a été très rapide et les anneaux ont pu être placés sans aucune difficulté dans les orifices
tout neufs. Depuis cette date, elle est enchantée. Le perçage lui procure ainsi qu’à son esclave des sensations merveilleuses. Il a considérablement diversifié la palette de leurs jeux érotiques.
« N’est-ce pas, mon bébé ?» l’interroge-t-elle en tendant à l’extrême la fine chaînette qui relie les deux cercles d’or.
neau qui passe par le méat et l’urètre pour ressortir sous le
gland afin de retenir le prépuce retroussé. Elle en profite pour vanter, à son tour, les avantages que l’on peut tirer du port permanent de ces anneaux de dressage. Leur côté pratique, tout
d’abord :
fais mes courses !
. Le perçage rappelle délicieusement à l’esclave sa condition. Il
flatte son goût du sacrifice. Surtout, il le place dans un état d’excitation permanent. Plaisir narcissique, certes, mais fortement esthétique aussi… regardez, il est droit comme un « i » ! Prêt
à l’usage ! Qui veut l’essayer ?
derrière elle afin de l’essayer plus à
son aise dans l’intimité de l’un des nombreux petits boudoirs situés à proximité des salons de réception.
beau noir lustré. Comme il manquait un détail essentiel pour
parfaire la comparaison, elle a pris rendez-vous pour une intervention bénigne mais indispensable sur le plan esthétique. Nelson est maintenant débarrassé non seulement de son repli de peau
soyeux mais également du filet qui retenait de façon trop humaine son gland à sa verge par le frein.
profite pour prendre la parole.
Alors que dans un joyeux brouhaha, les salons de Hedley
bourdonnent des conversations des invitées qui continuent à échanger avec gourmandise les meilleures recettes pour dresser leurs esclaves, la comtesse Rimanska entraîne son amie Alexandra à
l’écart et lui propose une visite privée de ses « écuries ». L’invitation, ponctuée d’un clin d’œil furtif, soulève un vif enthousiasme. Les deux femmes conviennent qu’il serait dommage
de priver Béatrice de ce divertissement. Dans le regard de l’autre, chacune peut lire ce qu’elle devine. Pour Alexandra, la vision rafraîchissante d’éphèbes magnifiques, solidement 
Elle enfile un manteau de tsarine en brocart et fourrure tandis que Lady Alexandra glisse sur ses
résonne sous les voûtes de pierre. De part et d’autre d’une large allée centrale s’alignent une série de boxes devant lesquels les selles couvertes de daim blanc et les bottes
noires, raides et lustrées, attendent leurs cavalières. Au mur et dans un ordre impeccable, pendent une profusion de harnais, de mors, de courroies, de brides rehaussées de soleils d’or, de
sangles, de colliers, de guides, de fouets et de cravaches. 
en veste rouge à boutons dorés et
casquette à visière noire occupé à retourner la paille à grands coups de fourche. Si Wenceslas n’est pas à sa place, c’est parce qu’il est de service au château. Sergueï n’a pas eu cette chance.
Il vient d’arriver. La comtesse en a fait l’acquisition il y a tout juste quinze jours lors d’une vente aux enchères. Un coup de foudre. Une occasion unique. Très jeune. Fringant. Impétueux.
Sauvage. Beau comme un dieu grec 
le regard
fiévreux, comme s’il enrageait d’être tenu à l’écart de la fête. Irina libère le verrou, pénètre dans le réduit et effleure son front du plat de la main. La caresse est destinée autant à
l’apaiser qu’à le faire reculer. Comme aux autres, on lui a entravé les mains dans le dos. Il en frémit d’excitation. Des s
ruissellent sur son corps musclé, bientôt suivies d’une friction
énergique à quatre mains. Les gants de crin passent et repassent avec insistance à l’endroit de l’entrejambe. Léonid grimace, s’agite et martèle le sol avec ses sabots. Il faut souffrir pour être
beau. Encore quelques instants de patience. Après le peignage de la crinière et de la queue, puis le lustrage final, on le reconduira à sa litière.
dans un plat à barbe rempli de mousse à raser. Il semble que ce soit là l’unique travail qu’on lui ait confié. Mais elle l’exécute à la perfection et avec un
petit air pervers propre à son âge. Ils ont beau trépigner et se démener dans tous les sens, ils finissent tous par passer entre ses mains. Elle adore les voir rougir de honte ou de colère et
soutenir leur regard pendant que ses doigts agiles soulèvent leur sexe pour le 
ses personnages et ses accessoires.

Il présente aux visiteurs de superbes fesses, zébrées de rouge, car toutes les heures, un palefrenier passe lui administrer le fouet. Par-derrière, ses chevilles, retenues par deux
anneaux métalliques à une barre de fer fixée sur le plancher, lui maintiennent les jambes largement écartées. Avec sa petite rondelle plissée, ses bourses gonflées et son pénis d’une taille
respectable, son intimité est parfaitement exposée. On peut difficilement imaginer une position plus humiliante.
Arborant un large sourire qui découvre une dentition éclatante, Omar a vite
fait de comprendre le message. En un tour de main, son énorme mandrin, pointé droit vers la rosette du supplicié, est prêt à entrer en action.
qu’il est en train d’endurer.
lèvres tout autour de la couronne, comme une boule de glace qui ne doit
pas s’amollir trop vite ni se mettre à couler le long du cornet.
ur recouvrée de ses dix-neuf ans. Rougies au contact du froid du parc, ses pommettes et ses petites fesses lui donnent l’allure mutine et charmante d’une
écolière prise en faute. Le petit chaperon rouge revisité par Luc Besson pour le N° 5 de Chanel. Lever de soleil sur un jardin d’innocence. L’air de ne pas y toucher. Le grand jeu. Tout y est. Y
compris les battements de cils, façon biche apeurée. Alex
andra adore. Qui pourrait s’imaginer en l’observant, timide et empruntée, qu’il y a à peine un quart d’heure encore, à quelques centaines de mètres de là,
elle était en train de pomper avec frénésie le dard monstrueux d’un des plus beaux pur-sang d’Irina ?
ombre des alcôves. On devine des
gloussements dans les recoins obscurs des couloirs. Des petits cris aigus à l’abri des paravents. Des gémissements extatiques derrière les portes.
ers la soubrette qui se trouve soudain sous le feu des projecteurs. Sa maîtresse se penche vers elle et plongeant délicatement ses doigts au creux de ses reins, en retire d’un geste
théâtral le bouchon métallique terminé par un cabochon en cristal taillé qui la retenait prisonnière.
me des statues, qui lui empoignent les avant-bras.
lques moments de liberté. Une coupe
de champagne au buffet. Un petit mot au passage à ses amies Martine et Gisèle. Un arrêt devant la cheminée où brûle un grand feu de bois. Un étalon se présente et lui tend son plateau. Pyramide
multicolore de fruits déguisés. La pâte d’amande brille comme une carapace bombée sous le vernis de sucre glace. Difficile de résister. Elle s’enquiert de son prénom.
frémir entre ses doigts et se met à
masser le membre qui ne tarde pas à se redresser en grossissant. Cyrille est au comble de la confusion. Sous sa frange de cheveux blonds, Lady Alexandra le fixe et le défie. Son visage se
rapproche. Ses lèvres s’entrouvrent.
reries sont délicieuses !
chéance en accélérant le rythme.
Mais elles s’en garderaient bien. A vrai dire, elles ne sont pas pressées. Il est tellement plus agréable de faire durer les choses quand on tient un homme à sa merci et qu’on le sent perdre
progressivement ses moyens.
et où Sacha et Igor ont été renversés sur le
dossier de fauteuils en cuir, cuisses écartées, fesses offertes, pour se faire doigter par quelques mains expertes. Voilà, nous y sommes. Un buffet original, assurément. Un buffet vivant, en
quelque sorte. Avec sa spécialité maison qui semble remporter un franc succès : la turlutte royale au Grand Marnier. Des étalons entièrement nus ont été alignés et attachés le long du mur.
Ils ont la pointe des seins, le sexe et l’entrejambe généreusement nappés de sauce au chocolat. Plusieurs femmes s’affairent auprès d’eux, la bouche gourmande, en poussant des petits cris de
contentement tandis que leurs victimes se contorsionnent tant qu’ils peuvent afin d'échapper à leurs caresses. En retrait, toque blanche dressée
sur le haut du crâne, le maître
pâtissier s’applique, entre deux convives, à reconstituer son ouvrage en pressant sur sa poche à douille pour en extraire un rouleau torsadé sur lequel il pique au gré de sa fantaisie quelques
écales d'amandes ou de noisettes.
s de s’arrêter. Ce sera pour plus tard. Elle entrouvre la porte d’un boudoir et repère enfin sa soubrette. Visiblement, celle-ci s’apprête à passer des
moments très agréables en compagnie d’une cohorte d’étalons impatients de donner l’assaut.
i s’introduisent, lèchent, titillent,
suçotent, aspirent. Béatrice sent une douce chaleur l’envahir. Ses yeux brillent. De ses deux mains, elle exagère l’ouverture de sa fente en tirant sur les bords afin de pouvoir libérer le relief
de son bourgeon de chair, indifférente à l’impudeur exquise de cette exhibition et poussée par le désir incontrôlable de s’offrir sans retenue pour être prise tout entière.
e, à vous de jouer, messieurs !
bien huilé. La main de l’homme s’aventure par-devant sur le bourgeon de chair tendu d’excitation, qu’il titille du bout des doigts.
Caresse à peine supportable. La soubrette ne peut plus retenir ses gémissements. Elle cambre les reins et contracte encore davantage ses muscles sur la tige vigoureuse qui la transperce.
ticipent ceux de son partenaire. Une
moiteur brûlante recouvre le grain de sa peau, s’insinue entre ses cuisses, perle au creux de ses reins. Si elle était encore en mesure de parler, elle le supplierait de la prendre sur-le-champ.
Mais c’est à lui de décider. Et l’heure n’est pas encore venue. Va-et-vient incessants. Le membre grossit au fur et à mesure. S’empale de tout son long Avant de ressortir. Et de recommencer.
Tandis que par-devant, l’attouchement devient insoutenable. Commencer par jouir de son plaisir avant de jouir soi-même. La combler au-delà de ce qu’elle attend. L’observer s’embraser tout
entière. L’entendre s’abandonner sans retenue.
ent de les observer. La tension monte. Elle est presque
palpable. Le château devient progressivement un gigantesque lupanar. Mais un lupanar distingué. Pour hôtes de marque qui savent se tenir. Des esthètes qui privilégient le raffinement dans la
recherche du plaisir. Les salles de réception, les chambres, les vestibules, les escaliers, l’office, résonnent de halètements, d’éclats de rire, de gémissements, d’exclamations, de gloussements,
de hurlements de joie ou d’extase. On s’amuse follement à tous les étages.
ns solidement membrés qui avaient entrepris de l’enfiler tour à tour en levrette, et qui attendaient impatiemment leur tour, à la queue leu leu. Grâce à un entraînement
régulier, la petite semblait supporter facilement l’exercice. Sa maîtresse aurait été curieuse de vérifier si elle tenait la distance. Mais apparemment, il est trop tard. La partie est maintenant
terminée. La soubrette a disparu. Ses partenaires aussi.
r le dos sur des banquettes étroites et les deux
femmes sont assises à califourchon sur leur corps hâlé, les jambes pendantes de part et d’autre. Quoi de plus naturel pour des étalons que d’être montés. L’une des invitées, constatant la
présence d’Alexandra, descend de « cheval » et l’invite à la remplacer. Une occasion unique. Ils sont dressés pour cela. Des sensations difficiles à décrire. Le mieux serait qu’elle puisse en
juger par elle-même.
actif dans la soirée mais l’occasion est effectivement
trop belle. Il y a de quoi se laisser tenter. Elle se défait rapidement de son smoking, sous lequel elle est entièrement nue, et enfourche Apollos solidement attaché à sa banquette. Dans
l’immédiat, le plus important est de lui faire passer un message simple : c’est elle qui va tenir les rênes, il n’aura qu’à obéir, un point, c’est tout.
cilement sa langue entre ses petites lèvres. Quelques
minutes de ce régime et il sera entièrement en son pouvoir.
ère, elle commence par le trot assis.
Cette allure, privilégiée en dressage, facilite une relation intime avec sa monture. Le tenant prisonnier entre ses jambes, elle dose à sa convenance le rythme et la
profondeur de la pénétration par les ondulations de son bassin. Elle varie les angles afin d’intensifier les sensations qui stimulent les zones les plus secrètes de son corps.
Frottement du clitoris sur le pubis de son partenaire. Contractions lentes er régulières de ses muscles intimes. La verge est serrée, massée par son vagin. Rien ne lui est plus agréable que
de contrôler la montée de son plaisir et de celui de sa monture.
elle, Apollos gémit, dans un profond désarroi.
L'initiative lui échappe totalement. Sa cavalière mène la danse. C'est elle qui finira par avoir le dernier mot. Alors, sûre de son triomphe à venir, elle peut prendre tout son temps
pour le fatiguer, l'exacerber, le narguer. Lui offrir le spectacle d'une poitrine arrogante. Des seins superbes. Fermes. Épanouis. Qui montent et qui descendent en cadence. Et que, les
poignets immobilisés par des bracelets de cuir, il enrage de ne pas pouvoir toucher, caresser, pétrir entre ses doigts.
eurs montures dans la même
direction, donnent l’impression de cheminer de concert sur le chemin sablonneux d’un sous-bois imaginaire. Elles s’encouragent mutuellement de la voix et du regard. Le rythme de l’une se
communique à l’autre, comme deux cavalières inséparables qui auraient pris le parti d’évoluer à la même hauteur, quels que soient les accidents du terrain. La femme s’aide des muscles de ses
cuisses pour se dresser et redescendre sur le pénis de Ladislas, un temps sur deux, comme le fait sa compagne. Sur des montures aussi bien dressées, le trot monté est vraiment l’allure idéale.
Les deux femmes ralentissent ou accélèrent à l’
unisson. Un sourire éclatant éclaire leurs visages. Sous elle, au supplice, Apollos et Ladislas n’en peuvent mais. Les cuisses gainées de noir resserrent leur
étreinte. Montent et descendent indéfiniment comme des chevaux de manège. Compriment leurs testicules. Pilonnent sans relâche leur membre à vif.
ues coups de
cravache bien placés. Le visage écarlate, Apollos bande tous ses muscles et pousse un grand cri le premier. Lady Alexandra a fini par l’emporter d’une courte tête. Elle ralentit le rythme, se
penche sur le côté pour flatter l’encolure du gagnant et se redresse en signe de victoire. Le résultat est logique. Sa rivale s’est montrée pugnace jusqu’au bout mais elle n’avait ni son
expérience ni son talent de finisseuse. Tandis qu’on enveloppe dans une couverture Apollos tout ruisselant de sueur pour le reconduire au paddock, une flûte de champagne aide opportunément
Lady Alexandra
à se remettre de ses émotions. Une pause bienvenue avant de repartir à la recherche de sa soubrette.
e. Les pauvres
sont bâillonnés. On leur a laissé leur string ouvert à l’entrejambe, qui fait ressortir leur membre tendu à l’horizontale et décalotté pour l’occasion, de façon à les exciter encore davantage. La
source de leurs tourments n’est pas pour autant apparente. Elle se situe dans leur dos. Car chaque colonne est équipée d’un godemiché réglable dont la hauteur a été méthodiquement ajustée de
façon à s’enfoncer au creux de leurs reins, au plus profond de leur intimité. Empalés par leur propre poids, ce qui multiplie leurs souffrances, les jeunes éphèbes se débattent et se
contorsionnent sur la tige qui les transperce en essayant de se dresser sur la pointe des pieds. Face à eux et réunies au centre
de la pièce, quatre invitées sont assises dans des
fauteuils orientés de biais vers les angles, chacune faisant face individuellement à son partenaire. Pas de contact physique. Juste un espace d’à peine quelques mètres les sépare. Le jeu se
pratique à distance et sans parler. Un divertissement purement cérébral, à base de séduction et de provocation. A cet exercice-là, plusieurs femmes se montrent particulièrement adroites. Lady
Alexandra les observe.
uisses de part et d’autre sur les extrémités des
accoudoirs et a glissé sa main dans sa petite culotte en tulle pour se caresser. Ses yeux brillent. Si les consignes ne l’interdisaient pas, elle se lèverait et viendrait faire partager à son
partenaire le parfum puissant qui imprègne ses doigts. Elle se contente de le regarder bien en face et de lui sourire dans un silence chargé des messages les plus fous. Il lui plaît énormément.
Son regard descend lentement, s’arrête au niveau de l’entrejambe, manifeste un temps de surprise et remonte, encore plus enflammé. C’est la première fois qu’elle découvre un tel engin. Elle se
réjouit à l’avance d’en profiter. Elle lui prouvera combien elle sait se montrer câline et sensuelle. Elle ne pouvait pas imaginer qu’il serait aussi sensible à son charme. Grâce à elle, elle le
lui promet, il va
accéder au paradis des délices. Elle se fait fort de porter son plaisir jusqu’à l’incandescence. Ce face à face muet produit des effets immédiats. Le sexe de l’étalon se dresse à la
verticale. La grosse veine en relief qui le sillonne sur toute sa longueur se gonfle. Son gland violacé est prêt à éclater.
les narines de son partenaire avant de suspendre
ces quelques grammes d’intimité comme à un portemanteau sur la verge raidie désespérément braquée vers elle. La voilà dans le plus simple appareil, resplendissante, qui tourne autour de lui. Pour
capter son regard. Aiguillonner ses sens. L’engourdir. L’hypnotiser. L’emprisonner dans sa toile. Lui faire perdre la raison. Elle se caresse les seins. Leurs pointes sont dressées. Ses doigts
s’aventurent plus bas, aux confins d’une oasis secrète qui brille entre les palmes. L’étalon n’en peut plus. Sa tête lui tourne. Des grains de lumière éclatants se mettent à tournoyer sous ses
paupières. Il finit par s’abandonner. Une déflagration puissante jaillit de son membre comme un jet d’eau au centre d’une fontaine, et vient retomber à ses pieds. La femme exulte. Des quatre
invitées, c’est elle qui a été la plus rapide.
à laquelle ont été conviées quelques invitées, assises au premier rang, silencieuses. Devant elles, sur une estrade couverte d’un tapis rouge écarlate, Tania, les doigts
crispés sur sa cravache, courbe celle-ci pour en vérifier la flexibilité et la fait siffler dans l’air surchauffé.
te des bas noirs, des chaussures à talons aiguilles et des gants d’opéra. Tania
est l’assistante personnelle de la comtesse. Celle sur laquelle cette dernière se repose entièrement pour maintenir à son niveau d’excellence la renommée des pur-sang de Hedley. Un travail
quotidien, pointilleux. Qui exige d’elle une disponibilité permanente afin de pouvoir intervenir à la moindre faute : un moment d’inattention, un regard indiscret, un propos déplacé, un geste
maladroit, un sourire malvenu.
à lui, c’est de vouloir toujours trop bien faire. Un perfectionniste. Sans doute
par manie de se mettre en valeur. Pour le meilleur ou pour le pire. Ce soir, ses acrobaties de garçon de café entre les tables lui ont été fatales. La comtesse Rimanska se serait bien dispensée
de le voir chuter au beau milieu du grand salon dans un fracas épouvantable de flûtes brisées. Un désastre perçu comme un affront. Il a fallu en toute hâte détourner les conversations afin de ne
pas gâcher la soirée. Témoin de l’incident, Tania a immédiatement entraîné le fautif à l’écart.
n dispositif identique équipe ses chevilles, ce qui le contraint à garder les jambes écartées. Ajoutant à son supplice, Tania lui a ligaturé les
testicules à triple tour avec une cordelette rouge qu’elle a tendue au maximum vers le bas à un crochet placé au centre de la barre inférieure. Et pour couronner le tout, le palan a été remonté
juste à la hauteur appropriée. Celle qui le forcera à rester dressé sur la pointe des pieds.
s un latex très doux et très fin moule divinement son
corps dont il découvre les formes par-derrière et par-devant. L’orifice, placé juste au bon endroit pour laisser passer les bourses et le pénis, présente l’avantage d’enserrer légèrement
l’ensemble à la base comme un bracelet élastique, de telle sorte qu’il excite son désir en même temps qu’il contribue à le maintenir. C’est une idée de la comtesse Irina. Elle en est très
contente. Tous ses étalons portent cette tenue les jours de réception. Le contraste des sensations entre le latex et les zones dénudées procure à celui qui le porte des sensations stimulantes. Il
n’est que d’observer Wladimir pour le constater.
coups, la quantité habituellement réservée aux fautes les plus graves. Celle qui marque
suffisamment les corps et les esprits. Les pur-sang sont fragiles mais ils ont une mémoire infaillible. Wladimir saura retenir la leçon. Tania est experte dans le maniement de la cravache. La
méthode russe. Elle est à bonne école. C’est la comtesse qui la lui a enseignée. Elle lève le manche très haut, puis s’abandonnant à une fureur froide, frappe à la volée avec une précision
meurtrière. Le cuir crisse et siffle. Wladimir doit compter.
Sa gorge se noue. On l’entend émettre un son étranglé. Son corps se crispe et s’arc-boute tout à la fois de douleur et de plaisir. Les coups le font tressaillir. La corde qui
lui enserre les testicules se tend davantage à chacun de ses mouvements. Parfois même, dans une tentative désespérée pour échapper à la morsure, il se met à pivoter sur lui-même et s’expose
par-devant. Tania continue imperturbable. La cravache s’abat alors sur ses cuisses et sur son sexe. Il hurle de douleur tandis que les invitées, ravies de pouvoir contempler ce bal étalon de
face, marquent leur contentement par des effusions de joie. Lady Alexandra, qui les envie, les laisse à leur distraction et referme la porte.
posée à la cantonade s’adresse aux occupants du salon voisin, le salon de musique, avec ses lambris de chêne sculpté représentant des guirlandes
d’instruments entrelacés et son clavecin en bois peint dans une subtile alliance de tons passés, sur lequel un petit marquis poudré fait ruisseler les notes cristallines d’une
mené son pénis le plus possible en arrière entre ses cuisses, le gland tourné
vers le sol. Elle est en train de le traire énergiquement. On croirait voir une fermière sur son tabouret pressant le pis de sa laitière. Sa complice se tient à côté d’elle, un verre à la main,
prête à recueillir la précieuse semence. Le flux est irrégulier mais abondant. Le niveau monte petit à petit. Elles n’arrêteront que lorsque le verre sera rempli à ras bord. Avant de lui faire
boire de gré ou de force, au besoin en lui pinçant le nez, ce breuvage encore chaud, à la couleur blanchâtre, au goût acre et à la texture gluante. Jusqu’à la dernière goutte. Il l’aura bien
mérité. Après l’effort, le réconfort !
forcé à rester à quatre pattes et à monter sur un petit podium. Voilà maintenant une demi-heure que le pauvre est livré aux plus membrés des étalons de
la comtesse. Il grimace de douleur, ce qui a l’air de les amuser beaucoup. A la vérité, elles n’ont eu que l’embarras du choix pour désigner ses bourreaux. Il a simplement fallu qu’elles se
mettent d’accord sur la queue la plus épaisse, les bourses les plus grosses. Elles ont mesuré, palpé, soupesé, comparé. Et comme l’exercice était agréable, elles ont pris tout leur temps pour en
sélectionner finale
ment quatre.
Répartis en deux équipes de deux. La seconde se tient prête à assurer la relève.
ors … oui, complètement … voilà … rentre à nouveau … et enfile-le jusqu’au bout…
je veux entendre tes couilles ballotter contre ses fesses ! Et toi, pendant ce temps-là, tais-toi, on ne parle pas la bouche pleine !
ntre de celui qui lui fait face
et l’obligent à engloutir son membre énorme au plus profond de sa gorge. La cadence s’accentue. Par-devant, l’étalon le tient par la tête et ne relâche pas son étreinte. Lady Alexandra observe la
scène avec d’autant plus d’attention qu’elle vient de reconnaître sa soubrette allongée sur le dos, en pleine action, entre les jambes de Vincent. Ses yeux suivent attentivement ses faits et
gestes. Le résultat de longues heures de dressage et de patience. Béatrice est peut-être meilleure suceuse quand elle est seule aux commandes mais elle a fait d’incontestables progrès en «
musique de chambre ». Elle affectionne de plus en plus de jouer en trio depuis qu’elle a découvert
la complicité qui anime les « musiciens » entre eux. Sa main malaxe les
testicules tandis que ses lèvres embouchent goulûment le sexe turgescent. Elle adapte l’intensité de ses caresses à celle de ses deux autres partenaires, appliquée à respecter la mesure dans les
passages lents ou rapides et à terminer sur un accord parfait, au terme d’un final éblouissant.
e champagne. Le meilleur. Encore faut-il retrouver le chemin. Enfilade de
couloirs. De vestibules. De salons. Partout des gloussements, des cris effarouchés, des protestations molles, des soupirs de ravissement. Elle s’arrête un instant. Dans un recoin, une femme
assise dans un fauteuil cabriolet discute avec sa voisine. A ses pieds, son esclave allongé sur le dos se prête à ses caprices. Du bout pointu et dur de ses escarpins rouges, elle agace son
périnée par des petits coups répétés depuis la base de ses parties génitales jusqu’à l’entrée de son petit œillet. L’esclave pousse des gémissements qu’elle interprète comme des signes de
plaisir. Elle en profite pour peser de tout son poids sur ses testicules avec ses talons aiguilles. L’homme est subitement pris d’une forte érection. Sa voisine a enlevé ses chaussures et referme
maintenant ses pieds autour du sexe dressé, enserrant la hampe sur toute sa longueur. Un mouvement de haut en bas a vite fait de dégager l’extrémité de son pénis. Ses orteils lui tapotent le
gland tandis que ses talons lui malaxent les bourses. Il crie de plaisir. Un parfum musqué se répand. Mélange de fragrances intimes, de sueur et de relents de cuir. Parfois, dans l’ardeur qu’elle
met à pétrir ainsi sa verge, un de ses ongles la griffe, et la douleur qui en résulte ajoute encore à son excitation.
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