Mardi 6 août 2013 2 06 /08 /Août /2013 06:00

555 01- Bien sûr, des soirées comme ça, il y en a pratiquement toutes les semaines.

- Ici ?

- Ici ou ailleurs, chez des amis de Madame, mais toujours dans des demeures élégantes, fréquentées par des gens tout ce qu’il y a de plus convenables et qui aiment s’amuser. Les jeux de société changent à chaque fois. Il faut savoir varier les plaisirs.

- Que voulez-vous dire ?

- Simplement que tout le monde n’a pas les même555 02s fantasmes et qu’il est normal de pouvoir satisfaire les uns et les autres à tour de rôle. J’ai plein d’exemples en tête mais je ne voudrais pas vous retenir trop longtemps ! Vous n’avez peut-être pas que ça à faire ?

- Non, non, ma fille, continuez, c’est très important. En vous faisant formuler vos péchés, l’aveu vous soulagera. Il vous aidera aussi à voir plus clair en vous, à faire la vérité sur vous-même. 555 03 

Ben voyons, le contraire m’aurait étonné !

- La confession n'est pas une démarche de deuil et de tristesse, mais une demande pleine de confiance. On éprouve la 555 04paix et la joie après s'être confessé.

- Alors voilà, c’était il y a quinze jours, dans un grand hôtel de Londres. Une soirée un peu spéciale avait été organisée à l’intention d’invités triés sur le volet. Vous avez vu « Eyes Wide Shut » ?

- Stanley Kubrick, 1999, avec Tom Cruise et Nicole Kidman.

- Exactement !

- Oui, bien sûr…. euh, non, pardon, je veux dire qu’on a dû m’en parler à sa sortie, c’est un peu ancien maintenant !

Bizarre ! J’aurais plutôt juré au contraire qu’il l’avait vu deux ou trois fois et qu’il était encore capable de me décrire toutes les scènes par cœur ! Mais j’ai continué, co555 05mme si de rien n’était.

- La charmante organisatrice de la soirée avait sélectionné dans la rue des inconnus auxquels elle avait pr555 06oposé de vivre une expérience sexuelle intense, unique et sans lendemain. Avec d’autres très jeunes femmes qui se trouvaient là, j’allais être offerte à leurs queues dressées, prêtes à nous prendre par tous les bouts. Nous ne connaîtrions d’eux que le puissant organe qui, déjà, gonflait entre leurs cuisses.

- Comment ça s’est passé ?

- Comme je m’y attendais ! On a commencé par me bander les yeux. De ce que j’avais pu voir avant d’être plongée dans l’obscurité, c’est que tous ces inconnus étaient loin d’être à mon goût. Et curieusement, cela n’a fait qu’accroitre mon désir. Je n’étais plus da555 08ns le domaine du romantisme ou de la séduction mais exclusivement dans celui du sexe. Encerclée par de multiples partenaires dont j’étais l’offrande et prêts à me procurer le plus de jouissance possible ! Désorm555 07ais à la disposition de ces verges que j’imaginais déjà dures, je me demandais ce que ces mâles, dont je ne connaissais même pas le nom, regardaient. Mes seins ? Ma bouche dans laquelle ils allaient bientôt s’enfoncer ? Ou encore ma vulve épilée qui perlait de désir ? Sans doute attendaient-ils que le jeu commence enfin. Je percevais déjà le bruit de leurs mains qui coulissaient sur leurs grosses tiges…  

- Alors ?  

- Alors, des doigts sont venus effleurer mon visage. Ce simple contact a suffi à faire dresser mes tétons, alors que mon sexe s’imprégnait d’une moiteur visqueuse et abondante. Les caresses n’ont pas duré bien longtemps. Une queue s’est frottée et a glissé contre mes gencives, m’obligeant à la recevoir entre mes lèvres. Je l’ai sucée goulûment, au rythme de la main qui, appuyée sur ma tête, m’imprimait la cadence de ce coït buccal. J’imaginais les autres hommes, tout autour, me fixer en se masturbant, impatients de remp555 09lacer leur partenaire de jeu au fond de mon palais. 555 10 

Quelques instants plus tard, un nouvel engin s’est en effet présenté à hauteur de mon visage. Les hommes ne restaient jamais longtemps, guidés par la voix de la belle organisatrice qui leur avait attribué à chacun des cartes afin de les différencier. Des queues, des queues, et encore des queues, ne cessaient désormais de me posséder. Quelques gouttes d’excitation suprême perlaient même sur ma langue. Dans le salon, l’odeur se faisait de plus en plus forte.

Puis, après que l’on m’ait entièrement dévêtue, j’ai été conduite vers ces tiges bien raides pour être pénétrée co555 12mme une chienne. Chienne, je l’étais, et même en chaleur à mesure que mes coups de reins me faisaient changer de partenaire afin de satisfaire la soif de plaisir ultime qui s’était emparée de mo555 11i…

Partout des phallus, des hommes, de la peau, de la sueur… Les doux effleurements du début s’étaient maintenant transformés en corps à corps brûlants. Les queues s’enchaînaient en moi à mesure que ces messieurs étaient tirés au sort par l’organisatrice. L’excitation de tous les protagonistes était palpable. L’odeur omniprésente de sexe ne faisait, visiblement, qu’exacerber leur fougue.  

- Un véritable lupanar !

- Si c’est vous qui le dites ! En tout cas, on ne devait pas en être loin ! Les verges s’enchaînaient en moi, me prenaient, me laissaient, revenaient au creux de mon sexe ouvert, labouré, écartelé… Les orgasmes se multipliaient, auxquels répondaien555 14t en écho ceux de mes voisines, livrées comme moi à la jouissance des hommes. Leurs hurlements de plaisir ne faisaient qu’exacerber mon propre déchainement.

Encore, encore, des bites, des bouches, de la sueur, du sperme… La chienne sauvage que j’étais devenue ne c555 13omptait pas s’en arrêter là. Je m’étais muée en garce avide de sexe. Obsédée par l’envie que ce cercle de sexes turgescents finisse par éclater en même temps et me recouvre de leur semence. Sucer, lécher, branler, me faire défoncer… Tout était bon pour arriver à mes fins.

Enfin les premiers jets sont arrivés pour me réc555 16ompenser. Ce foutre blanc, épais, visqueux, giclait abondamment sur mon corps, poissait mes cheveux, brouillait mes yeux, ruisselait entre mes seins et s’infiltrait dans tous mes replis…  

- Et… en dehors de ces soirées… tout de même très « spéciales »… il faut bien le reconnaître… votre tenue, le re555 17ste du temps, demeure irréprochable. Vous555 15 vous gardez de succomber à la tentation, n’est-ce pas ?

- J’aimerais bien mais… malheureusement… je ne peux pas, c’est impossible !

- Comment ça, impossible ? Vous n’allez tout de même pas me faire croire que vous êtes incapable de maîtriser vos sens ?  

- Non, le problème n’est pas là, quand je dis que c’est impossible, c’est parce que cela ne dépend pas de moi, je suis harcelée en permanence, où que je sois, quoi que je fasse.  

- Mais par qui donc ?

- Oh c’est bien simple, par tous les hommes que je côtoie, George, le maître d’hôtel, Harry, le docteur, Andrew, le jardinier, James, le chauffeur, Douglas, le laiti555 19er, le boulanger, l’électricien, le menuisier, le plombier, le garagiste, j’en oublie certainement…Ah oui, Bob O’Dr555 18iscoll, l’épicier…en bref, par tout un tas d’obsédés. Si vous saviez ce qu’ils me font subir !

Habile, la fin de ma phrase, non ? J’ai laissé tomber un silence long comme un jour sans pain. J. B. a paru hésiter, mais comme je le pressentais, sa curiosité a été la plus forte.

- Racontez-moi, mon enfant.  

- Je ne sais pas par où commencer !

- Eh bien, commencez donc par George, c’est celui555 20 que vous avez cité en premier.

- Avec lui, il faut sans cesse que je reste sur mes gardes. George p555 21résente toutes les apparences du majordome irréprochable sous sa livrée à rayures, civil, attentif, déférent, presque obséquieux même, mais dès que Madame a le dos tourné et qu’il se trouve seul avec moi, je peux vous assurer que la métamorphose est impressionnante. C’est un tout autre personnage qui s’anime. Et qui se laisse aller à ses instincts les plus bas. Comme si je n’étais plus, à ses yeux, qu’une bête à plaisir. Il n’y va pas par quatre chemins. Vous connaissez sa spécialité ?

Je n’étais pas réellement obligée de poser cette question, mais l’occasion était trop belle.

- Non.

- C’est un accro à la levrette ! La levrette, pas besoin de dessin, j’imagine ? 555 22 

J.B. n’a pas jugé utile de répondre. J’y allais sans doute un peu fort !

- Il ne pense qu’à ça. Sans doute à cause de la position de soumission à laquelle elle me contraint. Ça tombe bien, moi, le côté dominateur et animal, j’adore. En levrette, je suis sa proie. J’imagine que comme tous les hommes, il apprécie la vision qui lui est offerte du corps féminin, la taille bien marquée, les hanches en valeur, les reins cambrés, les fesses entrouvertes, découvrant la double route des plaisirs. Sans compter que le fait de pouvoir s’introduire au milieu de ces rondeurs charnues doit constituer un puissant stimulant érotique… et puis je dois auss555 23i avouer que pour moi, comme sans doute pour lui, l’angle de pénétration provoque une sensation plus intense que dans d’autres positions plus classiques. Chacun d’entre nous se trouve libéré du regard de l’autre et se concentre sur son excitation. Mon clitoris est librement accessible à lui comme à moi, ce qui nous procure un plaisir partagé.

- Oh…… !!!

- Oui, je sais, je ne devrais pas le confesser mais c’est tellement agréable et reposant à la fois. J’adore le sentir aller et venir en moi, au rythme de ses coups de reins, une main calée sur mes hanches et l’autre tenant fermement ma chevelure. Il faut que je vous dise qu’il a un sexe hors du commun, par sa taille, sa forme, sa puissance et sa résistance aussi. Rien ne m’excite davantage que de le sentir entrer en moi et occuper toute la place. J’ai l’impression qu’on vient de me rajouter l’organe qui me manquait, que le vide est enfin comblé. J’555 24éprouve une sensation de complétude apportée par cette chose raide, chaude, et si pleine qu’on la dirait moulée pour moi et pour moi seule. Je la serre aussi fort que je peux en contractant mes muscles. Mes cris augmentent au fur et à mesure que son rythme s’accélère. Jusqu’à ce que je sente une jouissance intense et chaude enflammer tout son corps en partant du plus profond de son être.  

- Ça suffit ! Arrêtez…….!!!!!!!!!!!

- Attendez, faudrait savoir, je croyais que vous m’aviez demandé de tout vous dire, vous voyez bien que je n’ai pas fini, alors laissez-moi au moins continuer jusqu’au bout !

 

Par Béatrice - Publié dans : Exhibition - Communauté : blog sexe des amis
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  • : 05/02/2009

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