Vendredi 6 février 2009 5 06 /02 /Fév /2009 06:00

00 01Bonjour,

Je m’appelle Béatrice. Je suis une jeune soubrette ingénue et perverse, dévouée corps et âme à sa maîtresse. Voilà maintenant dix ans que je suis à son service. Dix ans d’aventures dont je souhaiterais vous faire partager les épisodes les plus marquants en vous racontant mon histoire.

Une histoire qui aurait pu ne jamais exister s’il ne m’avait pas été donné de rencontrer un jour Maîtresse Alexandra, la célèbre dominatrice SM qui a illuminé les scènes pari00 02siennes et internationales de toute sa personnalité et de toute son élégance au cours de ces dernières années. Avec quelques autres « happy few », j’ai eu l’immense privilège de faire partie de son cercle d’intimes.

Si je devais résumer le souvenir que je conserve d’elle, je retiendrais trois images : de beauté, d’intelligence et d’humour.

De beauté, tout d’abord. Une beauté solaire. Absolue. Celle d’une femme à la fois singulière et plurielle. Inoubliable. La grâce et l’élégance élevées à leurs plus hauts niveaux, comme en témoignent les nombreuses photos (180) jointes à ce blog et présentées dans deux albums :

• Album Christophe Mourthé (00 03et autres sources)

• Album Bruno Galant    

D’intelligence, ensuite. Une intelligence intuitive, alliée à un sens aigu de l’observation et de l’analyse psychologique, qui lui permettait d’évaluer rapidement son partenaire, de mesurer son degré de motivation, de démêler ses forces et ses faiblesses, de percer à jour ses fantasmes, de le mettre en confiance sans lui donner le sentiment d’être jugé, et de jouer vrai elle-mê00 04me, dans le ton, sans avoir à forcer son talent. Une intelligence du cœur aussi, car à la ville comme à la scène, elle était d’une grande générosité, accueillante et attentive aux autres.  

D’humour, enfin. Notre entente était parfaite sur ce point et nous avons fréquemment partagé des moments de fous rires irrépressibles. Car l’une comme l’autre, nous prenions un malin plaisir à nous surprendre. Il faut reconnaitre qu’Alexandra était dotée d’un sens extr00 05aordinaire de l’improvisation. Personne mieux qu’elle ne savait habiter complètement son personnage de l’intérieur, recréer une atmosphère, un décor. Le rêve prenait alors subitement toute la consistance de la réalité. Il n’y avait plus qu’à se laisser guider… C’est ainsi, au fil de nos rencontres, qu’a pris forme le personnage de Béatrice.  

L’histoire de « Béatrice » a donc elle aussi une histoire. Elle n’a pas été inventée après coup. Elle s’appuie au contraire sur tous les petits textes que j’ai pris soin de rédiger avant ou après chacune de mes visites. Alexandra s’en inspirait le plus souvent - mais pas toujours - pour développer le scénario de nos jeux. Rétrospectivement, il me semble que 00 06nos deux imaginaires se complétaient parfaitement. Fruit d’une forte complicité et presque écrite à quatre mains, pourrait-on dire, la série braque le projecteur sur le personnage de Béatrice, mais à mes yeux, c’est Maîtresse Alexandra qui en déroule le fil rouge et qui en tient le rôle principal.  

Celle-ci m’a fait l’honneur et le plaisir de publier les premiers épisodes sur son site. Prenant le relais à sa suite, il m’a semblé opportun de présenter mon histoire dans un format interactif et accessible au plus grand nombre. L’idée m’est ainsi venue de créer un blog. J’y ai vu le moyen de garder vivant le souvenir de cette femme exceptionnelle qui nous a malheureusement quittés trop tôt, et de lui offrir00 07 ainsi un témoignage d’admiration, de respect et de profonde gratitude.

Dans le prolongement de cette première rencontre, j’ai eu la chance extraordinaire de faire la connaissance de Christophe Mourthé, le célèbre photographe précurseur de l’école « fétichiste », qui a collaboré avec les plus grands magazi00 08nes (Playboy, Penthouse, Vogue, Lui, New Look…) et contribué à l’éclosion de bon nombre de jeunes talents (Mylène Farmer, Marlène, Laure Sinclair, Clara Morgane, Dita Von Teese, Zdenka, Dominique La Mer, entre autres). Je remercie très chaleureusement Christophe de m’avoir autorisée à publier sur mon blog les photos et les extraits de films que nous avons tournés ensemble dans son studio avec Maîtresse Alexandra. Afin d'accéder à ces vidéos inédites qui sont diffusées sur YouTube, cliquez sur :

00 09Concrètement, « Béatrice ou l’éducation d’une jeune soubrette » se présente sous la forme d’une série de 60 épisodes diffusés mensuellement depuis février 2009.  

La traduction en anglais des 14 premiers épisodes, effectuée par Geoffrey, ancien disciple de Maîtresse Alexandra, est également disponible à l'adresse suivante : www.missbeatrice.erog.fr

Voilà, je vous ai à peu près tout dit !

Avant de vous plonger dans mon histoire, je vous engage à prendre connaissance du « pitch » dans le résumé et à consulter le sommaire des épisodes.

Last but not least, afin de bloquer les publicités intempestives et de mauvais goût dont Overblog se permet d'accompagner mon blog, comme d'ailleurs tous ceux qui sont hébergés sur sa plateforme, je vous recommande vivement de télécharger sur votre PC un logiciel gratuit, de type Adblock. Vous pourrez ainsi naviguer sans désagrément.

Bonne lecture !

 

Par Béatrice - Publié dans : Maîtresse Alexandra
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Vendredi 6 février 2009 5 06 /02 /Fév /2009 22:36

01 01Hall d’entrée de Glendale House. Les candidates à l’offre d’emploi de domestique, parue la veille dans le Times, patientent avant d’être reçues par la maîtresse de maison. Josette prend la file et attend son tour en s’agitant d’un pied sur l’autre. La candidate qui la précède revient en sanglotant, son mouchoir à la main. C’est la quinzième de la matinée à ressortir dans cet état. Flegmatique mais légèrement moqueur, George, le maître d’hôtel, introduit Josette dans le salon et referme la porte derrière elle. Lady Alexandra est assise01 02 tout au fond, l’air sévère. Perdue dans un rêve intérieur, sa chienne Diva est allongée à ses pieds. La jeune fille reste immobile sur le seuil de la porte, paralysée par la peur.

- Eh bien approche-toi, je ne vais pas te manger ! [Josette comprenant qu’on l’observe, se décide à avancer.]

- Comment t’appelles-tu ?

- Josette, Maîtresse.

- Madame, ici, les domestiques m’appellent Madame, c’est compris ?

- Oui, Madame.

- Ma pauvre Josette, tes parents ne t’ont pas gâtée ! Tu ne vas tout de même pas continuer à porter ce prénom ridicule ! Chez moi, tu seras [Elle réfléchit]... Justine, ou plutôt non, Béatrice. Oui, c’est ça, Béatrice. C’est un prénom qui devrait bien t’aller. Il a de l’allure, il respire la bonne éducation et puis il fait aussi un peu garce, comme toi !

01 03- Et quel âge as-tu Béatrice ?

- Dix-huit ans et quelques mois, Madame.

- C’est très bien, j’adore la jeunesse. Mes invités aussi. Tu as déjà travaillé ?

- Non, Madame, c’est ma première place.

- Tant mieux, je n’aime pas les mauvaises habitudes ! En te prenant vierge, si j’ose dire, je pourrai te dresser à ma guise !

- Je vous promets que j’apprendrai très vite.

- C’est ce qu’on verra ! En attendant, tu vas déjà01 04 me montrer ce que tu sais faire ! Marche jusqu’à la porte ! Tu es prête ?

- Oui, Madame.

- Attends, relève d’abord ta jupe bien haut par-derrière !

- Mais, Madame !

- Tais-toi, petite bécasse ! Ici, c’est moi qui commande, je ne te le dirai pas deux fois ! [Béatrice obéit et découvre sa culotte en coton blanc qui moule délicieusement ses petites fesses haut perchées.]

- Maintenant, reviens vers moi en relevant ta jupe par-devant. [Béatrice s’exécute, en exposant le haut de ses cuisses et le renflement de son pubis à travers le tissu.]

- Tu as de jolies jambes et de fines attaches. Dis-moi Béatrice, tu as de la famille ?

01 05- De la famille éloignée, Madame, j’ai perdu mes parents quand j’étais petite. C’est ma tante Antoinette qui m’a recueillie.

- C’est parfait, [mais mesurant sa maladresse, elle se reprend immédiatement] je veux dire, si jeune, je te plains, c’est vraiment très triste à ton âge ! Mais ne t’inquiète pas, ici tu ne te sentiras jamais01 06 seule bien longtemps, je t’aurai toujours à mes côtés, à portée de la main [Sourire] et je m’occuperai de toi comme une mère.

- Merci, Madame.

- Enlève ta jupe et ton chemisier ! [De plus en plus interloquée, Béatrice n’ose pas réagir.]

- Maintenant, baisse ta culotte sur tes genoux et mets tes mains dans le dos. Oh mon Dieu, il va falloir m’épiler tout ça. Blandine s’en chargera. Tourne-toi et penche-toi. C’est mieux, c’est même superbe, avec des rondeurs comme ça, tu vas avoir du succès, ma fille !

- As-tu déjà reçu la fessée ou le martinet ?

- Oui, Madame, quand j’étais au collège. [Sourire de Lady Alexandra]. J’ai fait une partie de mes études pas très loin d’ici, dans le Kent.

01 07- Alors tu sais ce que signifie l’éducation anglaise ?

- Oui, Madame.

- Et pour quelle raison étais-tu punie ?

- Mes professeurs me reprochaient de ne penser qu’à m’amuser pendant les cours et qu’à exciter les garçons durant les promenades.

- A propos, [Les doigts d’Alexandra s’aventurent entre les boucles de la toison de la jeune fille et01 08 écartent délicatement ses lèvres intimes], tu as sûrement un amoureux ?

- Non, Madame.

- Alors, tant mieux, je préfère ça, tu n’auras pas la tête ailleurs ! De toute façon, il n’est pas question que je te voie tourner autour des garçons, c’est clair ?

- Oui, Madame.

- Es-tu souvent malade ?

- Jamais, Madame.

- J’en étais sûre !

- Dégrafe ton soutien-gorge !

Béatrice dévoile une paire de seins magnifiques, ornés de larges aréoles, mais ne sachant quelle posture adopter, elle les tient par-01 09dessous dans un geste inconsciemment provocant, comme si cet argument supplémentaire pouvait jouer en sa faveur. Lady Alexandra ne peut pas s’empêcher de les caresser et d’en pincer les tétons entre ses doigts jusqu’à ce qu’elle les sente se dresser. Apparemment, la jeune fille se laisse faire sans déplaisir.

- Une bonne laitière élevée au grand air de la01 10 campagne, c’est comme ça que je les aime !

La conversation est brusquement interrompue par un coup frappé à la porte.

- Entrez ! [Feignant la surprise] Eh bien George, que se passe-t-il ?

- Une lettre urgente, Madame [Il lui tend avec déférence un petit plateau en argent et reste debout tandis qu’elle en prend connaissance. Les yeux du maître d’hôtel s’attardent avec insistance sur la nudité de Béatrice. Lady Alexandra s’en rend compte mais fait semblant d’être absorbée dans sa lecture afin d’accroître le trouble de la jeune fille.]

- Il n’y aura pas de réponse, George. [Ce dernier s’éclipse]

- C’est bien, Béatrice, je t’autorise à te rhabiller. A partir d’aujourd’hui, tu seras ma femme de chambre.

- Oh merci, Madame !

01 11- Ne te réjouis pas trop vite, tu n’imagines pas ce qui t’attend ! Et puis c’est un engagement à l’essai, tu dois d’abord faire tes preuves. Nous ferons le point dans trois mois. Je verrai à ce moment-là si je peux te garder.

- Je m’appliquerai à mériter votre confiance, Madame.

- Alors applique-toi bien, parce que c’est moi qui vais me charger personnellement de ton éducation. Je te préviens, je suis très exigeante et01 12 très sévère. Je veux de l’ordre, de la discipline et de l’obéissance. Je te dresserai jusqu’à ce que tu sois parfaite, tu m’as bien comprise ?

- Oui, Madame.

- Tu seras logée dans les communs avec les autres domestiques. Inutile de chercher à t’enfermer dans ta chambre. La serrure est condamnée. Je me réserve le droit d’y entrer à tout moment. Il n’y a pas non plus de volets aux fenêtres, cela t’obligera à te lever avec le jour, ni de rideaux car je veux te surveiller ou te faire surveiller en permanence.

- Bien, Madame.

- Tu feras ta toilette à l’eau froide. C’est excellent pour le teint ! Pas de maquillage, je m’en occuperai moi-même lorsque cela sera nécessaire.

- Bien, Madame.

- Pour tes repas, tu les prendras à l’office, George te montrera.

- Merci, Madame.

- J’octroie à mon personnel une seule sortie par semaine, le dimanche après-midi, et un peu d’argent de poche, de temps en temps, quand j’estime que c’est mérité. Si tu es honnête et dure au travail, je saurai me montrer généreuse.

- Merci, Madame.

- Mais je te défends de recevoir des visites et j’ouvrirai ton courrier. Tu as entendu ?

- Oui, Madame.

01 13- Je t’interdis de porter tes vêtements personnels ou autre chose que ta tenue de soubrette. Chaque matin tu viendras me demander ton linge pour la journée et me montrer celui de la veille avant de le laver.

- Bien, Madame.

- Tu peux disposer. George va te conduire jusqu’à ta chambre. Je t’attends ici même à 11 heures précises pour ta première leçon.

- Bien, Madame.

- Béatrice ?

- Oui, Madame. [Lady Alexandra relève le menton de sa soubrette, approche son visage tout près du sien et la fixe au fond des yeux.]

- Béatrice, j’attends beaucoup de toi, ne t’avise pas de me décevoir...

Par Béatrice - Publié dans : Exhibition - Communauté : blog sexe des amis
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Vendredi 6 mars 2009 5 06 /03 /Mars /2009 14:33

02 01Après avoir couru tout au long du chemin et gravi quatre à quatre les degrés du perron, Béatrice se présente essoufflée dans le hall d'entrée du manoir. L'horloge marque onze heures passées de cinq minutes. George, imperturbable, l'introduit dans le salon où l'attend Lasy Alexandra.
- Béatrice, tu as vu l'heure? C'est la première et la dernière fois que tu es en retard, c'est compris ?

- Oui, Madame, excusez-moi, Madame. [Son regard est attiré par le manche jaune d'un martinet à courtes lanières, posé sur une coiffeuse, juste à côté du fauteuil de sa maîtresse.]

- Je voudrais que tu m'écoutes très attentivement parce que je ne te répéterai pas deux fois ce02 02 que je vais te dire.

- Bien, Madame.

- J'attache la plus extrême importance à la tenue de mes soubrettes. Il faut qu'elle soit impeccable du matin jusqu'au soir. Tu te rendras vite compte que je suis très stricte sur ce point. Je n'admettrai aucun laisser-aller. Aucun. Est-ce clair?

- Oui, Madame.

- Bien. Pour ta première leçon, je vais t'apprendre à t'habiller.

- A m'habiller en soubrette?

- Oui, en soubrette, c'est bien pour ça que tu es à mon service, non? Commence donc par m'enlever toutes tes frusques de petite provinciale, je ne veux plus les voir. [Béatrice déboutonne son chemisier, retire sa jupe grise, ses gros souliers à lacets et ses chaussettes de 02 03laine.]  

- Voilà, Madame.

- Je t'ai demandé de tout enlever! [La jeune fille, gênée, dégrafe son soutien-gorge qu'elle pose soigneusement sur le dos d'une chaise mais garde sa petite culotte.]

- Tu veux vraiment que je me fâche? [La maîtresse tend la main en direction de son martinet.]

- Oh non, Madame! [Elle se résout à se dénuder entièrement et tente avec maladresse de dissimuler son intimité avec ses mains. Lady Alexandra l'observe se dandiner d'un pied sur l'autre. Le malaise s'accroît. Béatrice sent son cœur battre à toute allure.]

- Entrez! [Blandine se glisse dans la pièce.] 02 04 

- Tu tombes bien, Blandine, j'allais t'appeler. Prépare mon tailleur noir pour le cocktail de cet après-midi. Pas besoin de chemisier, je m'en passerai [Sourire]. Je te présente Béatrice, qui va remplacer notre fidèle Émilie. Je compte sur toi pour lui expliquer en détail le fonctionnement de la maison. Vous allez très bien vous entendre, j'en suis sûre. [Blandine foudroie du regard sa nouvelle rivale et quitte la pièce en claquant la porte.]

- Où en étions-nous ? Ah oui, tu ne vas pas rester comme ça ! Viens avec moi, je vais te choisir tes vêtements. [Lady Alexandra quitte le salon et conduit sa soubrette, dans le plus simple appareil, à travers un long couloir, jusque dans son boudoir.]

- Tu vas commencer par enfiler cette paire de bas.

- Bien, Madame. 02 05 

- Pas n'importe comment, petite bécasse, retourne-les d'abord et passe-les délicatement par la pointe. Assure-toi que le talon est au bon endroit, c'est essentiel, et vérifie le tracé de la couture par-derrière au fur et à mesure que tu les remontes. Non, pas comme ça, tu vas trop vite, regarde de quoi tu as l'air, ils sont tout tortillés!

- Excusez-moi, Madame, mais c'est la première fois, je n'ai pas encore l'habitude.


Lady Alexandra aide sa soubrette. Celle-ci se laisse manipuler comme une poupé02 06e. Visiblement, ses pensées sont ailleurs, accaparées par la vision d'un alignement impressionnant d'escarpins posés sur une étagère au-dessus d'elle.
   
 

- Mais Madame, vous n'allez pas me faire porter ça, je ne vais jamais pouvoir tenir debout sur des talons aussi hauts!

- Eh bien tu apprendras jusqu'à ce que tu tiennes. Assieds-toi à côté de moi et donne-moi ta jambe. [Elle lui enfile une paire d'escarpins noirs à plates-formes.] Regarde bien comment il faut les attacher. Les brides croisées derrière, pas devant. Voilà, relève-toi et fais quelques pas.

- Vous voulez vraiment que je me torde la cheville et que je m'étale de tout mon long?

- Non, Béatrice, je veux simple02 07ment que tu apprennes à marcher élégamment.

- Dans ce cas-là, il va me falloir du temps.

- Eh bien, nous prendrons tout le temps qu'il faudra, Béatrice, cela dépend uniquement de toi. Regarde déjà la différence: ta silhouette est plus élancée, tes chevilles et tes mollets sont tendus, cela te fait des jambes superbes !

- C'est vrai, Madame!

- Tu verras, en accentuant ton déséquilibre en avant, tes talons te forceront à redresser le buste et à creuser les reins. Tu vas les rendre fous ! Je te montrerai aussi comment te déhancher.

- Oh oui, Madame!

- Et puis en t'obligeant à faire des petits pas, tes chaussures te rappe02 08lleront à chaque instant que tu n'es pas libre de tes mouvements. Que tu les portes pour faire plaisir à ta maîtresse. Que tu me dois une totale obéissance. Que tu m'appartiens. Tu comprends, Béatrice?  

- Oui, Madame.

- Passons au soutien-gorge. Il te faut quelque chose d'un peu sexy.

- Oh non, Madame, pas celui-là, tout le monde va voir mes seins à travers!

- Je l'espère bien, Béatrice, mes invités n'attendent que ça!

- Et ma petite culotte, Madame?

- Tu n'en as pas besoin, tu porteras un body à la place. Tu seras beaucoup plus mignonne comme ça et puis ce sera beauc02 09oup plus pratique pour te déshabiller!

- Me déshabiller?

- Oui, je t'expliquerai. En attendant, passe donc celui-là, il devrait être à ta taille.

- Mais Madame? vous avez vu, il est transparent!

- Bien sûr! Et alors? Tu préfères peut-être ressembler à une bonne sœur?

- Oh non, Madame!

- Laisse-moi faire et lève les bras au-dessus de ta tête.

- Je croyais que j'allais porter un chemisier blanc.

- Tu croyais mal, Béatrice!

- De toute façon, ce n'est pas à toi de décider. Je t'indiquerai très02 10 précisément tous les matins comment tu dois t'habiller et tu obéiras. C'est clair?  

- Oui, Madame.

- Ecarte les jambes, que j'attache la bride.

- Maintenant essaie tes gants. Ce sont des gants d'opéra en satin. Il faudra que tu en prennes le plus grand soin.

- Bien, Madame.

- C'est un peu comme pour tes bas, tu vois, il faut les rouler complètement avant de les enfiler. Tu t'entraîneras dans ta chambre et puis au début, tu pourras aussi demander à Blandine, elle t'aidera.

- Vous croyez?

- J'en suis sûre. Blandine est là po02 11ur te guider, elle a plus d'expérience. Quand viendra ton tour, ce sera à toi d'aider les plus jeunes. En attendant, concentre-toi, nous abordons le plat de résistance, si j'ose dire. Je vais t'apprendre à mettre un corset.
   

Lady Alexandra extrait de sa garde-robe un modèle rouge qu'elle applique sur le buste de sa soubrette. Constatant qu'il faut le desserrer légèrement, elle le pose à plat sur ses genoux afin de l'ajuster, puis le plaque à nouveau et l'agrafe par-devant en commençant par le haut tandis que Béatrice creuse le ventre pour l'aider.
 

- Le rouge est superbe, Madame, il est magnifique. 02 12 

- Plus que magnifique, Béatrice, somptueux. Avec ça, je peux t'assurer que tu ne vas pas passer inaperçue!

- Mais on ne le verra pas s'il est sous ma robe.

- Bien sûr que si, on le verra quand on la relèvera.

- Vous voulez dire que je devrai me laisser peloter?

- Caresser, Béatrice, caresser, tu as très bien compris!

- Sans... sans me défendre?

- Sans te «défendre» comme tu dis, ma belle, il te suffira de te laisser faire et d'obéir. Tiens-toi droite!

- ... d'obéir à tout ce qu'on me demandera?

- Absolument, à tout, sans broncher, tu n'auras pas le choix. Chez moi, les invités ont tous les droits. Au lieu de papillonner, observe bien ce que je fais. Un corset ne se lace pas comme une paire de chaussures. D'ab02 13ord tu l'agraferas par-devant en commençant par les attaches du haut...

- Bien, Madame.

- ... ensuite tu mettras tes mains dans le dos et tu tireras sur les boucles.

- Je n'y arriverai jamais, Madame!

- Ne t'inquiète pas, je serai à côté de toi pour les premiers essais.

- Oh oui, je veux bien.  

- Il faut procéder en plusieurs fois et resserrer progressivement le laçage en partant du haut vers le milieu...

- Bien, Madame.  

- ... puis en partant du bas vers le milieu.

- Jusqu'à quand, Madame?

- Jusqu'à ce qu'il soit parfaitement ajusté et que tu te sentes confortabl02 14e.

- Comme si un homme me serrait dans ses bras?

- Oui, si tu veux. Tu pourras alors tirer de toutes tes forces sur le lacet central... [Lady Alexandra appuie son genou contre le dos de Béatrice pour la tirer en arrière.]

- ... afin de bien marquer la taille et de l'affiner au maximum.

- Aïe! Madame, j'ai mal, vous serrez trop fort, je ne peux plus respirer!

- Tiens-toi au fauteuil et rentre le ventre, dans quelques minutes, tu n'y penseras même plus.

- J'ai l'impression d'avoir une taille de guêpe!

- Ce n'est pas qu'une impression, Béatrice.

- Et des hanches de courtisane!

- C'est tout à fait ça! 02 15 

- Oh Madame, j'ai le dos cambré et les fesses en arrière.

- C'est pour qu'on les caresse encore plus, ma belle!

- Et mes seins, regardez, on dirait qu'ils sont prêts à éclater!  

- Oui, ils tendent même leurs pointes mais c'est normal, Béatrice, un corset est fait pour mouler le corps, pour en épouser les formes et les mettre en valeur.  

- Je vais avoir du mal pour me pencher.

- Une question d'habitude, Béatrice, des exercices réguliers te donneront plus d'aisance.

- Je crois que je vais en avoir besoin.

- Et puis nous aviserons. En fonction des circonstances, je te ferai porter des modèles moins longs. Pour le moment, tu vas enfiler cette robe. Lève les pieds et prends appui sur mes épaules.02 16
   

Elle lui présente un modèle ultra court en skaï noir dont les plis s'évasent en corolle autour de la taille comme les pétales d'une fleur.
   

- Elle est superbe, Madame!  

- Tu y feras très attention, c'est un modèle sorti tout droit des ateliers du grand créateur Patrice Catanzaro.

- Spécialement pour moi?

- Spécialement pour toi, Béatri02 17ce. Rien n'est jamais trop beau pour mes domestiques.

- Vous ne trouvez pas qu'elle est limite trop courte?

- Pas du tout, elle te va à la perfection.

- Mais Madame, vous avez vu par-devant, on aperçoit la lisière de mes bas!

- Presque, et si ça peut te consoler, par-derrière, elle t'arrive juste au ras des fesses!

- Tourne-toi. C'est parfait! Te voilà bonne pour le service! Bonne pour le service, pour une domestique, c'est amusant, non?

- Madame, j'ai la sensation d'être toute nue!

- Convaincs-toi plutôt que tu es adorable comme ça et que tu auras bientôt à tes pieds un parterre d'amoureux transis.

 

Par Béatrice - Publié dans : Féminisation - Communauté : Le sexe sans tabous
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Lundi 6 avril 2009 1 06 /04 /Avr /2009 07:00

03 01Les journées se succèdent à Glendale. Immuables. Réglées par le protocole très strict qui ponctue l'emploi du temps des domestiques. Réveillée tôt matin, Béatrice s'empresse de faire sa toilette, de s'habiller, de ranger rapidement sa chambre, puis de se rendre au château où elle avale son petit-déjeuner avant de retrouver sa maîtresse qui l'attend de pied ferme dans l'intimité douillette de son boudoir.

- Bonjour Madame,  

- Bonjour Béatrice. [Elle la fait pivoter sur elle-même afin d'examiner sa tenue en détail.] Tu progresses, ma fille, c'est encore loin d'être parfait mais il y a un léger mieux. Tes escarpins par exemple, tu vois que c'est nettement plus joli de croiser les brides par-derrière, bien dégagées, tes chevilles sont beaucoup plus fines.03 02

- J'ai mis mon corset rouge, Madame, est-ce que j'ai bien fait?

- Non, Béatrice, aujourd'hui nous allons changer, tu vas porter le chair... ou plutôt non... le noir.

- Bien, Madame.

- Oui, c'est ça, le noir... il n'y a rien de plus élégant que le noir. Je suis sûre que celui-ci va t'aller. Il est plus court. Tu devrais être moins gênée pour te déplacer et pour te baisser.

- Tant mieux, Madame.

- Une fois agrafé par-devant, te rappelles-tu ce que tu dois faire ?

- Pas trop bien, Madame, je tâtonne dans mon dos, j'attrape la première boucle qui dépasse et je tire dessus à mort !

03 03- Surtout pas, petite sotte, je ne t'ai jamais dit ça! Est-ce qu'il t'arrive de m'écouter quand je te parle?

- Bien sûr, Madame, je fais tout mon possible pour me concentrer mais mon problème, c'est que j'oublie tout de suite après.

- Ma pauvre Béatrice, tu ne changeras pas, il y a des jours où je me demande si j'ai fait le bon choix en te prenant à mon service. N'oublie pas que tu es à l'essai... que rien n'est encore joué... et qu'il ne tient qu'à toi de te montrer à la hauteur.

- Je vais faire tout mon possible, Madame, je vous le promets.

- Alors c'est le moment! Redresse-toi, je vais te serrer tes lacets très fort dans le dos en03 04 m'aidant de mon genou.

- Aïe, Madame, arrêtez...

- ... je n'en peux plus, s'il vous plaît, j'étouffe!

- Ce n'est rien, Béatrice, rien qu'un petit désagrément passager. Avec moi tu n'as pas fini d'en voir ! Rappelle-toi qu'il faut souffrir pour être belle.

- J'ai l'impression d'être ficelée comme un saucisson!

- Ne dis pas de bêtises, ce corset est juste là pour te forcer à te tenir droite, à bomber la poitrine et à cambrer les reins.

- Tout le temps, Madame?

- Oui, Béatrice, du matin au soir. Je te dresserai jusqu'à ce que tu sois parfaite. Je suis très patiente, Béatrice, très exigeante aussi...

03 05- Bien, Madame.

- ... et très sévère quand il le faut. Arrête de t'agiter comme une pile électrique ! Si tu ne cesses pas immédiatement, je vais appeler George pour qu'il m'apporte mon martinet!

- Oh non, Madame, pas Monsieur George, s'il vous plaît!

- Alors reste tranquille et laisse-moi régler tes jarretelles. Capital, les jarretelles! Et pas seulement pour leur fonction utilitaire qui consiste à suspendre les bas. Elles sont surtout un stimulant du plaisir. Celui qui rappelle en permanence à une femme sa vulnérabilité. Comme une caresse insistante sur le grain de sa peau. Comme un attouchement impudique en haut de ses cuisses. Comme une présence indiscrète au seuil de son intimité. Comme un fantasme inassouvi qui ne demande qu'à éclore... 03 06

- Vous avez remarqué par-devant, Madame, on voit tout à travers mon body.

- Et comment, ma belle, c'est un détail qui n'échappera pas non plus à mes invités !

- Mais Madame!

- Et c'est pareil derrière, Béatrice, tes petites fesses rebondies vont beaucoup leur plaire aussi! Je les imagine déjà en train de te lutiner.

- Je croyais que mon travail se limiterait à assurer le service, c'est-à-dire à circuler entre les invités de Madame et à leur présenter des petits fours et des rafraîchissements sur un plateau.

- Tu as raison, ce sera ça pour l'essentiel, mais ce ne sera pas uniquement ça...

- ? ? ? ?

03 07- Il ne faudra pas t'étonner si tu sens une main soulever ta robe au passage...

- Mais Madame!

- ... des doigts frôler tes genoux... remonter entre tes cuisses... s'insinuer sous ton body...

- Si c'est ça, Madame, je préfère prévenir Madame tout de suite, je fais ni une ni deux, je pose mon plateau et je balance une baffe magistrale à l'espèce de goujat qui se sera permis une telle familiarité !

- Tu ne «balanceras» rien du tout, Béatrice, je te l'interdis formellement. Tu te contenteras seulement de te laisser caresser.

- Jamais je ne pourrai, Madame, j'aurai trop honte!

- Eh bien, tant pis pour ton amour-propre, Béatrice, ce n'est pas le plus important. Le plus03 08 important, c'est que tu t'attaches en permanence à me donner satisfaction. Et puis, tu verras, quand on est mignonne comme un cœur comme toi, il est loin d'être désagréable de se sentir désirée. Lève les pieds et enfile ta robe! Il faut que tu sois irréprochable. Une perle. L'orgueil de cette maison. Je veux que tout le monde m'envie de t'avoir à mon service. Tu comprends ?

- Oui, Madame.

- Alors ne t'inquiète pas, je t'expliquerai tout ce que mes invités ne manqueront pas, un jour ou l'autre, de te demander. Au début, nous ferons des répétitions en comité restreint...

03 09- Des répétitions?

- Bien sûr, des répétitions, pour te préparer, petite oie blanche.

- Mais à quoi, Madame?

- A tout, ma belle. A te montrer accueillante et disponible. A devancer leurs envies. A leur rendre quelques menus services. A les satisfaire. Blandine t'expliquera, elle a l'habitude. En attendant, regarde comme elle pense à tout. Heureusement qu'elle est là. Sans elle, je suis sûre que tu aurais négligé de mettre ton tablier.

- Oh oui, Madame, c'est vrai, ce sera très joli sur ma robe noire.

- C'est bien plus que ça, Béatrice, c'est un accessoire essentiel, si j'ose dire, une soubrette digne de ce nom n'est pas une soubrette sans son tablier.

- Bien, Madame.

- Mais il faut aussi qu'il soit impeccable... d'un blanc immaculé... amidonné...03 10

- ... et surtout méticuleusement repassé. Je ne veux pas voir le moindre pli, tu entends?

- Oui, Madame.

- Tu t'installeras devant une glace et tu t'entraîneras à l'ajuster à la bonne hauteur. Le plus important c'est qu'il soit parfaitement centré. Tiens, puisque Blandine est là, elle va m'aider.

- Je le noue comment par-derrière, Madame?

- Avec infiniment de soin. Les boucles doivent être égales, bien séparées, arrondies, joliment présentées ...

- Comme les rubans d'un cadeau de Noël?

- Tout à fait, Béatrice, c'est exactement ça. Il faut qu'elles ornent tes petites fesses comme un cadeau que tu t'apprêterais à offrir à mes invités.

03 11- Regarde-toi, tu le portes très bien, tu sais?

- C'est super, Madame!

- C'est superbe, Béatrice, pas «super», je te l'ai déjà dit!

- Et mon plateau?

- Plus tard, Béatrice... plus tard... chaque chose en son temps, il faut d'abord que tu saches t'habiller toute seule et que tu sois capable de marcher sans la moindre hésitation. Pour le moment, nous sommes loin du compte. Ce n'est pas parce que ça va un peu mieux que tu dois relâcher tes efforts. Au contraire, il est indispensable que tu continues à faire des exercices tous les jours.

- Tous les jours?

- Oui, tous les matins, comme de la gymnastique. Et tu seras punie si je ne suis pas satisfaite.03 12

- Oh Madame!

- Je t'ai dit que je te dresserai, ma belle. Combien de fois faudra-t-il que je te le répète. Et ne va surtout pas croire que je suis disposée à me lasser rapidement. J'observe tout. Rien ne m'échappe. Pas même le plus infime détail. Ta coiffure, par exemple. Tu y passeras le temps qu'il faudra mais tes cheveux devront être toujours parfaitement brossés.

- Oui, Madame.

- Baisse la tête, je vais te poser ta coiffe.

- Il faudra que je garde ce truc tout le temps sur le sommet du crâne?

03 13- Tout le temps, Béatrice, et d'abord ce n'est pas un «truc», il va falloir aussi que je t'apprenne à parler correctement. Décidément, je sens que je vais avoir beaucoup de travail avec toi!

- Je ferai des efforts, Madame.

- Il ne te suffit pas de le dire, il faut commencer tout de suite. Regarde, Blandine te tend une paire de gants.

- Mais Madame, j'en porte déjà des noirs!

- Justement, tu vas mettre des blancs par-dessus. Ce sont des gants Nestor, tu les porteras pour servir quand je recevrai.

- Bien, Madame.

Par Béatrice - Publié dans : Féminisation - Communauté : Le sexe sans tabous
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Mercredi 6 mai 2009 3 06 /05 /Mai /2009 07:00

04 01Petit salon de Glendale House. Le refuge intime et familier de Lady Alexandra. Son havre de paix. C’est là qu’elle a coutume de se retirer pour régler ses affaires quotidiennes et s’adonner à la lecture lorsqu’elle dispose de quelques minutes de liberté.

Situé au rez-de-chaussée, ses hautes portes-fenêtres s’ouvrent sur un gazon impeccablement tondu, zébré de bandes vert pâle et vert intense, sur lequel picore un couple de merles noirs. Le temps est beau, le ciel dégagé. Les rayons du soleil lèchent les pierres de la façade et s’invitent à l’intérieur par les ouvertures. Dans les grands rais de lumière obliques qui viennent réchauffer les lames du parquet, des particules en suspension tourbillonnent dans un ballet de poussière dorée. A proximité, le bruissemen t cristallin d’une fontaine apporte une note rafraîchissante. Un parfum subtil de chèvrefeuille flotte dans l’air et dans les lianes d’un Kew Rambler accroché le long du mur, la corolle à peine entrouverte d’une rose amplifie le bourdonnement appliqué d’une abeille.

-        Béatrice, ce que tu dois apprendre en premier, c’est à marcher avec grâce et élégance.

-        Bien, madame.

-        Avance jusqu’au fond de la pièce et reviens vers moi sans te presser, en faisant des petits pas.

04 03-        Comme ça, Madame ?

-        Doucement, prends ton temps et applique-toi. Il faut que tu fasses des pas plus serrés. C’est très important. Imagine un instant qu’un visiteur sonne et que tu te diriges vers la porte d’entrée pour l’accueillir. Tu es le premier contact, la première personne qu’il va rencontrer en entrant ici. Il faut que sa première impression soit parfaite.

Lady Alexandra marque une pause, se cale dans son fauteuil et plante ses yeux dans ceux de sa soubrette.

-        Pas de droit à l’erreur, Béatrice, tu vas vite t’en rendre compte.

-        Ça va, Madame ?

-        Ça ne va pas du tout ! C’est même très mauvais ! Je ne t’ai pas demandé des grandes04 04 enjambées. On dirait un bûcheron ! Je t’ai dit des petits pas serrés, recommence !

-        Mais Madame, mes talons sont beaucoup trop hauts, je vais me tordre la cheville !

-        Tes talons n’y sont pour rien, c’est parce que tu marches trop vite ! Ralentis ! Si je t’oblige à porter ces escarpins, c’est justement pour que tu ne puisses pas marcher autrement qu’à petits pas.

-        Je vais essayer encore, Madame.

-        Tiens-toi droite, les bras le long du corps et les mains légèrement écartées vers l’extérieur.

-         …….. [Béatrice sollicite du regard l’approbation de sa maîtresse.]

04 05-        Maintenant retourne là où tu étais, pense à ce que tu fais pour une fois et montre-moi que tu as compris.

-        J’ai peur, Madame !

-        Ne fais pas l’idiote, Béatrice, je ne t’ai pas demandé non plus de glisser comme si tu faisais du ski de fond ou que tu avançais sur des patins. Tu n’es pas ici pour cirer le parquet !

-        Je vous assure, Madame, je sens que je vais tomber en avant !

-        Tant pis pour toi, Béatrice, tu l’auras voulu… George, apportez-moi mon martinet, vous savez, le petit à manche jaune.

-        Oh non, Madame, voilà, voilà, regardez, j’y arrive !

-        Ce n’est pas mieux, Béatrice, viens, il va falloir que tu t’exerces dans l’escalier de service,04 06 suis-moi… ici, nous serons plus tranquilles, personne ne viendra nous déranger.

-        Mais Madame, le carrelage va me faire glisser encore plus que le parquet !

-        Je sais, Béatrice, mais il faut que tu sois à l’aise sur toutes les surfaces.

-        Est-ce que je pourrai aussi m’entraîner toute seule, en l’absence de Madame ?

-        J’y compte bien ! Telle que tu es partie, c’est même indispensable car ce n’est pas en quelques minutes avec moi que tu vas y arriver. A la longue, tu verras, tu n’y penseras même plus ! Tu te sentiras en confiance et tout te deviendra naturel.

-        Bien, Madame.

04 07-        En attendant, il faut déjà que tu saches monter un escalier. Regarde-moi. Tu poses ton pied franchement sur la marche, le talon très légèrement décollé…

-        Oui, Madame.

-        … suffisamment pour pouvoir prendre appui sur la pointe et repartir sans te sentir déséquilibrée en arrière…

-        Mais Madame !

-        La montée des marches est un exercice délicat. N’oublie pas que pour une femme, c’est l’occasion de faire admirer ses jambes et de se mettre en valeur. Alors, tu viens ?

-        Tout de suite, Madame, j’arrive, laissez-moi juste le temps d’attraper le coup sinon je vais me casser la binette.

-        … sinon je vais trébucher, Béatrice, trébucher. Si tu continues à parler comme ça, je ne me 04 08contenterai pas de te reprendre, je n’hésiterai pas à te punir.

-        Excusez-moi, Madame, ça m’a échappé.

-        C’est la dernière fois, Béatrice !

-        Oui mais Madame, quand je monterai l’escalier, il y aura plein de gens qui vont lorgner sous ma robe ! Déjà qu’elle est super courte !

-        C’est tout à fait possible. C’est même très probable. Mais quand on a des jolies fesses, il ne faut pas hésiter à les montrer !

-        Mais Madame !

-        Tu devras d’ailleurs toujours te débrouiller pour monter les escaliers en premier…

04 09-        Oh Madame !

-        … et précéder les invités de quelques marches afin de ne pas les priver de ce charmant spectacle !

-        Je n’oserai jamais.

-        Tu as tort, les messieurs y seront très sensibles. Ils y verront une délicate attention de ta part. De toute façon, si tu oublies, tu constateras que c’est eux qui ralentiront le pas de manière à garder la bonne distance.

-        Les hommes sont tous des cochons, Madame !

-        Il ne faut pas dire ça, Béatrice. Avec le temps, tu changeras sans doute d’avis. Disons que les hommes sont attirés par les jolies femmes. Tu ne devrais pas tarder à le remarquer.

-        Bien, Madame.

-        Pour l’instant, je ne te demande qu’une seule chose, c’est de te concentrer. Tu es trop04 10 courbée, redresse-toi... évite de regarder tes pieds… marche naturellement… et oublie tes talons hauts.

-        J’ai déjà remarqué quelque chose, Madame.

-        Ah oui, et quoi ?

-        Dès qu’il m’entend monter dans les étages, Monsieur George se précipite au bas des marches… et se tord le cou au-dessus de la rampe…

-        Tu vois, qu’est-ce que je t’avais dit ? J’en étais sûre !

-        Et puis, j’ai encore noté autre chose.

-        Quoi donc, Béatrice ?

04 11-        Douglas, le livreur de lait, Madame. A chaque fois qu’il entre dans la cuisine, le matin, et que Louise n’est pas là… il me… je ne sais pas si je dois continuer, Madame !

-        Bien sûr que si, Béatrice, à moi tu dois toujours tout dire.

-        Eh bien, il me pousse dans l’embrasure de la fenêtre…

-        Et alors ?

-        Et alors, il me plaque le dos au mur, il se colle contre moi, il devient tout rouge et il essaie de m’embrasser.

-        Tu l’en empêches, j’espère ?

-        Pas vraiment, Madame…

-        Comment ça, pas vraiment ?

-        Non, Madame, je le laisse faire… 04 12 

-        Sans tenter, bien sûr, quoi que ce soit pour l’encourager ?

-        Oh non, Madame, je lui dis qu’il est fou, que ce n’est pas raisonnable, qu’il doit partir, que j’ai mille autres choses à faire, que Madame va certainement nous surprendre… et se mettre en colère…

-        Et naturellement, il reste sourd à tes remarques, il continue comme si de rien n’était, tu te débats, tu fais tout ton possible pour te dégager, mais il est très costaud…

-        … et je dois attendre qu’il ait fini.

-        Béatrice, tu me prends pour une idiote ?

-        Oh, Madame !

-        Je t’interdis de continuer à te laisser tripoter par ce livreur, tu m’entends ?

-        Oui, Madame.

-        Ton éducation, surtout dans ce domaine-là, c’est moi-même qui m’en chargerai, et personne d’autre !

-        Bien, Madame.

-        Tu viendras me chercher, demai04 13n matin, quand ton petit laitier se présentera, j’aurai deux mots à lui dire !

-        Bien, Madame

-        Tu sais, je t’observais pendant que tu parlais, tu es moins raide quand tu penses à autre chose, c’est comme ça que tu progresseras.

-        Merci, Madame.

-        Ne me remercie pas. Tu n’en es qu’au début. Tu as encore beaucoup de progrès à faire. Et puis, je ne t’ai pas dit de t’arrêter, continue, redresse la poitrine et cambre les reins.

-        Bien, Madame.

-        Non, décidément, ça ne va pas du tout ! Recommence !

 

Par Béatrice - Publié dans : Exhibition
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Samedi 6 juin 2009 6 06 /06 /Juin /2009 07:00

 

05 01L'apprentissage de Béatrice se poursuit. En dépit des conseils que lui prodigue sa maîtresse, la soubrette éprouve les pires difficultés à venir à bout de l'exercice des petits pas. La montée des marches n'est pas non plus un franc succès. Les minutes s'écoulent. La fatigue augmente. Les tensions s'exacerbent.

- Écoute-moi, Béatrice, je suis très patiente mais ça commence à suffire ! Tu ne sortiras pas d'ici sans m'avoir montré     05 02que tu sais marcher correctement à petits pas. Cela n'a peut-être pas d'importance pour toi mais ma réputation est en jeu. J'en fais une affaire personnelle. La maison n'accepte pas l'échec, c'est clair?  

- Mais Madame, je ne le fais pas exprès, au contraire, je vous assure, je prends la situation à cœur mais à la longue je finis par avoir mal aux chevilles et puis j'ai peur de tomber.

- Parfait, j'ai compris, Mademoiselle fait de la résistance! Elle joue la forte tête ! Elle s'imagine peut-être qu'elle va réussir à me faire céder!

- Oh non, Madame!

- Eh bien à ce jeu-là tu 05 03n'es pas près de gagner, ma belle, c'est moi qui te le dis, tu me connais mal !

- Mais...

- Il n'y a pas de mais, viens là, nous allons changer de méthode, j'en connais une qui est très efficace... elle donne toujours d'excellents résultats. Qu'en penses-tu, Blandine?

- Oh oui, Madame, une fessée magistrale, il n'y a rien de tel, ça va lui remettre les idées en place, après, elle saura tout de suite comment faire!

- Ah, tu vois, ton amie Blan05 04dine partage mon avis, c'est tout à fait ce qu'il te faut!

- Oh non, Madame !

- Il va falloir que tu t'y habitues, parce que si tu continues comme ça, tu vas être servie!

- Je vous en prie, Madame... s'il vous plaît!!!

- Et en plus, tu crois que je vais me laisser attendrir par tes pleurnicheries?

- [Blandine] Des larmes de crocodile, Madame!

- Replie les bras dans le dos et penche-toi en avant... encore... encore... voilà, reste dans cette position, ne bouge plus.

- Madame, par pitié...!!!

- Tu as vu, Blandine05 05, elle est adorable comme ça, avec sa jupe relevée!

- Oh oui, Madame, et puis ce n'est pas son body qui cache grand-chose!

- Justement, aide-moi donc à le rentrer dans la raie de ses fesses.

- Avec plaisir, Madame.

- Attention, si tu appuies trop fort, tu vas passer au travers!

- Madame plaisante!

- N'en profite pas non plus!

- Je ne me permettrais pas, Madame!

- Alors Béatrice? On ne t'entend plus! D'habitude, tu es plus bavarde! 05 06 

- S'il vous plaît, Madame, donnez-moi encore une chance ! Si vous m'autorisez à me relever, je vous montrerai que je suis capable de faire des petits pas comme vous voulez !

- J'en suis moins sûre que toi, Béatrice, et puis de toute façon il est maintenant trop tard, tant pis pour toi! Il fallait te montrer capable au moment où je te l'ai demandé. Tu ne crois tout de même pas que c'est toi qui commandes ici! Alors cette fessée, non seulement tu vas la recevoir mais en plus tu vas commencer par me la demander!

- Oh Madame!  

- Répète après moi: je05 07 suis une petite soubrette entêtée qui a grand besoin d'être punie...

- Je suis une petite soubrette............ grand besoin d'être punie...

- Et je vous supplie, Madame, de bien vouloir m'administrer...  

- ... de bien vouloir m'administrer...

- ... une très sévère fessée.

- ... une très sévère fessée.

- A la bonne heure !

- [Blandine] Vous ne pouvez pas la lui refuser, Madame, elle vous la demande si gentiment!

- Tu as raison, Blandine, tiens-lui bien les jambes, Mademoiselle est encore un peu sauvage!

- Tu es prête, Béatrice? 05 08 

- Oh non, Madame... s'il vous plaît...

- Tu vas voir, d'ici peu, tes fesses vont virer au rouge écarlate... comme des petites pommes bien mûres!

- Oww... Oowww... Oww!  

- ... que dis-je, au rouge cramoisi...

- Oww... Oowww... Oww!

- ... et devenir tellement brûlantes...

    - Oww... Oowww... Oww !

- ... que tu ne pourras plus t'asseoir pendant plusieurs jours...!

- Oww... Noon... Oww! 05 09 

- ... histoire de t'apprendre ce à quoi tu t'exposes lorsque tu me désobéis...

- Oww... Oowww... Oww !

- Mais tais-toi donc, tu n'es plus une gamine huit ans!

- Vous ne trouvez pas qu'elle est douillette, Madame?

- Oh si, Blandine, beaucoup trop ! Tes protestations n'y changeront rien, Béatrice, c'est à peine si nous avons commencé, je n'en suis qu'au début...

- Aow... Aoww... Oww ! 05 10 

- ... c'est juste un échauffement... tu n'as tout de même pas oublié ce que tu que tu m'as demandé? Une fessée... une fessée?  

- «Très sévère», Madame.

- Eh bien voilà, la mémoire te revient!

- Elle commence à rosir, Madame !

- A peine, Blandine, à peine... encore quelques minutes de préparation et elle sera fin prête.

- Oww... Noon, Madame ! ... Oww!

- Vous avez raison, ce serait dommage d'aller trop vite!

- Pas de précipitation, de l'ord05 11re et de la méthode, il faut qu'elle s'en souvienne longtemps. Tu as entendu, Béatrice?

- Aow... Aoww... Oww !

- Bien, maintenant que tu es suffisamment échauffée, nous allons passer aux choses sérieuses... trois séries de cinquante, tu ne les auras pas volées ! Aide-moi, Blandine, pendant que je la fesse, tu la caresseras par-devant.  

- Oh non, par pitié, Madame, je vous en supplie!  

- Je veux te les entendre compter, Béatrice, dépêche-toi!

- Aow... un! ... Aoww... deux! ... Oww... trois! 05 12 

- Tu as des petites fesses superbes, tu sais!

..............

- ... moulées pour recevoir la fessée.

..............  

- Aow... trente-cinq ! ... Aoww... trente-six ! ... Oww ! trente-sept ! ...

- ... On dirait des fesses de bébé, Madame.

- Et encore, tu peux t'estimer heureuse, Béatrice, habituellement je donne les fessées en public !

- Oh non, Madame... Aoww... trente-huit !

- Parfaitement, devant tout le monde et déculottées!

.............. 05 13 

- Aoww... quarante-deux ! ... Aïe... quarante-trois !

- Je vais te dresser, ma belle, tu deviendras une petite soubrette...  

- Aoww... quarante-six!

- ... docile...

- Aoww... quarante-sept!  

    - ... obéissante...

- Aoww... quarante-huit!

- ... soumise...

- Quarante-neuf!

- ... respectueuse...  

- Oooh... cinquante!

- Tu commences à prendre des couleurs, tu sais ! 05 14 

- Oh Madame, regardez, elle est toute humide par-devant!

- Qu'est-ce que j'entends, Béatrice, tu n'as pas honte?  

- Je vous assure, Madame, elle ruisselle ! A mon avis, elle fait semblant de se plaindre mais en réalité, elle adore ça !  

- Oh non, Madame...!

- Mais oui, Blandine, tu as tout à fait raison. Mademoiselle proteste! Mais Mademoiselle apprécie! Mademoiselle n'en a pas eu assez! Mademoiselle en redemande! Penche-toi en avant, ma belle, oui comme ça, encore. Voilà, tu es prête?

- Oh Madame, je vous en supplie!

- Allons-y pour une nouvelle 05 15série de cinquante puisque tu sembles y prendre goût!

- Aow... un! ... Aoww... deux! ... Oww... trois!

- Regarde-moi ce rouge, Blandine!  

- Magnifique, Madame!

- ... Aow... trente-deux ! ... Aoww... trente-trois! ...  

- Inutile de sangloter, Béatrice, quand j'ai décidé quelque chose, je ne reviens jamais en arrière.

..............

- ... Aow... quarante-huit ! ... Aoww... quarante-neuf!

- Alors Béatrice, tu as réfléchi? Je suis sûre que maintenant tu vas savoir 05 16très rapidement marcher à petits pas!

- ... Oohhh! ... cinquante! Ooh oui, Madame!

- Tu peux te relever. Touche ses fesses, Blandine, elles sont brûlantes.

- Qu'est-ce qu'on dit, Béatrice?

- Merci, Madame.

- Va te mettre au coin là-bas, penche-toi en avant et relève ta robe. Je veux que tout le monde te voie!

- Oh Madame!
- Quant à toi, Blandine, tu resteras à côté d'elle pour la surveiller. 

Par Béatrice - Publié dans : Fessée - Communauté : Soumission et appartenance
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Lundi 6 juillet 2009 1 06 /07 /Juil /2009 07:00

Après une longue mise en pénitence, au coin, culotte baissée, durant laquelle elle a eu tout le06 01 temps de méditer sur les conséquences de sa conduite, Béatrice est autorisée à se relever et à reprendre ses interminables allées et venues à travers le petit salon. Lady Alexandra ne la lâche pas une seconde des yeux.


- Ça y est, Madame, je crois que j'ai compris!

- Vous êtes bien toutes les mêmes! Avec Blandine, c'était pareil, une bonne fessée et comme par miracle, ça allait tout de suite beaucoup mieux après!

06 02- Ce n'est pas à cause de la fessée, Madame, j'avais compris avant!

- Parce que naturellement tu es plus intelligente qu'elle!

- Je n'ai pas dit ça, Madame.

- Non mais tu le pensais. En attendant, puisque tu crois avoir trouvé, montre-moi donc ce dont tu es capable.

- Bien, Madame.

- Traverse la pièce avec élégance...

- Comme ça, Madame?

- Continue... avec naturel et distinction... plus serrés encore les pas... oui... lève un peu les06 03 genoux... pas trop non plus, tu ne diriges pas une parade de majorettes !

- Je me sens plus à l'aise, Madame.

- ... attention au demi-tour... reviens vers moi.

- Alors Madame, vous êtes contente? C'est tout de même mieux, non?

- Le contraire serait étonnant, Béatrice, après tout le temps que tu as passé à t'entraîner! Quant à toi, Blandine, tu n'es pas obligée de faire des pitreries à son passage pour essayer de la faire trébucher!

06 04- Mais Madame!

- Je suis sûre que si elle pouvait me faire tomber, elle le ferait!

- Vous avez bientôt fini de vous chamailler!

- Ce n'est pas de ma faute, vous avez vu, c'est elle qui a commencé.

- [Blandine] Ne l'écoutez surtout pas, Madame, elle est jalouse comme une tigresse!

- En tout cas, je me débrouille sûrement mieux que toi à tes débuts!

- [Blandine] Qu'est-ce que tu en sais? Tu étais là06 05 peut-être?

- Avec tes pattes de girafe, tu devais avoir l'air fine !

- [Blandine!] Girafe toi-même!

- Mais Madame!

- [Blandine] Attends un peu, tu vas voir ce qu'elle te réserve, la girafe!

- Vous avez entendu, Madame, elle me menace!

- Si tu t'énerves, Béatrice, tu vas vraiment finir par chuter !

- Tais-toi, Blandine, et toi Béatrice, garde-toi de lui répondre, tu ne vois pas qu'elle essaie de te provoquer ?

06 06- J'ai parfaitement compris, Madame, mais qu'elle ne compte pas sur moi pour lui donner ce plaisir!

- Alors continue, contente-toi de regarder devant toi et ne t'occupe pas d'elle.

- Ça y est, Madame, je sens que le déclic s'est produit, vous allez me dire ce que vous en pensez.

- C'est mieux, Béatrice, légèrement mieux.

- Merci, Madame.

- J'ai dit «légèrement», Béatrice, tu peux encore beaucoup mieux faire. C'est une question de volonté. Si tu es vraiment décidée à réussir, tu réussiras. Pense à garder la tête bien droite... les06 07 yeux légèrement baissés... n'oublie pas de bomber la poitrine... et de cambrer les reins.

- Je suis contente, Madame!

- Et moi donc! Tu te rends compte du temps qu'il a fallu...

- Oui, Madame.

- ... de la patience dont j'ai dû faire preuve.

- Oui, Madame.

- La prochaine fois, je t'attacherai les poignets et les bras dans le dos...

- Vous pensez que c'est vraiment nécessaire, Madame ?

06 08- ... absolument! Cela t'obligera à trouver ton équilibre et à dégager encore plus le buste.

- Je n'en ai pas besoin puisque maintenant je peux me débrouiller toute seule !

- Béatrice, lorsque je te donne un ordre, il ne t'appartient pas de le discuter!

- Bien, Madame.

- Tu obéis, un point c'est tout! Ce n'est pas parce que tu viens tout juste - tout juste - de faire quelques pas à peu près corrects - et encore! - que tu peux te croire autorisée à en rester là.

- Bien, Madame.

- Tous les matins, je te donnerai des leçons de maintien et nous les poursuivrons aussi06 09 longtemps qu'il le sera nécessaire. Continue... tu es encore trop raide...

- Comme ça, Madame?

- Je veux quelque chose de plus fluide, de plus féminin. Tu n'es pas un automate. On dirait que je t'ai remontée avec une clé. Essaie de balancer un tout petit peu les hanches et les fesses... oui, c'est mieux... pas plus... reviens vers moi... n'exagère pas non plus... tu ne défiles pas pour la collection printemps-été de chez Dior !

- Bien, Madame.

06 10- Essaie plutôt de trouver le bon rythme... celui qui mettra le mieux ton corps en valeur...

- Oui, Madame.

- C'est agréable, non?

- C'est délicieux, Madame!

- Imagine que les hommes ont les yeux braqués sur toi... que les femmes sont jalouses...

- Oui, Madame!

- ... et prêtes à te gifler si elles le pouvaient!

- Oh oui!!!

- je veux entendre les boutons de braguette de ces messieurs sauter quand tu entreras dans le salon, tu entends?06 11

- Oui, Madame!

- Replie les bras devant toi comme si tu portais un plateau...

- Comme ça, Madame?

- Oui, fais attention et avance...

- Je sens moins bien mon équilibre, Madame.

- Ce sera encore plus dur demain quand je te donnerai à tenir un vrai plateau avec des verres et des petits fours dessus.

- Je ne pourrai plus regarder où je mets les pieds!

- Non, mais je t'ai déjà dit que tu n'en avais pas besoin. Et puis, il ne s'agira pas seulement de tenir ton plateau bien droit, il faudra aussi que tu circules entre mes invités...

06 12- Tous vos invités ?

- Bien sûr, qu'est-ce que tu crois ? ... et que tu t'arrêtes devant chacun...

- C'est pas très rigolo!

- Je ne t'ai pas engagée pour t'amuser ...

- ... tu veilleras à ce qu'ils soient tous servis...

- Même ceux qui sont assis ?

- ... bien évidemment, ceux qui sont assis comme les autres... tu te pencheras vers eux avec le plus grand respect... en gardant les jambes tendues...

- Sans plier les genoux?

- Surtout pas, Béatrice, je t'apprendrai à t'incliner profondément en avant.

- Mais pourquoi, Madame?06 13

- Parce que cela fait partie des règles élémentaires de politesse de la part d'une domestique, que c'est beaucoup plus joli comme ça et que mes invités y seront sensibles...

- Mais ils vont en profiter pour me toucher!

- Le contraire me surprendrait, ma belle... et pas uniquement les jambes !

- Oh Madame!

- Ils auront vite fait d'analyser la situation... et d'observer qu'avec tes deux mains occupées, tu ne peux pas faire autrement que de te laisser 06 14caresser...

- Et vous n'interviendrez pas pour leur demander d'arrêter?

- Certainement pas, je les inciterai à continuer au contraire, trop contente de leur offrir ce plaisir...

- Madame, Blandine fait exprès de m'agacer et vous ne lui dites rien non plus !

- Non, elle a raison, il faut que tu commences à t'habituer...

- ... et puis ses caresses sont gentilles par rapport à celles qui t'attendent...

- Qu'est-ce qu'on va me faire, Madame?

- Tu verras bien plus tard...

- Je préférerais savoir maintenant!

- Patience, Béatrice... 

Par Béatrice - Publié dans : Exhibition - Communauté : blog sexe des amis
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Jeudi 6 août 2009 4 06 /08 /Août /2009 07:00

07 01Comme chaque matin, Béatrice s’est réveillée à l’aube. Elle a fait sans s’attarder une toilette sommaire dans le petit lavabo de sa chambre puis a revêtu sa tenue de soubrette avant de quitter les communs où elle loge et de se rendre au château afin de recevoir les ordres de sa maîtresse.

- Béatrice, les petits pas, ce n’est pas uniquement quand tu te trouves en ma présence et pour me faire plaisir, c’est en permanence dans la journée, même si je ne suis pas là, tu comprends ?

- Oui, Madame.

- Eh bien si tu comprends, fais-le. Blandine me dit que tu as fréquemment tendance à « oublier ».

- [Marmonnant] Oh celle-là, elle commence déjà à m’agacer.

- Tu as dit quelque chose, Béatrice ?07 02

- Non, Madame.

- Je croyais [Sourire]. Béatrice, quand je te parle, je veux que tu te tiennes bien droite devant moi, les jambes serrées, les bras le long du corps, les mains tournées vers l’extérieur et les yeux baissés. Pense à faire ressortir ta poitrine et à tendre les fesses en arrière.

- Bien, Madame.

- Montre-mo07 03i comment tu es habillée.

Lady Alexandra procède à une inspection en règle de la tenue de sa domestique. Elle tourne autour de celle-ci, relève sa jupe par-devant et par-derrière afin de vérifier qu’elle porte bien les vêtements qu’elle lui a donnés, que rien ne manque et qu’aucun détail n’a été négligé (escarpins cirés, bas tirés, coutures droites, jarretelles tendues, chemisier boutonné, ongles propres, coiffure brossée…)

- Tu as vu ton tablier, il est tout de travers, tu vas me faire le plaisir de le remettre en place bien au milieu comme je t’ai appris à le faire.

- Bien, Madame.

- Et en plus, on dirait que tu t’es parfumée ?

- Presque rien, Madame, à peine deux gouttes d’07 04eau de toilette.

- Béatrice, je te l’ai dit le jour de ton arrivée, je ne veux aucun parfum, aucune eau de toilette, aucun maquillage, rien. C’est bien simple, rien ! Tu n’as pas besoin de ça pour faire le ménage. Mais pour qui te prends-tu ? Pour une star de cinéma ?

- Oh oui, j’aimerais bien !

- Tais-toi donc et lève les bras ! C’est ce que je craignais,07 05 tu n’as rien fait, et tu crois que tu vas pouvoir rester comme ça, poilue comme un singe ? Tu t’imagines sans doute que c’est agréable à regarder ?

- Non, Madame.

- Je veux que tu t’épiles entièrement, tu m’as entendu, entièrement, les aisselles, les jambes, le maillot, tout ! Méfie-toi, je vérifierai, et si c’est nécessaire je t’épilerai moi-même, ou bien plutôt non, tiens, pour te faire honte, je te ferai épiler par George. Je suis sûre qu’il ne demandera pas mieux !

- Surtout pas, Madame, je préfère m’en occuper moi-mê07 06me.

- Je te préviens Béatrice, tu seras examinée sous toutes les coutures chaque matin avant de commencer ton service et gare à toi si je décèle le moindre défaut !

- Bien, Madame.

- Maintenant, passons à ton travail. Tu as pris ton plumeau ?

- Oui, Madame.

- Alors c’est parfait ! Une soubrette sans son plumeau ne serait pas une soubrette, n’est-ce pas ? Pour le début, Blandine te montrera ce qu’il y a à faire. Par la suite, vous vous organiserez comme bon vous semble. Débrouillez-vous comme vous l’entendez, je ne veux surtout pas d’histoires entre vous.

- Bien, Madame.

- Je tiens à ce q07 07ue ma maison soit parfaitement tenue, de la cave au grenier. Les meubles et le parquet doivent briller. Il faut que l’argenterie et la verrerie étincellent. Je veux des repas servis à l’heure, du linge lavé et repassé, des vêtements rangés avec soin, des lits propres et bien faits, des salles de bains nettes, des pièces aérées, des vitres propres…

- Bien, Madame.

- Pour commencer, montre-moi comment tu vas t’y prendre pour épousseter les pieds de ce fauteuil. [La soubrette, croyant bien faire, plie les genoux pour se trouver plus à son aise07 08.] Non, pas comme ça, Béatrice ! Garde les jambes tendues et incline seulement le haut du corps. Oui, je sais, c’est fatiguant, mais tu y arriveras, et puis c’est beaucoup plus agréable à regarder ! [En se penchant, la soubrette offre la vision de ses cuisses nues, au-dessus de ses bas noirs, et les contours fermes de ses fesses rebondies.]

- As-tu pensé à enlever la poussière sur le dessus des cadres ?

- J’y ai juste pensé, Madame, mais je me suis dit que c’était trop haut et que de toute façon c’était inutile puisque que personne ne prendrait la peine d’aller voir.

- Eh bien justement, c’est ce qu’on va voir, au contraire. Quand je te donne un ordre, je te dispense de réfléchir, tu obéis, un point c’est tout. Grimpe immédiatement sur cet escabeau !

La soubrette se07 09 juche sur les plus hautes marches, exhibant largement le peu d’intimité qui lui reste encore à cacher. Lady Alexandra imagine intérieurement le profit qu’elle pourra à l’avenir tirer de cette situation en présence de ses invités.

- [Béatrice, désignant le cadre qu’elle est en train d’épousseter] C’est qui la grosse sur le tableau ?

- Tais-toi, petite impertinente, et épargne-moi tes commentaires ! Une domestique ne s’exprime pas comme ça dans ma maison. Bien plus, elle garde le silence et elle attend qu’on lui donne la parole !

- Bien, Madame.07 10

- Alors au lieu de dire des bêtises, tu as vu les moutons de poussière sous la commode ? Tu crois sans doute que c’est moi qui vais les enlever ?

- Non, Madame.

- Eh bien, qu’attends-tu, paresseuse !

Béatrice se met à quatre pattes et se cambre au maximum sous le meuble afin d’en atteindre les recoins les plus inaccessibles. Cette position la contraint à exhiber les fruits appétissants de son décolleté, tandis que par-derrière, tendus à l’extrême, les bords de sa petite culotte se resserrent entre ses fesses.

- Continue, penche-toi bien, il en reste encore.

- Voilà, Madame.

- Et le dessus de la commo07 11de ?

- C’est déjà fait, Madame.

- Tu en es sûre ?

- Oui, Madame.

Lady Alexandra se lève et, du tiroir de son bureau, extrait un gant blanc qu’elle enfile d’un air solennel en ajustant soigneusement chaque doigt, puis se dirige vers la commode. Béatrice, embarrassée, ne quitte pas des yeux ce doigt impitoyable, cet instrument fatal, qui se met à parcourir méticuleusement le dessus du meuble et à soulever chaque objet. Son e07 12xamen achevé, la maîtresse de maison se retourne lentement et, triomphante, brandit son doigt blanc sali par la poussière.

- C’est ça ce que tu appelles faire le ménage à fond ?

- Mais Madame, c’était à Blandine de le faire !

- Paresseuse et menteuse par dessus le marché, tu me déçois beaucoup, tu sais. Approche, je vais te faire passer l’habitude de me raconter des histoires !

Lady Alexandra déplace une chaise au centre de la pièce et ordonne à sa domestique de pencher le buste au-dessus du dossier, la forçant ainsi à garder les jambes tendues et à faire saillir le bas de ses reins. Elle relève ensuite la jupe de Béatrice le plus haut possible dans son dos et en glisse l’ourlet sous le cordon de son tablier.

- Tu maintiens toujours que c’est la faute de Blandine ? [Sans attendre la réponse de07 13 sa domestique, elle baisse sa petite culotte d’un geste sec]

- Oh non, Madame, excusez-moi, Madame, je vous ai menti.

- Aux menteuses, on donne le martinet, c’est tout ce qu’elles méritent ! Écarte les cuisses !

Introduisant sa main par-derrière, Lady Alexandra les sent moites de peur. Cette sensation l’excite. Elle dégage avec soin les lèvres du petit sexe gonflé et les caresse longuement du bout de ses doigts fins.07 14

- Arrêtez, Madame, je vous en supplie !

- Ah non, tu ne vas tout de même pas continuer à me chanter le même refrain, je commence à en avoir assez de tes jérémiades !

La maîtresse de maison quitte la pièce un instant et revient en tenant à la main un bâillon en cuir rouge.

- Ouvre la bouche ! Plus grand ! Encore !

La grosse boule rouge finit par s’insérer entre les lèvres de la soubrette, contraignant celle-ci à tendre démesurément les joues et à écarter les mâchoires.

- A la bonne heure !

Lady Alexandra ajuste la sangle dans sa boucle métallique. Le bâillon est réglé. Juste à la bonne tension. Ni trop, ni trop peu. Les mouvements de protestation de Béatrice ne sont plus maintenant que des grognements étouffés. Un sourire satisfait éclaire son visage. Le dispositif est en place. Quelques pas sur le côté pour prendre le temps d’admirer ces petites fesses potelées qu’elle ne va pas tarder à faire rougir. Elle se saisit du martinet que George, son majordome opportunément sorti de l’ombre, lui tend sur un plateau, l’œil brillant.

- C’est pour ton bien, ma belle, un jour tu me remercieras.

 

Par Béatrice - Publié dans : Soumission - Communauté : Soumission et appartenance
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Dimanche 6 septembre 2009 7 06 /09 /Sep /2009 06:00

08 01En cette fin d’après-midi ensoleillée de septembre, une chaude lumière dorée s’engouffre à travers les portes-fenêtres et baigne le petit salon de Glendale. Celui-ci est orné de boiseries claires du XVIIIe siècle français, à l’image du mobilier qui le compose, réuni avec un goût très sûr, au fil des générations, par la famille Ashley. Il offre, face au jardin, un élégant bureau Régence noir rehaussé de bronze doré. Devant la cheminée, sont disposés un canapé Louis XV et des sièges assortis, revêtus de tapisseries au point à grands ramages bleu et jaune.

Lady Alexandra attend d’une minute à l’autre Charles Carrington, un ami de longue date, antiquaire à Londres, dans le quartier de Chelsea, amateur de jolies femmes, de voitures de sport anciennes - celles qui vrombissent en émettant des sons de tuyaux d’orgue - et de gin and tonic. Pour anodine qu’elle soit, cette invitation n’en revêt pas moins une importance capitale aux yeux de la maîtresse08 02 de maison. Elle marquera, en effet, la première apparition de Béatrice en public. Public limité et a priori indulgent certes, mais l’exercice a valeur de test car Lady Alexandra est impatiente d’observer sur le vif le comportement de sa domestique et les réactions que celle-ci peut susciter autour d’elle.

En vue de cet événement, elle a personnellement 08 03veillé sur les moindres détails, attachant une importance toute particulière au choix de la tenue « spéciale invités » de sa soubrette. Celle destinée à exacerber autant le désir des hommes que la jalousie des femmes. La séance d’habillage a été assortie des ultimes recommandations d’usage, Lady Alexandra soulignant la chance offerte à sa domestique de se présenter sous son meilleur jour et de faire honneur à sa maîtresse.

- [La sonnerie retentit] Voilà, voilà, Madame, j’arrive.

Après avoir ajusté une dernière fois son court tablier blanc, Béatrice quitte la pièce en trottinant à petits pas, comme on lui a appris à le faire. Parvenue à la porte, elle prie Charles Carrington d’entrer en lui adressant un sourire poli et observe immédiatement dans le regard de son interlocuteur une lueur d’intérêt qui dépasse la simple08 04 marque de courtoisie. Celui-ci la suit jusqu’au petit salon. Tandis qu’elle s’applique à marcher la tête droite, la poitrine en avant et les reins cambrés, elle devine dans son dos une paire d’yeux la déshabiller de la tête aux pieds.

08 05- Quel plaisir de vous revoir, Alexandra, j’ai l’impression de vous avoir quittée hier, vous n’avez pas changé, vous êtes superbe !

Lady Alexandra et Charles s’embrassent avec effusion, comme des amis intimes qui ont partagé des passions en commun. Béatrice reste debout, à l’écart, les mains le long du corps et les yeux baissés.

- Vous non plus, Charles, vous n’avez pas changé, toujours aussi charmeur !

Ils s’asseyent et la conversation s’engage sur la clémence du temps, l’attrait de Glendale, la beauté du paysage, l’harmonie du jardin...

- [Charles, les yeux rivés sur les jambes de Béatrice, qui s’éloigne08 06 vers la cuisine] Il n’y a pas que la maison qui est ravissante ! [Lady Alexandra ne relève pas l’allusion, ce qui semble contrarier son invité] Votre fidèle Émilie vous a quittée ?

- [Lady Alexandra répond volontairement à côté] Hélas oui, j’étais sûre qu’elle vous manquerait !

Béatrice réapparaît, tenant par les anses un 08 07plateau. Un assortiment de gâteaux plus appétissants les uns que les autres - scones, muffins, crumbles, cheese-cakes - accompagne le service à thé en porcelaine de Minton à motifs « blue willow ».

- Eh bien, Béatrice, qu’attends-tu pour poser ton plateau ?

- Tout de suite, Madame. [La soubrette, qui a retenu ses leçons, prend soin de ne pas plier les genoux et penche au maximum le buste en avant en gardant les jambes serrées, ce qui a pour résultat de dévoiler largement sa poitrine. Comme convenu, elle s’attarde délibérément dans cette position et feint d’ignorer l’intérêt qu’on lui manifeste.]

- [Charles, fasciné] Tous comptes faits, Alexandra, vous avez nettement gagné au change ! [Plongeant la main dans le décolleté, il se met à palper les seins fermes qui s’offrent innocemment à lui,08 08 comme des fruits prêts à être cueillis, et à rouler les tétons entre ses doigts pour les sentir se dresser et se durcir.]

Béatrice reste impassible. Elle assure son service, comme on le lui a appris, discrètement et avec application. Elle tend sa tasse à Charles et place devant lui une assiette à entremets sur laquelle 08 09elle a déposé une part de crumble à la rhubarbe.

- [Charles, prenant directement l’offensive] Béatrice, il me semble que nous nous sommes déjà croisés, …une impression ?

- Si j’avais vraiment croisé Monsieur, je lui aurais sûrement laissé plus qu’une impression !

- [Alexandra] Béatrice, je t’interdis de parler sur ce ton !

- [Charles] Non, non, laissez-la, Alexandra, j’apprécie beaucoup la spontanéité et l’humour. Béatrice n’en manque pas, ni de charme d’ailleurs.

- [Alexandra] Béatrice, va dans ma chambre et rapporte-moi le catalogue de Christie’s, tu le trouveras sur ma table de chevet.

La soubrette quitte la pièce en se tortillant, sous les yeux enthousiasmés de Charles, tandis que Lady Alexandra savoure08 10 intérieurement la scène. Elle revient quelques minutes plus tard et pose le catalogue sur la table en s’inclinant à nouveau profondément.

- Béatrice, vous avez des petites fesses ravissantes ! [Relevant sa robe par derrière, il les caresse amoureusement. Ses doigts s’aventurent sous sa petite culotte, font claquer l’élastique à 08 11plusieurs reprises sur la peau tendre, puis en resserrent les bords pour la transformer en string.]

- [Lady Alexandra, ouvre le catalogue à une page marquée par un signet] Charles, vous qui êtes un spécialiste, quel est votre avis sur ce tapis de Boukhara ? Personnellement, je le trouve magnifique.

- Pardonnez-moi, Alexandra, j’avais l’esprit ailleurs. Où sont mes lunettes ? Oh, je crois bien que je les ai laissées dans ma voiture.

- [Alexandra, ravie de cet imprévu] Béatrice, va vite chercher les lunettes de Mr Carrington.

La soubrette se dandine à nouveau à petits pas et traverse le hall d’entrée en veillant à ne pas s’écarter du champ de vision de Charles. Elle semble y goûter un malin plaisir. Comme si, à cet instant précis, son intention était plus de rendre jalouse sa maîtresse que de lui obéir. De retour, elle dépose l’étui sur la table.

- Ne bougez plus ! [Béatrice est penchée en avant, les fesses à l’air,08 12 le dos tourné à Charles. La main de ce dernier s’est insinuée entre ses cuisses et ses doigts s’attardent sur le renflement du pubis à travers le coton de sa petite culotte. Ce contact ne doit pas déplaire à la soubrette car Charles sent le tissu s’humecter rapidement.] Alexandra, je vous envie !

- [Alexandra, complice] Béatrice, tourne-toi vers Mr Carrington et baisse ta culotte sur tes genoux.

- Mais, Madame…..

08 13- Il n’y a pas de mais, Madame, fais ce que je te dis ! [Béatrice relève sa robe, les joues subitement empourprées. Elle ne peut dissimuler l’auréole humide qui voile son entrejambe et hésite à aller plus loin.]

- J’ai dit jusqu’aux genoux ! [Morte de honte, la soubrette s’exécute en fermant les yeux]

- Magnifique ! Comme je vous comprends de l’avoir embauchée, elle est mignonne à croquer !

Le doigt fin de Charles se faufile, écarte ses lèvres, la pénètre délicatement et entame un mouvement de va-et-vient régulier. Béatrice se contient pour ne pas crier, surtout quand elle sent ce doigt quitter son refuge pour continuer sa course et se glisser entre ses fesses. Elle implore du regard Lady Alexandra. Celle-ci se contente de sourire pendant d’interminables minutes de silence qu’elle finit cependant par interrompre.

- Ça suffit, Béatrice, remets de l’ordre dans ta tenue et ressers-nous du thé.

Soulagée, la soubrette reprend son service, mais décontenancée par ce qui vient de lui arriver, elle renverse le sucrier, dont le contenu se disperse sur le parquet.

- Oh ! Excusez-moi, Monsieur [Elle se précipite, à quatre pattes, pour ramasser les morceaux.08 14 Charles, qui n’en demandait pas tant, profite de cette nouvelle aubaine pour lutiner ses courbes rebondies.]

- [Alexandra] Je suis désolée, Charles, j’aurais dû la laisser à la cuisine. Je pensais qu’elle était prête à faire le service, mais j’ai commis une erreur, visiblement, elle en est encore loin. Viens là, petite maladroite ! [Elle la saisit vigoureusement par le poignet et l’allonge en travers de ses genoux, le buste basculé bien en avant pour que ses jambes soient décollées du sol.]

- [Charles] Vous n’allez tout de même pas la punir pour si peu !

- Pour si peu, je vous trouve décidément bien indulgent ! Elle mériterait la fessée pour beaucoup moins que ça ! Tenez, puisque vous êtes mon invité, je vous laisse volontiers le soin - 08 15je m’apprêtais à dire le plaisir - de lui administrer vous-même la correction.

- C’est trop gentil, Alexandra, mais vous êtes nettement plus experte et puis je préfère mille fois mieux regarder !

- Oh non, Madame, je vous en supplie, pas devant Monsieur !

- Bien sûr que si, qu’est-ce que tu crois, et déculottée par dessus le marché, pour te faire bien honte ! Je veux que cette première expérience te serve de leçon à l’avenir. Fais-moi confiance, avec moi, tu n’es pas près de l’oublier ! [Elle baisse sa culotte à mi-cuisses]. Installez-vous en face, Charles, vous profiterez davantage du spectacle sur le canapé.

- [Charles saisit sa tasse de thé, pioche au passage un biscuit au gingembre et s’assied confortablement] Alexandra, soyez gentille, prenez tout votre temps, rien ne presse, plus ce sera long, mieux ce sera. Faites-la rougir progressivement. Je voudrais la regarder se trémousser de désespoir, agiter ses petites jambes en l’air et l’entendre crier comme une gamine.

- Mais Charles, c’est bien comme ça que je comptais faire. Laissez-moi d’abord vous la préparer. Une fois portée à bonne température, elle sera à vous. Je suis sûre que vous mourez d’envie de vous amuser un peu avec elle !

 

Par Béatrice - Publié dans : Soumission - Communauté : Soumission et appartenance
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Mardi 6 octobre 2009 2 06 /10 /Oct /2009 06:00

09 01Loin du collège austère où il poursuit ses études et où les apparitions féminines sont quasi inexistantes, le jeune William est en vacances pour quelques semaines chez sa tante, à Glendale, et tombe rapidement sous le charme de Béatrice. Celle-ci, de son côté, ne fait rien pour le décourager. Tirant parti de la présence de son neveu, Lady Alexandra décide d’initier sa soubrette à des travaux pratiques d’un genre particulier.

- Béatrice, il est grand temps que je complète ton éducation. Faire le ménage ou servir le thé, c’est bien mais il n’y a pas que ça qui compte. Il faut que tu apprennes aussi à te plier aux moindres désirs de mes invités. Alors nous allons reprendre ensemble les bases de ce que tu dois impérativement connaître. Et pour commencer, je vais t’apprendre à masturber un homme. Tu verras, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas et tu en auras toujours besoin par la suite.

- [Enthousiaste] Oh oui, Madame, c’est une excellente idée, je n’osais pas vous le demander. 09 02 

- [Lady Alexandra, s’adressant à son neveu] Au lieu de rester planté là comme un piquet, viens par ici, petit puceau, pour une fois que tu peux te rendre utile !

- [William] Mais, ma tante…

- Tais-toi et contente-toi d’obéir. Tu vas rester debout devant nous bien gentiment. Toi, Béatrice, mets-toi face à lui. Tu commenceras dans cette position, mais rien ne t’empêche, une autre fois, de t’asseoir o09 03u de t’agenouiller devant ton partenaire.

- [William] Mais, ma tante, arrêtez, mais qu’est-ce que vous faites ?

- Tu ne vas pas tarder à le savoir, tiens-toi droit et souris, le petit oiseau va bientôt sortir ! Béatrice, n’oublie jamais un point capital : un homme bien élevé se sentira toujours intimidé d’ouvrir son pantalon devant une dame. Par conséquent, c’est à toi de prendre l’initiative. Approche-toi de lui, applique la paume de ta main délicatement sur sa poitrine et descends sans te presser, par touches très légères, jusqu’à sa braguette.

- Comme ça, Madame ?

- Non, tu vas beaucoup trop vite, plus lentement ! Tu as tout ton temps, rien ne t’interdit de faire quelques écarts en cours de route, d’emprunter des chemins de traverse selon ton inspiration du moment, il faut que tu crées l’ambiance et09 04 que tu laisses le contact s’installer. Ton partenaire doit se sentir en confiance et comprendre que tu lui veux du bien. Le point essentiel à retenir dans cette première approche est qu’à partir du moment où ta main est posée sur lui, elle ne doit plus quitter son poste jusqu’à la fin.

- Bien, Madame.

- Regarde-moi faire. Lorsque j’ai atteint l’entre-jambe, j’accentue un peu la pression de manière à identifier l09 05es courbes du terrain et à repérer la queue qui « dort » encore. Une fois que je l’ai sentie, je passe la main sur toute sa longueur, une fois, deux fois, trois fois, pour la sortir de sa torpeur, puis je la quitte pour m’attarder à l’intérieur des cuisses, avant d’y revenir à plusieurs reprises. Tiens, touche, tu la sens, elle commence à se raidir ?

- Oh oui, Madame, on dirait un cornet.

- Un cornet ?

- Oui, vous savez bien, un cornet à deux boules !

- Cesse de plaisanter, Béatrice, tout ceci est très sérieux. Maintenant à toi de jouer, je te laisse continuer. Sans te précipiter, tu vas baisser sa fermeture éclair et introduir09 06e ta main à l’intérieur de son pantalon pour le masser de plus près. Fais-le d’abord à travers le tissu de son slip, en veillant à ne rien exposer au regard, comme si ton geste était totalement naturel, il aura l’impression de rester habillé [sourire] et puis, si tu sens qu’il est bien disposé, prends directement les choses en main.

09 070- Mais, Madame, il ne se passe rien !

- Ne t’en fais pas, au début, c’est tout à fait normal. Continue posément, tranquillement, sans manifester le moindre signe d’impatience. Presque comme si tu t’y attendais. Il est peut-être lui-même surpris ou inquiet. C’est à toi de trouver les gestes qui sauront le rassurer.

- Mais comment, Madame ?

- Surtout pas en t’acharnant comme ça, on dirait que tu es en train de l’astiquer comme une rampe d’escalier ! Ce n’est pas le moment de faire les cuivres ! Procède au contraire tout en douceur. Echauffe-le lentement. Tu ne dois pas seulement lui faire plaisir, tu dois surtout lui montrer que, toi aussi, tu ressens du plaisir ! Alors,09 08 essaie de rester la plus souriante possible. Prends par exemple un petit air mutin en même temps que tu baisses son pantalon et que tu en fais autant avec son slip.

- Pftttttt !

- Oui, je sais, quand on ne s’y attend pas, 09 09ça fait tout drôle de voir un monsieur avec son caleçon enroulé autour de ses chevilles ! Mais dans de telles circonstances, tu dois apprendre à garder ton sérieux car ta réaction pourrait être mal interprétée et aboutir à bloquer ses élans. Dans l’idéal, il faudrait que tu réagisses comme une petite oie blanche qui découvre un sexe en érection pour la première fois. Avec les talents de comédienne que je te connais, tu ne devrais avoir aucun mal !

- Oh, Madame !

- Ne fais pas l’innocente, tu vois très bien ce que je veux dire ! Alors si c’est vraiment nécessaire, n’hésite pas à lui servir des compliments longs comme le bras. Avoue-lui que tu n’en reviens pas, que c’est la plus grosse que tu aies jamais vue, que tu as du mal à y croire, que c’est Noël avant Noël… !!!

- J’ai compris, il faut que je mette le paquet !

- N’en fais pas trop tout de même, c’est une question de mesure ! Mais si tu trouves09 10 la formule qui convient, tu n’auras pas à attendre longtemps pour en constater les résultats. Ton extase va le flatter. Il va se sentir plus à l’aise et conforté dans sa virilité. Alors, puisque tu es sur le bon chemin, continue, ne baisse jamais les paupières, garde toujours un petit sourire au coin des lèvres et, de temps en temps, fixe-le dans le blanc des yeux. Il doit lire dans ton regard que tu adores ce que tu lui fais et que sa jouissance va être comme un cadeau qui t’est destiné.

- [La soubrette, rougissante] Je la sens grossir, elle devient dure !

- Qu’est-ce que je te disais, tu y es presque ! Ne me regarde pas comme ça, c’est à lui que tu dois t’adresser !09 11

- C’est magnifique !

- Sans doute, Béatrice, sans doute, mais ne te réjouis pas trop vite, reste concentrée, le moindre coup de vent risque d’éteindre la bougie. Quoi qu’il advienne, il faut que tu puisses garder une totale maîtrise de la situation. Maintenant que son excitation est visible, tu peux te permettre de le laisser un peu sur sa faim. Regarde, ma main s’aventure sur son ventre, bien à plat, en évitant soigneusement de descendre trop bas. Si ton partenaire n’est pas épilé, tu peux te contenter de rester en bordure de sa toison et de prendre le temps 09 12d’en démêler les boucles avec les doigts. Je m’insinue ensuite à l’intérieur de ses cuisses afin d’évaluer le degré de moiteur de sa peau.

- Pour ressentir la même chaleur que si l’on me caressait à cet endroit, juste à la lisière de mes bas ?

- C’est exactement ça, tu as très bien compris ! Je continue à musarder et je pousse vers l’intérieur, jusqu’à ses petites fesses potelées, que je caresse longuement. Je reviens ensuite vers l’avant, j’empaume délicatement ses bourses, je les soupèse dans le creux de mes mains et je les agace par-dessous avec mes ongles. Tu vois, il se met au garde-à-vous comme un petit soldat !

- Et après ?

- Après, nous arrivons à une étape cruciale qui e09 13xige d’infinies précautions. Chez l’homme, c’est l’extrémité du pénis qui est la partie la plus sensible. Pour libérer le gland, je tire le plus doucement possible la peau vers l’arrière, en plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il soit complètement exposé. Il faut que le prépuce soit bien replié derrière l'ourlet du gland pour que celui-ci reste toujours dégagé. Tu peux alors le cajoler, mais il faut le faire tout avec une douceur infinie, en l’effleurant avec l’intérieur de la paume, ou bien en passant tes doigts dessus et en le titillant avec tes ongles. Après, ce n’est qu’une question de temps. La plupart de tes partenaires seront incapables de résister à tes caresses.

- [William] Ah…….., ma tante, je vous en supplie !

- Tiens, tu vois, je te l’avais dit ! Reste donc tranquille, je te sens tout tendu [Sourire]. Béatrice, si ton partenaire bande aussi bien que ce jeune homme, amuse-toi à lui faire faire « le beau » ! Invite-le à redresser sa queue le plus possible à la verticale en lui faisant un petit signe avec ton doigt, comme une dompteuse qui apprend à un s09 14exe à se lever en présence d’une dame. Manifeste ta satisfaction. Emerveille-toi de ses prouesses. Incite-le à recommencer. S’il s’est montré docile, à défaut de lui donner un sucre, tu pourras par exemple déposer un petit baiser au sommet de son gland pour le remercier.

- Et après, Madame, c’est fini ? On replie les gaules ?

- Mais non, petite bécasse, tu vas toujours trop vite ! Pour qu’une masturbation soit réussie, il faut qu’elle aille jusqu’au bout et nous en sommes tout juste à la moitié ! Pendant que ta main s’active sur sa verge, n’oublie pas de glisser l’autre sur sa poitrine, pour lui pincer les tétons, par exemple, puis redescends et agace ses testicules, caresse-les. Bien entendu, il faut, de temps en temps, attraper son sexe entre tes deux mains. Roule-le comme09 15 lorsque tu fais de la pâtisserie, ou bien frotte-le comme si tu allais provoquer l’étincelle pour allumer le feu ! Encourage-le. Tu dois le convaincre de t’en donner encore plus et que tu ne seras satisfaite que lorsqu’il aura éclaté entre tes doigts. Comme si tu n’y étais pour rien et que tout venait de lui, c’est le moment de le prier de t’accorder le spectacle de son plaisir.

- Mais, Madame, il ne se passe rien !

- Eh bien, reste calme. Si tu veux éviter l’échec, tu dois te garder à tout prix de montrer des signes d’énervement. En te sentant crispée, il le deviendra aussi. Alors résigne-toi à jouer du poignet et à redoubler d’attention et de sourires.

- J’ai envie de le laisser contempler mes cuisses et ma petite culotte, je peux, Madame ?

- Bien sûr, petite garce, c’est une excellente idée, mais il faut aussi forcer la cadence. Pour le faire bien jouir, enserre fermement son membre juste au-dessous du gland, comme si tu saisissais un trophée, et accélère sans interruption ton mouvement de va-et-vient. Ne ch09 16erche pas à peaufiner, à ce stade, ce n’est plus nécessaire, contente-toi d’un geste purement mécanique et admire plutôt les signes de l’heureux dénouement : l’accélération de sa respiration, la montée et la descente de ses testicules, la couleur violacée de son gland, l’ultime gonflement de son sexe. C’est beau un homme qui s’apprête à jouir entre les mains d’une femme !

- Oh oui, Madame, voilà, il vient !

- C’est le premier jet, continue, n’arrête surtout pas, ce n’est pas fini, accompagne-le jusqu’au bout et profite du spectacle ! L’intensité et la durée de son plaisir seront la récompense de ton savoir-faire.

- Madame, mon chemisier est tout taché !

- Peu importe, c’est le résultat qui compte. Tu te débrouilles très bien pour une première fois ! Voilà, maintenant tu peux ralentir et cesser progressivement. Ne retire pas ta main tout de suite. Laisse-la encore un peu sur son sexe jusqu’à ce que tu le sentes se dégonfler. Il ne faut pas rompre le charme immédiatement. Profites-en pour le féliciter. Ne lui demande pas si c’était bon, c’est une évidence, mais dis-lui que c’était très beau et remercie-le. Il sera à la fois émerveillé et reconnaissant.

 

 

 

Par Béatrice - Publié dans : Masturbation - Communauté : Soumission et appartenance
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  • : 05/02/2009

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