Comme chaque matin, Béatrice s’est réveillée à l’aube. Elle a fait sans s’attarder une toilette sommaire dans le petit lavabo de sa chambre puis a revêtu sa tenue de soubrette avant
de quitter les communs où elle loge et de se rendre au château afin de recevoir les ordres de sa maîtresse.
- Béatrice, les petits pas, ce n’est pas uniquement quand tu te trouves en ma présence et pour me faire plaisir, c’est en permanence dans la journée, même si je ne suis pas là, tu comprends ?
- Oui, Madame.
- Eh bien si tu comprends, fais-le. Blandine me dit que tu as fréquemment tendance à « oublier ».
- [Marmonnant] Oh celle-là, elle commence déjà à m’agacer.
- Tu as dit quelque chose, Béatrice ?
- Non, Madame.
- Je croyais [Sourire]. Béatrice, quand je te parle, je veux que tu te tiennes bien droite devant moi, les jambes serrées, les bras le long du corps, les mains tournées vers l’extérieur et les yeux baissés. Pense à faire ressortir ta poitrine et à tendre les fesses en arrière.
- Bien, Madame.
- Montre-mo
i comment tu es habillée.
Lady Alexandra procède à une inspection en règle de la tenue de sa domestique. Elle tourne autour de celle-ci, relève sa jupe par-devant et par-derrière afin de vérifier qu’elle porte bien les vêtements qu’elle lui a donnés, que rien ne manque et qu’aucun détail n’a été négligé (escarpins cirés, bas tirés, coutures droites, jarretelles tendues, chemisier boutonné, ongles propres, coiffure brossée…)
- Tu as vu ton tablier, il est tout de travers, tu vas me faire le plaisir de le remettre en place bien au milieu comme je t’ai appris à le faire.
- Bien, Madame.
- Et en plus, on dirait que tu t’es parfumée ?
- Presque rien, Madame, à peine deux gouttes d’
eau de toilette.
- Béatrice, je te l’ai dit le jour de ton arrivée, je ne veux aucun parfum, aucune eau de toilette, aucun maquillage, rien. C’est bien simple, rien ! Tu n’as pas besoin de ça pour faire le ménage. Mais pour qui te prends-tu ? Pour une star de cinéma ?
- Oh oui, j’aimerais bien !
- Tais-toi donc et lève les bras ! C’est ce que je craignais,
tu n’as rien fait, et tu crois que tu vas pouvoir rester
comme ça, poilue comme un singe ? Tu t’imagines sans doute que c’est agréable à regarder ?
- Non, Madame.
- Je veux que tu t’épiles entièrement, tu m’as entendu, entièrement, les aisselles, les jambes, le maillot, tout ! Méfie-toi, je vérifierai, et si c’est nécessaire je t’épilerai moi-même, ou bien plutôt non, tiens, pour te faire honte, je te ferai épiler par George. Je suis sûre qu’il ne demandera pas mieux !
- Surtout pas, Madame, je préfère m’en occuper moi-mê
me.
- Je te préviens Béatrice, tu seras examinée sous toutes les coutures chaque matin avant de commencer ton service et gare à toi si je décèle le moindre défaut !
- Bien, Madame.
- Maintenant, passons à ton travail. Tu as pris ton plumeau ?
- Oui, Madame.
- Alors c’est parfait ! Une soubrette sans son plumeau ne serait pas une soubrette, n’est-ce pas ? Pour le début, Blandine te montrera ce qu’il y a à faire. Par la suite, vous vous organiserez comme bon vous semble. Débrouillez-vous comme vous l’entendez, je ne veux surtout pas d’histoires entre vous.
- Bien, Madame.
- Je tiens à ce q
ue ma maison soit parfaitement tenue, de la cave au
grenier. Les meubles et le parquet doivent briller. Il faut que l’argenterie et la verrerie étincellent. Je veux des repas servis à l’heure, du linge lavé et repassé, des vêtements rangés avec
soin, des lits propres et bien faits, des salles de bains nettes, des pièces aérées, des vitres propres…
- Bien, Madame.
- Pour commencer, montre-moi comment tu vas t’y prendre pour épousseter les pieds de ce fauteuil. [La soubrette, croyant bien faire,
plie les genoux pour se trouver plus à son aise
.]
Non, pas comme ça, Béatrice ! Garde les jambes tendues et incline seulement le haut du corps. Oui, je sais, c’est fatiguant, mais tu y arriveras, et puis c’est beaucoup plus agréable à regarder !
[En se penchant, la soubrette offre la vision de ses cuisses nues, au-dessus de ses bas noirs, et les contours fermes de ses fesses rebondies.]
- As-tu pensé à enlever la poussière sur le dessus des cadres ?
- J’y ai juste pensé, Madame, mais je me suis dit que c’était trop haut et que de toute façon c’était inutile puisque que personne ne prendrait la peine d’aller voir.
- Eh bien justement, c’est ce qu’on va voir, au contraire. Quand je te donne un ordre, je te dispense de réfléchir, tu obéis, un point c’est tout. Grimpe immédiatement sur cet escabeau !
La soubrette se
juche sur les plus hautes marches, exhibant
largement le peu d’intimité qui lui reste encore à cacher. Lady Alexandra imagine intérieurement le profit qu’elle pourra à l’avenir tirer de cette situation en présence de ses invités.
- [Béatrice, désignant le cadre qu’elle est en train d’épousseter] C’est qui la grosse sur le tableau ?
- Tais-toi, petite impertinente, et épargne-moi tes commentaires ! Une domestique ne s’exprime pas comme ça dans ma maison. Bien plus, elle garde le silence et elle attend qu’on lui donne la parole !
- Bien, Madame.
- Alors au lieu de dire des bêtises, tu as vu les moutons de poussière sous la commode ? Tu crois sans doute que c’est moi qui vais les enlever ?
- Non, Madame.
- Eh bien, qu’attends-tu, paresseuse !
Béatrice se met à quatre pattes et se cambre au maximum sous le meuble afin d’en atteindre les recoins les plus inaccessibles. Cette position la contraint à exhiber les fruits appétissants de son décolleté, tandis que par-derrière, tendus à l’extrême, les bords de sa petite culotte se resserrent entre ses fesses.
- Continue, penche-toi bien, il en reste encore.
- Voilà, Madame.
- Et le dessus de la commo
de ?
- C’est déjà fait, Madame.
- Tu en es sûre ?
- Oui, Madame.
Lady Alexandra se lève et, du tiroir de son bureau, extrait un gant blanc qu’elle enfile d’un air solennel en ajustant soigneusement
chaque doigt, puis se dirige vers la commode. Béatrice, embarrassée, ne quitte pas des yeux ce doigt impitoyable, cet instrument fatal, qui se met à parcourir méticuleusement le dessus du meuble
et à soulever chaque objet. Son e
xamen achevé, la
maîtresse de maison se retourne lentement et, triomphante, brandit son doigt blanc sali par la poussière.
- C’est ça ce que tu appelles faire le ménage à fond ?
- Mais Madame, c’était à Blandine de le faire !
- Paresseuse et menteuse par dessus le marché, tu me déçois beaucoup, tu sais. Approche, je vais te faire passer l’habitude de me raconter des histoires !
Lady Alexandra déplace une chaise au centre de la pièce et ordonne à sa domestique de pencher le buste au-dessus du dossier, la forçant ainsi à garder les jambes tendues et à faire saillir le bas de ses reins. Elle relève ensuite la jupe de Béatrice le plus haut possible dans son dos et en glisse l’ourlet sous le cordon de son tablier.
- Tu maintiens toujours que c’est la faute de Blandine ? [Sans attendre la réponse de
sa domestique, elle baisse sa petite culotte d’un geste
sec]
- Oh non, Madame, excusez-moi, Madame, je vous ai menti.
- Aux menteuses, on donne le martinet, c’est tout ce qu’elles méritent ! Écarte les cuisses !
Introduisant sa main par-derrière, Lady Alexandra les sent moites de peur. Cette sensation l’excite. Elle dégage avec soin les lèvres
du petit sexe gonflé et les caresse longuement du bout de ses doigts fins.
- Arrêtez, Madame, je vous en supplie !
- Ah non, tu ne vas tout de même pas continuer à me chanter le même refrain, je commence à en avoir assez de tes jérémiades !
La maîtresse de maison quitte la pièce un instant et revient en tenant à la main un bâillon en cuir rouge.
- Ouvre la bouche ! Plus grand ! Encore !
La grosse boule rouge finit par s’insérer entre les lèvres de la soubrette, contraignant celle-ci à tendre démesurément les joues et à écarter les mâchoires.
- A la bonne heure !
Lady Alexandra ajuste la sangle dans sa boucle métallique. Le bâillon est réglé. Juste à la bonne tension. Ni trop, ni trop peu. Les mouvements de protestation de Béatrice ne sont plus maintenant que des grognements étouffés. Un sourire satisfait éclaire son visage. Le dispositif est en place. Quelques pas sur le côté pour prendre le temps d’admirer ces petites fesses potelées qu’elle ne va pas tarder à faire rougir. Elle se saisit du martinet que George, son majordome opportunément sorti de l’ombre, lui tend sur un plateau, l’œil brillant.
- C’est pour ton bien, ma belle, un jour tu me remercieras.
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En cette fin d’après-midi ensoleillée de septembre, une chaude lumière dorée s’engouffre à travers les portes-fenêtres et baigne le petit salon de Glendale. Celui-ci est orné de
boiseries claires du XVIIIe siècle français, à l’image du mobilier qui le compose, réuni avec un goût très sûr, au fil des générations, par la famille Ashley. Il offre, face au jardin, un élégant
bureau Régence noir rehaussé de bronze doré. Devant la cheminée, sont disposés un canapé Louis XV et des sièges assortis, revêtus de tapisseries au point à grands ramages bleu et jaune.
de maison. Elle marquera, en effet, la première apparition de Béatrice en public. Public limité et a priori indulgent certes, mais l’exercice a valeur de
test car Lady Alexandra est impatiente d’observer sur le vif le comportement de sa domestique et les réactions que celle-ci peut susciter autour d’elle.
veillé sur les moindres détails, attachant une importance toute particulière au choix de la tenue « spéciale invités » de sa soubrette.
Celle destinée à exacerber autant le désir des hommes que la jalousie des femmes. La séance d’habillage a été assortie des ultimes recommandations d’usage, Lady Alexandra soulignant la chance
offerte à sa domestique de se présenter sous son meilleur jour et de faire honneur à sa maîtresse.
marque de courtoisie. Celui-ci la
suit jusqu’au petit salon. Tandis qu’elle s’applique à marcher la tête droite, la poitrine en avant et les reins cambrés, elle devine dans son dos une paire d’yeux la déshabiller de la tête aux
pieds.
- Quel plaisir de vous revoir, Alexandra, j’ai l’impression de vous avoir quittée hier, vous n’avez pas changé, vous êtes superbe !
vers la cuisine] Il n’y a pas que la maison qui est
ravissante ! [Lady Alexandra ne relève pas l’allusion, ce qui semble contrarier son invité] Votre fidèle Émilie vous a quittée ?
plateau. Un assortiment de gâteaux plus appétissants les uns que les autres - scones, muffins, crumbles, cheese-cakes - accompagne le
service à thé en porcelaine de Minton à motifs « blue willow ».
comme des fruits prêts à être cueillis, et à rouler les tétons entre ses doigts pour les sentir se dresser et se durcir.]
elle a déposé une part de crumble à la rhubarbe.
intérieurement la scène. Elle revient quelques minutes plus
tard et pose le catalogue sur la table en s’inclinant à nouveau profondément.
plusieurs reprises sur la peau tendre, puis en resserrent les bords pour la transformer en string.]
le dos tourné à Charles. La main de ce dernier s’est insinuée
entre ses cuisses et ses doigts s’attardent sur le renflement du pubis à travers le coton de sa petite culotte. Ce contact ne doit pas déplaire à la soubrette car Charles sent le tissu s’humecter
rapidement.] Alexandra, je vous envie !
- Il n’y a pas de mais, Madame, fais ce que je te dis ! [Béatrice relève sa robe, les joues subitement empourprées. Elle ne peut dissimuler l’auréole humide qui voile son entrejambe
et hésite à aller plus loin.]
Charles, qui n’en demandait pas tant, profite de cette
nouvelle aubaine pour lutiner ses courbes rebondies.]
je m’apprêtais à dire le plaisir - de lui administrer vous-même la correction.
Le temps d’un week-end, Lady Alexandra a la joie d’accueillir à Glendale son amie Marie-Gabrielle, une Française avec laquelle elle suivait les cours de dessin de l’École du Louvre, quand
elle était étudiante à Paris. Celle-ci est maintenant styliste dans une grande maison de couture. Très élégante, plutôt snob, elle aurait pu devenir mannequin. Elle en a la silhouette et le
maintien, un mélange d’aisance naturelle et de retenue calculée, agrémenté d’une note de fantaisie. On la
sent indiscutablement plus à l’aise dans un cocktail qu’à la campagne.
- Tu sais, Béatrice, mon amie va être ravie de te rencontrer. C’est une occasion inespérée d’enrichir ton éducation. Il faut simplement que je t’avertisse, elle adore la compagnie des
jolies femmes. A mon avis, tu vas beaucoup lui plaire. Alors attends-toi à ce qu’elle te fasse des avances et à ce qu’elle te demande de te montrer très… attentionnée, si tu vois ce que je veux
dire.
savoir m’y prendre, un homme serait certainement beaucoup plus à la hauteur.
- Bien, Madame.
Bonjour, ma belle, tu ne peux pas savoir combien je suis heureuse de faire ta connaissance, ta maîtresse m’a beaucoup parlé de toi, tu sais.
tête
aux pieds.
assise devant elle est loin de la laisser indifférente. Elle
perçoit même un léger malaise. De son côté, Marie-Gabrielle n’a que faire de préliminaires inutiles. Elle écarte la culotte de la soubrette par-devant et introduit un premier doigt, puis un
deuxième, à l’intérieur de son sexe. Le rouge monte aux joues de la jeune fille. Sous
l’emprise de la honte, elle tente de serrer les cuisses de façon à faire obstacle à ce geste inconvenant, mais on l’en empêche.
caresse. La jupe du tailleur glisse dans un crissement de soie.
Pour seul vêtement, l’amie de sa maîtresse porte un porte-jarretelles noir transparent. Tendu sur une paire de bas ajourés, il encadre comme une gravure la toison soigneusement taillée de son
pubis. Les jambes écartées, les yeux mi-clos, Marie-Gabrielle semble déjà flotter dans une sorte de torpeur extatique. Les mains expertes de la soubrette se mettent à la parcourir tout entière.
De l’une, elle se saisit d’un sein, le palpe, en fait rouler le téton entre ses doigts jusqu’à le sentir se durcir. De l’autre, elle griffe de ses ongles acérés l’intérieur des cuisses, là où la
peau est la plus tendre.
couragements, Béatrice prolonge son supplice pendant de longues
minutes. Sa langue se glisse, disparaît, revient, enveloppe, aspire. La sentant enfin raidie et portée à son point d’incandescence, elle accélère alors ses caresses et prend un malin plaisir à la
faire délirer sans relâche, haletante, le cœur battant, les seins dressés, le dos arqué, jusqu’à ce que, prise de convulsions incontrôlables, elle se détende d’un coup, moite de plaisir, dans un
rugissement sonore…
upe de toi après ce que tu viens de lui faire ! Ne t’inquiète
pas, à sa place, je connais quelqu’un qui acceptera volontiers de te satisfaire. Attends juste un instant ! George ? George ? Où est-il donc encore passé celui-là ?
ce d’un pas solennel et vient se placer à droite de la maîtresse de maison, les jambes écartées, les bras croisés sur la poitrine, dans une
attitude de défi, tel un bourreau juché sur son estrade, appuyé sur sa hache, le regard hautain et fixe au-dessus de la foule. Son corps est totalement imberbe, y compris son crâne, poli comme
une boule de billard, et le loup noir qui couvre le haut de son visage accentue la mobilité de ses yeux clairs. Pour tout vêtement, il porte un slip noir très échancré et équipé,
par-devant,
d'une fermeture-éclair que Lady
Alexandra se fait un plaisir de descendre lentement sous les yeux de sa soubrette, afin de dégager des attributs exceptionnels : un pénis énorme, long et épais, légèrement tendu, que vient
encadrer une paire de testicules démesurés. L’ensemble est épilé avec minutie, ce qui contribue à en souligner les dimensions inhabituelles.
ébut à tout, Béatrice ! Pour le moment, tu vas obéir bien gentiment et commencer par te déshabiller. Harry va t’ausculter.
s’est maintenant saisi de ses tétons qu’il pince pour
les faire rouler entre ses doigts. La soubrette se mord les lèvres pour ne pas crier. Sa poitrine ne tarde pas à se dresser. Le colosse accentue sa pression pour l’observer se gonfler. La main
remonte ensuite vers le visage et force la bouche à s’ouvrir. Le petit doigt écarte les lèvres et s’attarde au contact de la langue qui se dresse
comme le bec d’un oisillon hors de son nid, puis il cède
la place à l’index, pour terminer par le pouce. Comme s’il s’agissait d’un geste naturel ou d’un réflexe conditionné, Béatrice se met à le sucer lentement, les yeux fermés, et continue sans s’en
rendre compte à tendre le cou en avant lorsque Harry recule légèrement sa main.
de poursuivre leur examen clinique : au toucher, le
petit organe érectile semble bien développé, l’entrée du vagin, de son côté, est étroite et déjà lubrifiée.
onguement pour en apprécier la rondeur, avant
d’en tester la fermeté par quelques grandes claques sonores, auxquelles elle réagit instantanément en se débattant avec vigueur. Il n’hésite pas à les écarter pour observer le petit œillet qui
sommeille et à réveiller celui-ci en y introduisant prudemment l’extrémité de son doigt, auquel il imprime un mouvement de va-et-vient pendant quelques instants.
ouriant le géant à travers son masque tout
en décalottant délicatement sa verge. Sa langue parcourt langoureusement la hampe, descend jusqu’aux testicules qu’elle aspire avec soin, remonte jusqu’au
gland, le titille avec la pointe, puis, la bouche grande ouverte, l’introduit avec gourmandise entre ses lèvres pour le sucer et le pomper avec la plus grande application. Ses petites dents
l’enserrent par-derrière, au niveau de l’ourlet, et le tirent légèrement en avant, pour le retenir prisonnier quelques instants, puis l’engloutissent au plus profond de sa gorge, comme si elle
l’avalait en entier. Surpris par l’ardeur de la jeune fille, Harry tente de se retirer précipitamment, m
ais elle l’en empêche et poursuit sur sa lancée jusqu’à ce qu’il se vide en elle. Les joues pleines de la semence du colosse, elle se
retourne pour adresser un clin d’œil victorieux à Lady Alexandra qui observe la scène avec intérêt. Bien qu’un peu décontenancé par la tournure des évènements, Harry se ressaisit et ne laisse
rien paraître.
comme un
bélier. Ses poussées s’intensifient. Béatrice prend un malin plaisir à le stimuler. Elle tend ses fesses en arrière pour aller au-devant du membre et elle contracte au maximum ses muscles afin de
le retenir dans le chaud fourreau qu’elle lui offre. Elle résiste avec une énergie peu commune. Petit à petit, les rapports s’inversent. Maintenant c’est elle qui impose son rythme et en
définitive, le vainqueur n’est pas celui que l’on attendait. La soubrette est rayonnante quand elle le sent à nouveau s’abandonner e
n elle.
t des mouvements réguliers qui l’animent, une phase de
soulagement, puis de plaisir. Elle aime se sentir empalée, livrée impuissante au membre turgescent qui la transperce, la secoue, la projette en avant, enfoncée jusqu’à la garde, les testicules de
son partenaire collés contre ses reins. Les coups de boutoir s’accélèrent. Lady Alexandra sourit. Elle parierait volontiers que sa domestique fait tout son possible pour resserrer son étreinte
sur l’engin qui la traverse. Elle a vu juste : à nouveau vaincu, le colosse grimace et finit par se répandre en elle en longs jets chauds et puissants.
ce renfile sa tenue de soubrette, Le « docteur » s’adresse à la maîtresse de maison.
rretelles de son corset] Je ne me lasserai jamais
de contempler tes rondeurs adorables [Elle les caresse longuement], douces et lisses comme celles d’une fillette. Son doigt s’insinue entre celles-ci et la pénètre délicatement.
, vous allez me faire mal !
ixée au sol. Dans une cannelure qui la traverse de haut en bas, une sorte de rail métallique à crémaillère a été insérée. Celui-ci est équipé d’une pièce recourbée à angle droit,
métallique également, et que l’on peut régler en hauteur en la faisant coulisser sur l’axe central.
eorge,
aidez-moi à la préparer.
, dresse-toi sur la pointe des pieds [La soubrette obéit sans réfléchir et Lady Alexandra en
profite pour bloquer le godemiché le plus haut possible]. Voilà, c’est parfait !
moyen pour commencer, une queue ordinaire, si j’ose
dire. C’est pour t’habituer. Il y en a de beaucoup plus grosses. Dans quelque temps, tu seras pénétrée comme ça par le sexe de mes invités. Je leur demanderai de se présenter en file indienne
derrière toi pour te limer à tour de rôle !
euse, pour une première fois, je n’ai pas forcé. J’aurais pu être moins indulgente. Tu verras, dans quelques jours, tu n’y feras même plus
attention. Pense à autre chose et reste tranquille, c’est ce que tu as de mieux à faire.
uc très court, mais de section énorme. Elle le lui introduit de force entre les lèvres avant qu’elle ait pu pousser le moindre cri de protestation et resserre derrière sa nuque la lanière
de cuir qui le retient. Il lui remplit la bouche, sans y entrer non plus trop profondément.
ue tu es !
jupe de sa soubrette par-devant afin d’exhiber le haut de ses cuisses nues et son pubis
épilé.
ans de meilleures
dispositions !
Comme annoncé, Lady Alexandra met à exécution son plan « Gwendoline », axé sur des exercices quotidiens d’assouplissement de nature à « détendre » progressivement sa domestique.
Béatrice se soumet de mauvaise grâce à l’épreuve, aussi douloureuse qu’humiliante, et redoute par-dessus tout de devoir l’endurer encore pendant plusieurs jours.
longtemps. il va falloir utiliser les
grands moyens. George, mais où est-il encore passé celui-là ?
offret en bois précieux, brun sombre veiné de noir, au couvercle serti d’ornements
floraux en marqueterie de citronnier, d’érable et d’ivoire, dans un dégradé de tons identique à ceux du motif central figurant les armes de la famille Ashley. L’intérieur de la cassette est
divisé en plusieurs compartiments qui abritent une sélection de tiges en bois ou en résine, moulées à l’imitation d’un sexe en érection, soigneusement rangées de la plus mince à la plus épaisse.
La maîtresse de maison se surprend à sourire en contemplant cet alignement de phallus dressés dont la caractéristique commune est de s’élargir à la base, de telle sorte qu’ils ne puissent pas
remonter à l’intérieur du corps et laisser se resserrer le muscle en forme d’anneau qu’ils ont précisément pour objet d’écarter et de distendr
e. Elle en caresse sensuellement les formes du regard, concentrée sur le choix le
plus adapté à la morphologie de sa domestique.
ux et tiens-toi les chevilles avec
les mains.
ec tes hanches, oui, et ouvre-moi ça, voilà, continue, encore, c’est
beaucoup mieux !


!
s roses,
parfaitement épilées] Il te va à ravir ! Demain, je te mettrai un modèle plus gros et à la fin de la semaine, tu devrais être fin prête. Nous pourrions organiser une petite fête avec quelques
amis pour célébrer l’évènement, qu’en penses-tu ?
tonome. Comme si elle participait délibérément à son supplice par les mouvements de
son propre corps.
galement recommandé d’habituer Mademoiselle Béatrice à garder les seins tendus
?
Le pavillon de chasse de style mauresque, édifié
en souvenir de l’Exposition universelle de Paris de 1867, se déployait à la limite du parc, au bas d’une immense pelouse, entre des bouquets de chênes et d’érables. Béatrice l’avait aperçu un
jour, par hasard, entre les frondaisons, depuis la rotonde du temple de Vénus, qui ferme, au-dessus du grand bassin, la perspective principale du château. Elle avait patienté jusqu’à la nuit pour
s
’y aventurer et, guidée par le plaisir trouble de la curiosité et de la peur, elle avançait maintenant, les yeux à demi clos, la gorge serrée, sur la ligne courbe du chemin. Autour
d’elle, des bosquets d’ombre, ça et là, bombaient leurs masses dans l’obscurité, et parfois, frissonnant tous d’un seul mouvement, ils se dressaient et se penchaient sur son passage. Elle
parcourut les derniers mètres ses souliers à la main, pour éviter de faire crisser le gravier sous ses pas, et pénétra, le cœur battant, dans le bâtiment.
mouflons, d’aigles
empaillés, de cornes d’antilopes, de bois de rennes et de défenses d’éléphants. Il y régnait une exquise odeur de cuir, de tabac blond et de graisse à fusils.
e, superbe, inaccessible, elle était simplement -
mais divinement - vêtue d’une guêpière en mousseline de satin noir qui, soulignant autant la finesse de sa taille que, par contraste, le galbe de ses hanches, mettait également en relief sa
poitrine dénudée, magnifique, provocante. Une perruque brune et un maquillage soutenu accentuaient la sévérité de ses traits. A travers les volutes bleutées d’un immense fume-cigarette, le reflet
d’un regard amusé éclairait le miroir de ses deux grands yeux verts.
taille en défendait désormais l’accès. Il
était presque entièrement nu. Son visage était dissimulé sous un masque et il portait un slip échancré en cuir noir, doté d’un orifice circulaire découpé en son milieu, qui laissait apparents,
afin de les mettre en valeur, des attributs virils hors du commun. Un sourire énigmatique flottait entre ses
lèvres. La soubrette crut reconnaître
celui de George, le majordome de Lady Alexandra. Son âme damnée aussi. A moins qu’il ne se soit agi d’Harry, « l’essayeur » attitré de Madame, son « Prince des ténèbres », comme elle avait
coutume de l’appeler également.
s se
démenaient au prix de sauvages contorsions, car elles avaient reçu pour instruction de se besogner jusqu’à ce qu’elles atteignent leur plaisir. Béatrice observa la rangée de corps qui se
débattaient. Les mains des filles étaient attachées au-dessus de leurs têtes, ainsi que leurs pieds par-dessous. Elles disposaient de peu de place pour se mouvoir sur ces godemichés et elles
tournaient dessus en s’efforçant d’onduler du bassin du mieux
qu’elles pouvaient, les yeux voilés
de larmes.
ramené ses jambes devant elle, de manière à lui
fixer les chevilles au même crochet. Sa tête lui avait été passée de force entre les mollets et une lanière de cuir lui plaquait les jambes contre le torse. Pliée ainsi en deux comme un pantin
dans cette position particulièrement incom
modante, elle exhibait, juste au-dessous de son visage empourpré, son sexe nu et gonflé, pointant de la couronne dorée de son pubis avec ses lèvres
roses, jusqu’au petit œillet brun entre ses fesses.
haletantes, convulsées, leurs pubis s’ouvrant et se fermant comme des petites bouches languissantes de plaisir, elles finissent par s’abandonner, le dos
cambré, parcourues d’un terrible frisson.
boucles qui leur
assombrissait l’entrejambe. Le spectacle des jeunes femmes qui leur faisaient face les mettait au supplice et ils arquaient leurs hanches vers elles, exaspérés, implorant la grâce d’être soulagés
du désir qui les raidissait.
mme se tenait à genoux, les mains liées dans le dos.
Une jeune paysanne le fessait à coups de battoirs réguliers, tandis que, dans le même temps, elle actionnait son pénis avec lenteur. Lorsque ce dernier s’amollissait sous l’effet de la douleur,
les coups cessaient quelques instants, puis la main s’occupait à nouveau de lui pour le faire durcir et l’épreuve recommençait. Vict
ime de ce supplice apparemment sans fin, il
exprimait dans sa douleur silencieuse toute la détresse du monde, tenaillé par l’envie de résister et celle de se soumettre.
l’extrémité de la rangée des mâles et la fit
mettre à genoux suffisamment près pour qu’elle puisse sucer le pénis du premier. Comme si sa délivrance ne pouvait plus supporter la moindre attente supplémentaire, celui-ci précipita son membre
turgescent dans sa bouche. La
soubrette le lui pompa avec application. Elle ferma les yeux pour humer la fragrance délicieuse de la toison pubienne et goûter la saveur saline de sa peau, insensible aux mouvements
du pénis butant contre le fond de sa gorge encore et encore entre ses lèvres. Elle sentait derrière elle l’homme masqué lui tenir fermement la tête entre ses mains et elle gémissait en cadence
avec les mouvements de son partenaire. Les pressions de l’homme étaient fortes, presque brutales. Le rythme s’accéléra et elle le sentit jouir en elle dans une ultime poussée.
Arrivée au bout de la rangée, Lady Alexandra
ordonna à sa soubrette de venir lui baiser les pieds en signe de soumission. Tandis qu’elle était prosternée, elle autorisa l’homme masqué à la prendre par-derrière, devant elle, pour le
récompenser de ses bons offices. Celui-ci ne se fait pas prier.


bouche, c’est le centre du désir.
Incandescent. Qu’on ne voie plus qu’elle !
l’essentiel, ça va les échauffer encore plus ! [Lady Alexandra ordonne minutieusement
par-derrière la rosette blanche sur ses rondeurs fermes] Maintenant, prends ton plateau, bombe la poitrine, tends les fesses et suis-moi !
d’ivoire.
de la porte qu’il vient de fermer à double tour. Il fait disparaître celle-ci
ostensiblement dans la poche de son gilet, signifiant pas son geste que toute tentative de fuite serait irrémédiablement vouée à l’échec, puis s’assied et, la saisissant par le poignet, la fait
basculer sur ses genoux, le poids du corps en avant, les cuisses tendues et les jambes en l’air.
le dîner, il est grand temps que nous fassions plus ample connaissance !
du dos jusqu’au haut des cuisses, sans négliger les côtés. Le rose tendre vire
progressivement au rouge, puis à l’écarlate. Pendant ce temps, la main gauche continue de la lutiner par-devant, l’index et l’annulaire écartant en triangle la corolle de ses lèvres pour laisser,
telle une abeille, le majeur butiner le nectar au centre de la fleur.
réflexe conditionné !
aison et
George, son majordome, ne perdent rien du spectacle qui se joue de l’autre côté de la cloison.
lle qu’elle les masturbe. Béatrice obéit, en rythme, une verge
dans chaque main. Elle a acquis dans cet exercice une maîtrise inégalée. Le coup de poignée souple mais énergique, le tempo progressif, la manière de soupeser les bourses, de les palper
par-dessous, de dégager délicatement le gland, de le titiller, de faire aller et venir le pénis, de le retenir en arrière jusqu’à le sentir se durcir et gonfler entre ses doigts. Les hommes se
mettent à gémir. Celui de gauche a, semble-t-il, un temps d’avance. Béatrice comprend qu’elle doit ralentir l’allure d’un côté
pour l’accélérer de l’autre afin de les amener au plaisir en même temps.
Perfectionniste. Elle y réussit. L’explosion finale est grandiose. En jets puissants et simultanés, deux salves impressionnantes s’échappent. Elles inondent son visage, éclaboussent ses joues, se
répandent le long de son cou et ruissellent entre ses seins.
proche les lèvres et en déguste lentement le contenu, les yeux fermés, avec délectation.
r toutes grandes, et se referment sur son clitoris, allant et venant jusqu’à ce
qu’elle soulève les hanches en se cambrant malgré elle. Son visage est bouillant. Elle sent son nodule de chair durcir, grossir et déborder du pouce et de l’index qui le retiennent.
ire et ne lâche plus. Son
corps lui échappe. Le sang pulse à ses tempes. Ses hanches se relèvent encore plus haut, s’offrent encore un peu plus, quand le membre dur de l’homme vient s’appliquer contre elle.
lève à nouveau, avant de la forcer à redescendre sur toute la longueur de
son organe. Elle ne sent plus rien que les secousses des explosions de plaisir qui déferlent dans ses reins, sa bouche cramponnée à la sienne, et son corps, tendu, en état d’apesanteur, soulevé,
redescendu, soulevé, redescendu, jusqu’à ce que l’orgasme vienne déchirer le silence de son cri. A l’instant où elle croit que tout va être terminé, il se décharge en elle. Elle l’entend pousser
un gémissement du plus profond de sa gorge. Ses hanches se figent avant de la chevaucher dans une cavalcade de va-et-vient frénétiques.
scent.
r son exercice mais demeurée vulnérable, elle n’imagine pas un seul instant qu’on
puisse aussi s’intéresser à elle par-derrière. Elle a tort. Un troisième membre, rigide comme une barre d’acier, à l’égal des deux autres, vient se plaquer entre ses fesses. Et comme elle
continue à se tortiller, on a tôt fait de la rappeler à l’ordre :
plosion lente, profonde, dévastatrice.
Aux premières lueurs de l’aube, Béatrice, à peine remise de ses épreuves dans la salle de billard, est tirée de son sommeil par George, qui entre dans sa chambre sur la pointe
des pieds.
premiers appels :
deviner le battement d’une respiration, la pesanteur d’un regard, la
grimace d’un sourire. Les lames du parquet craquent sous ses pas. Les serrures grincent. Les portes s’entrebâillent.
si nombreux. Elle a bien cru que la soirée ne finirait jamais. A travers
la porte fermée de la salle de bains, des bruits d’ablutions trahissent la présence de quelqu’un d’autre. Sans doute d’une femme.
- Si Monsieur n’a plus besoin de moi, je souhaite une excellente journée à Monsieur.
va pouvoir s’offrir le luxe de le
retenir. Oui, c’est ça, elle va s’amuser à le tenir à sa merci comme si elle ignorait la présence de Madame sous sa douche, de l’autre côté de la cloison. D’une main caressante, elle lui malaxe
les bourses, de l’autre, elle fait aller et venir la peau veinée du sexe, dégageant le gland qu’elle titille du bout de la langue, avant de l’avaler d’un seul
coup. Une voix traverse la porte de la salle de bains :
petit plaisir pervers. Et une réputation à honorer. Une bonne suceuse
doit pomper jusqu’au bout. C’est ce que sa maîtresse lui a appris. Et puis, elle adore sentir le sperme gicler au fond de sa gorge. Le dénouement est rapide. Congestionné, Monsieur remonte
rapidement son pantalon tandis que la
soubrette s’éclipse sans bruit et que la porte de la salle de bains s’ouvre. Il était temps !
attend d’elle. La soubrette glisse ses doigts entre les boucles brunes, mouille son index et le promène longuement autour du clitoris de la jeune femme.
Celle-ci ferme les yeux. Elle sent son sexe gonfler de plaisir. Les do
igts s’y plongent avec délice. Elle écarte ses lèvres pour que la soubrette puisse lui donner encore plus de plaisir. Béatrice continue à laisser ses doigts
papillonner sur la fente luisante, accélérant insensiblement le rythme jusqu’à ce qu’elle se mette à gémir :
re »). Il est
clair qu’à l’étage, on commence à s’impatienter. Devant la porte d’à côté, un plateau terminé a été déposé. Elle s’incline pour le prendre. Sans plier les genoux. Elle en a maintenant l’habitude.
Alors qu’elle est encore penchée, deux mains puissantes la saisissent à la taille par-derrière et la maintiennent dans cette position.
, arrêtez, mais qu’est-ce que vous faites ?
ments, la soubrette entrevoit le dos d’un inconnu qui s’éloigne vers le
fond du couloir. Ce n’est vraiment pas le moment de protester. De toute façon, cela ne servirait à rien. Les sonneries continuent. Béatrice frappe à la porte de la chambre jaune.
messieurs et tu t’imagines que les dames ne se doutent de rien
? Qu’elles sont persuadées qu’ils se contentent de jouer bien sagement au billard ? Tu me prends peut-être pour une idiote ? Pose ton plateau et mets-toi à genoux, dépêche-toi !
’engloutir mais la femme la retient fermement par-derrière en la tirant
par les cheveux.
s des malheureux qui attendent toujours leur petit-déjeuner se joignent les plaintes de ceux qui ont déjà été servis : thé froid, toasts brûlés, c’est une honte. La
maîtresse de maison en convient. Un incident regrettable. Blandine est appelée toutes affaires cessantes pour reprendre les choses en main.
les grands remèdes ! George, attachez-la aux colonnes du lit à baldaquin, oui, comme ça, les bras en croix bien haut de chaque côté.
s divertissements exclusifs au sein du club du jeudi. Une dresseuse d’hommes énergique. Une dompteuse exceptionnelle. Propriétaire d’une écurie de tout premier plan.
Riche d’étalons strictement sélectionnés, élevés avec la plus extrême rigueur dans les communs du château et régulièrement primés dans tous les concours où ils sont exhibés.
d'oser la confusion des genres. La femme est un homme
comme les autres. Pantalon taille haute, veste longue, blouse blanche et cravate ruban... le symbole de l'élégance sans effort, la tenue de soirée de celles qui en ont. Du goût, du charisme, du
caractère. L'indispensable contrepoint à la trop conventionnelle petite robe noire. Sa silhouette longiligne le lui permet. Elle a la taille marquée et des jambes interminables. Les revers gansés
de satin soulignent son décolleté et se ferment d'un seul bouton. Un noir strict et classique mais indémodable. Mocassins en cuir vernis. Oeillet blanc à la boutonnière.
mains expertes d’une esthéticienne,
elle aura été préalablement épilée, huilée et massée. Douceur velours. Une peau tendre et lisse comme celle d’un bébé. Pour tout accessoire, un plug en métal - a rosebud - introduit au creux de
ses reins, dont l’embout en cristal taillé en forme de diamant resplendira de tous ses feux. Et en complément de cette parure de gala, deux bijoux de mamelons en strass pincés sur ses tétons
scintilleront com
me des étoiles. Son maquillage
ne s’attachera qu’à l’essentiel. Au gros pinceau en partant des tempes et en estompant la matière sur l’arrondi de la pommette, une touche rose framboise pour rehausser l’éclat et donner du
relief au visage. Des tons de gloss suaves appliqués généreusement sur ses lèvres pour un contour ourlé et pulpeux. Un vernis laqué assorti sur les ongles. Et pour parachever l’ensemble, une
débauche de parfums. Notes capiteuses et ambrées. Accord oriental. Alliances de gardénia, de tubéreuse et de santal de Mysore.
cape largement ouverte par-devant et ornée d’un ramage de rubans de satin froncés. En haut des marches, Irina Rimanska lui sourit de tout l’éclat de ses yeux bleus. Elle porte
une robe bustier sublime en mousseline de soie éclaboussée de poudre d’argent et frangée de plumes de goura.
ses pieds. Le pelage court, blanc brillant bigarré de noir, la
tête dressée dans une pose hiératique et les oreilles pointées en l’air, ils les observent monter en grondant. Omar et Ali, ses esclaves les plus fidèles, sculptés en bois d’ébène et musclés
comme des colosses, l’entourent. Quasiment nus, ils n’arborent qu’un slip échancré, fermé sur le devant par un entrelacement serré de lacets qui tentent de contenir avec le plus grand mal la
bosse énorme qui gonfle le tissu. De chaque côté des marches, formant une haie d’honneur, la fine fleur des étalons de la comtesse : Boris, Youri, Apollos, Wladimir, Cyrille, Ivan, Sacha, Igor,
Wenceslas, Rodolphe. Les dix élèves les plus méritants. La garde rapprochée. L’unité d’élite en tenue d’apparat. Nœud papillon noir sur leurs torses hâlés. String de la même couleur, en latex
brillant ouvert à l’entrejambes et les fesses nues par-derrière. Chacun d’en
tre eux porte à bout de bras une immense torchère qui répand
alentour une atmosphère de feu. Tendus de tout leur être, le sexe bandé, on les sent piaffer d’impatience comme des pur-sang sous les ordres du starter.
aise. Sa maîtresse lui enjoint de redresser la tête, d’écarter
les jambes et de se cambrer afin de révéler et d’offrir en spectacle le joyau qui illumine le creux de ses reins. Les conversations s’engagent. Elles se concentrent sur les méthodes de
dressage.
ordre dans la chair. Un mois après,
ses tétons étaient suffisamment allongés pour qu’une opération puisse être envisagée. Sans anesthésie, a-t-elle demandé au praticien. Celui-ci a commencé par les lui pincer longuement et
fortement afin de les mettre en érection puis il lui a plaqué une sorte de soutien-gorge de cuir sur la poitrine, tel un bandeau fermé par une grosse boucle et percé de deux orifices au niveau
des mamelons
, et l’a
serré jusqu’à suffocation afin de délimiter et de faire saillir la partie à percer. L’intervention a été très rapide et les anneaux ont pu être placés sans aucune difficulté dans les orifices
tout neufs. Depuis cette date, elle est enchantée. Le perçage lui procure ainsi qu’à son esclave des sensations merveilleuses. Il a considérablement diversifié la palette de leurs jeux érotiques.
« N’est-ce pas, mon bébé ?» l’interroge-t-elle en tendant à l’extrême la fine chaînette qui relie les deux cercles d’or.
neau qui passe par le méat et l’urètre pour ressortir sous le
gland afin de retenir le prépuce retroussé. Elle en profite pour vanter, à son tour, les avantages que l’on peut tirer du port permanent de ces anneaux de dressage. Leur côté pratique, tout
d’abord :
fais mes courses !
. Le perçage rappelle délicieusement à l’esclave sa condition. Il
flatte son goût du sacrifice. Surtout, il le place dans un état d’excitation permanent. Plaisir narcissique, certes, mais fortement esthétique aussi… regardez, il est droit comme un « i » ! Prêt
à l’usage ! Qui veut l’essayer ?
derrière elle afin de l’essayer plus à
son aise dans l’intimité de l’un des nombreux petits boudoirs situés à proximité des salons de réception.
beau noir lustré. Comme il manquait un détail essentiel pour
parfaire la comparaison, elle a pris rendez-vous pour une intervention bénigne mais indispensable sur le plan esthétique. Nelson est maintenant débarrassé non seulement de son repli de peau
soyeux mais également du filet qui retenait de façon trop humaine son gland à sa verge par le frein.
profite pour prendre la parole.
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