Vendredi 6 avril 5 06 /04 /Avr 06:00

BR FV 39 01 Man01Lady Alexandra se présente devant la porte du petit salon attenant, gardé par deux esclaves au garde-à-vous qui s’effacent pour la laisser entrer. Sans doute le salon de peinture, avec sa mosaïque de tableautins du XVIIIème siècle représentant des petits chérubins fessus surpris dans leur sommeil, des scènes galantes, des jeunes femmes alanguies, des idylles paysannes ou des allégories antiques. Adonis recueilli par les nymphes. Aphrodite à sa toilette. On oublierait presque que ce décor intimiste accueille un spectacle inattendu. Une séance de dressage à n’en pas douter, BR FV 39 02 Intérieurà laquelle ont été conviées quelques invitées, assises au premier rang, silencieuses. Devant elles, sur une estrade couverte d’un tapis rouge écarlate, Tania, les doigts crispés sur sa cravache, courbe celle-ci pour en vérifier la flexibilité et la fait siffler dans l’air surchauffé.

Tania est une femme de grande taille. Accentuant la sévérité de ses traits, ses cheveux noir corbeau, lissés et tressés en manche de fouet sur le sommet du crâne, s’arquent en queue de cheval jusqu’au bas de son dos. Sa silhouette est emprisonnée dans un corset de satin trompe-l’œil, couleur chair, très « muglérien », qui exagère la courbe de ses hanches et la forme obus de ses seins opulents. Elle porBR FV 39 03 Tania03te des bas noirs, des chaussures à talons aiguilles et des gants d’opéra. Tania est l’assistante personnelle de la comtesse. Celle sur laquelle cette dernière se repose entièrement pour maintenir à son niveau d’excellence la renommée des pur-sang de Hedley. Un travail quotidien, pointilleux. Qui exige d’elle une disponibilité permanente afin de pouvoir intervenir à la moindre faute : un moment d’inattention, un regard indiscret, un propos déplacé, un geste maladroit, un sourire malvenu.

En l’espèce, le coupable s’appelle Wladimir. Son défautBR FV 39 04 Man02 à lui, c’est de vouloir toujours trop bien faire. Un perfectionniste. Sans doute par manie de se mettre en valeur. Pour le meilleur ou pour le pire. Ce soir, ses acrobaties de garçon de café entre les tables lui ont été fatales. La comtesse Rimanska se serait bien dispensée de le voir chuter au beau milieu du grand salon dans un fracas épouvantable de flûtes brisées. Un désastre perçu comme un affront. Il a fallu en toute hâte détourner les conversations afin de ne pas gâcher la soirée. Témoin de l’incident, Tania a immédiatement entraîné le fautif à l’écart.

Le voilà suspendu à un palan qui descend du plafond, au centre de la pièce. Ses poignets sont attachés à des bracelets de cuir munis d’anneaux reliés par des crochets aux extrémités d’une longue barre métallique. UBR FV 39 05 Man03n dispositif identique équipe ses chevilles, ce qui le contraint à garder les jambes écartées. Ajoutant à son supplice, Tania lui a ligaturé les testicules à triple tour avec une cordelette rouge qu’elle a tendue au maximum vers le bas à un crochet placé au centre de la barre inférieure. Et pour couronner le tout, le palan a été remonté juste à la hauteur appropriée. Celle qui le forcera à rester dressé sur la pointe des pieds.

En revanche, il n’a même pas été nécessaire de le déshabiller entièrement car son string superbement coupé danBR FV 39 06 Man04s un latex très doux et très fin moule divinement son corps dont il découvre les formes par-derrière et par-devant. L’orifice, placé juste au bon endroit pour laisser passer les bourses et le pénis, présente l’avantage d’enserrer légèrement l’ensemble à la base comme un bracelet élastique, de telle sorte qu’il excite son désir en même temps qu’il contribue à le maintenir. C’est une idée de la comtesse Irina. Elle en est très contente. Tous ses étalons portent cette tenue les jours de réception. Le contraste des sensations entre le latex et les zones dénudées procure à celui qui le porte des sensations stimulantes. Il n’est que d’observer Wladimir pour le constater.

Celui-ci ne le sait pas encore mais Tania a décidé de le cingler de cinquante BR FV 39 07coups, la quantité habituellement réservée aux fautes les plus graves. Celle qui marque suffisamment les corps et les esprits. Les pur-sang sont fragiles mais ils ont une mémoire infaillible. Wladimir saura retenir la leçon. Tania est experte dans le maniement de la cravache. La méthode russe. Elle est à bonne école. C’est la comtesse qui la lui a enseignée. Elle lève le manche très haut, puis s’abandonnant à une fureur froide, frappe à la volée avec une précision meurtrière. Le cuir crisse et siffle. Wladimir doit compter.BR FV 39 08 R60 Sa gorge se noue. On l’entend émettre un son étranglé. Son corps se crispe et s’arc-boute tout à la fois de douleur et de plaisir. Les coups le font tressaillir. La corde qui lui enserre les testicules se tend davantage à chacun de ses mouvements. Parfois même, dans une tentative désespérée pour échapper à la morsure, il se met à pivoter sur lui-même et s’expose par-devant. Tania continue imperturbable. La cravache s’abat alors sur ses cuisses et sur son sexe. Il hurle de douleur tandis que les invitées, ravies de pouvoir contempler ce bal étalon de face, marquent leur contentement par des effusions de joie. Lady Alexandra, qui les envie, les laisse à leur distraction et referme la porte.

- Excusez-moi, vous n’auriez pas vu Béatrice ?  

La questionBR FV 39 09 Man09 posée à la cantonade s’adresse aux occupants du salon voisin, le salon de musique, avec ses lambris de chêne sculpté représentant des guirlandes d’instruments entrelacés et son clavecin en bois peint dans une subtile alliance de tons passés, sur lequel un petit marquis poudré fait ruisseler les notes cristallines d’une sonate de Scarlatti. Savoir rester élégant dans la débauche. Précieux dans le libertinage. Brillant dans la luxure.

La musique est présente mais les esprits sont ailleurs. Ces dames n’ont d’yeux que pour un certain Vincent, l’esclave de l’une d’entre elles, auquel elles semblent vouloir réserver un traitement spécial. Il est là, à quatre pattes à leurs pieds. Une femme a raBR FV 39 10 Sex04mené son pénis le plus possible en arrière entre ses cuisses, le gland tourné vers le sol. Elle est en train de le traire énergiquement. On croirait voir une fermière sur son tabouret pressant le pis de sa laitière. Sa complice se tient à côté d’elle, un verre à la main, prête à recueillir la précieuse semence. Le flux est irrégulier mais abondant. Le niveau monte petit à petit. Elles n’arrêteront que lorsque le verre sera rempli à ras bord. Avant de lui faire boire de gré ou de force, au besoin en lui pinçant le nez, ce breuvage encore chaud, à la couleur blanchâtre, au goût acre et à la texture gluante. Jusqu’à la dernière goutte. Il l’aura bien mérité. Après l’effort, le réconfort !  

Ensuite, elles l’ontBR FV 39 11 Sex05 forcé à rester à quatre pattes et à monter sur un petit podium. Voilà maintenant une demi-heure que le pauvre est livré aux plus membrés des étalons de la comtesse. Il grimace de douleur, ce qui a l’air de les amuser beaucoup. A la vérité, elles n’ont eu que l’embarras du choix pour désigner ses bourreaux. Il a simplement fallu qu’elles se mettent d’accord sur la queue la plus épaisse, les bourses les plus grosses. Elles ont mesuré, palpé, soupesé, comparé. Et comme l’exercice était agréable, elles ont pris tout leur temps pour en sélectionner finaleBR FV 39 12 Man10ment quatre. Répartis en deux équipes de deux. La seconde se tient prête à assurer la relève.

En attendant, Vincent subit par-derrière les assauts répétés de Fédor qui le tient fermement par les hanches. Après lui avoir écarté les fesses à pleines mains, l’introduction, brutale, lui a laissé échapper un cri de douleur. Un véritable déchirement. Le petit marquis, exaspéré, a levé les yeux au ciel, poussé un gros soupir et failli arrêter de jouer. Les femmes ont éclaté de rire et ont repris leurs commentaires :

- Pour une fois que les rôles sont inversés !

- Non mais, regardez-moi ça, Monsieur fait des manières ! Il va pourtant bien falloir qu’il s’habitue !  

- Quand je pense que les hommes nous reprochent d’être trop douillettes !

- Il aurait peut-être préféré se faire « féminiser » avec un gode-ceinture !

- Continue, Fédor, bourre-le à fond ! A fond, tu m’as compris ? C’est bien, ressBR FV 39 13 Man11ors … oui, complètement … voilà … rentre à nouveau … et enfile-le jusqu’au bout… je veux entendre tes couilles ballotter contre ses fesses ! Et toi, pendant ce temps-là, tais-toi, on ne parle pas la bouche pleine !

La bouche pleine ! Le terme est imagé mais il dit bien ce qu’il veut dire. Car par-devant, Vincent est contraint de sucer un autre pénis monstrueux qui va et vient entre ses lèvres. C’est à peine s’il peut respirer. Les coups de boutoir qui martèlent le creux de ses reins le projettent en avant, lui écrasent le nez contre le bas-veBR FV 39 14 Man12ntre de celui qui lui fait face et l’obligent à engloutir son membre énorme au plus profond de sa gorge. La cadence s’accentue. Par-devant, l’étalon le tient par la tête et ne relâche pas son étreinte. Lady Alexandra observe la scène avec d’autant plus d’attention qu’elle vient de reconnaître sa soubrette allongée sur le dos, en pleine action, entre les jambes de Vincent. Ses yeux suivent attentivement ses faits et gestes. Le résultat de longues heures de dressage et de patience. Béatrice est peut-être meilleure suceuse quand elle est seule aux commandes mais elle a fait d’incontestables progrès en « musique de chambre ». Elle affectionne de plus en plus de jouer en trio depuis qu’elle a découvert BR FV 39 15 Man13la complicité qui anime les « musiciens » entre eux. Sa main malaxe les testicules tandis que ses lèvres embouchent goulûment le sexe turgescent. Elle adapte l’intensité de ses caresses à celle de ses deux autres partenaires, appliquée à respecter la mesure dans les passages lents ou rapides et à terminer sur un accord parfait, au terme d’un final éblouissant.

Une courte pause pour changer les montures et une nouvelle équipe, fringante, se dispose à prendre le relais.

- Soyez gentille, Alexandra, ne l’emmenez pas tout de suite, nous avons encore besoin d’elle !   BR FV 39 16 Man14

Lady Alexandra acquiesce sans se faire prier. Partir maintenant serait une faute de goût. Il est tout à son honneur que les mérites de sa domestique soient reconnus et appréciés. Elle a su l’endurcir. Ce n’est pas tout de même pas à la deuxième ou à la troisième bite que la petite va se mettre à caler. Et puis, elle n’est pas mécontente de laisser le jeune Vincent à son triste sort. Il ne sera pas venu pour rien, lui non plus. Qu’à cela ne tienne, elle repassera chercher sa soubrette un peu plus tard.

En attendant, elle irait bien se restaurer au buffet. Et se désaltérer. Elle adore lBR FV 39 17 Man15e champagne. Le meilleur. Encore faut-il retrouver le chemin. Enfilade de couloirs. De vestibules. De salons. Partout des gloussements, des cris effarouchés, des protestations molles, des soupirs de ravissement. Elle s’arrête un instant. Dans un recoin, une femme assise dans un fauteuil cabriolet discute avec sa voisine. A ses pieds, son esclave allongé sur le dos se prête à ses caprices. Du bout pointu et dur de ses escarpins rouges, elle agace son périnée par des petits coups répétés depuis la base de ses parties génitales jusqu’à l’entrée de son petit œillet. L’esclave pousse des gémissements qu’elle interprète comme des signes de plaisir. Elle en profite pour peser de tout son poids sur ses testicules avec ses talons aiguilles. L’homme est subitement pris d’une forte érection. Sa voisine a enlevé ses chaussures et referme maintenant ses pieds autour du sexe dressé, enserrant la hampe sur toute sa longueur. Un mouvement de haut en bas a vite fait de dégager l’extrémité de son pénis. Ses orteils lui tapotent le gland tandis que ses talons lui malaxent les bourses. Il crie de plaisir. Un parfum musqué se répand. Mélange de fragrances intimes, de sueur et de relents de cuir. Parfois, dans l’ardeur qu’elle met à pétrir ainsi sa verge, un de ses ongles la griffe, et la douleur qui en résulte ajoute encore à son excitation.

 

 

Par Béatrice - Publié dans : Domination - Communauté : Soumission et appartenance
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  • : Béatrice ou l'éducation d'une jeune soubrette
  • : Quelques épisodes marquants de la vie de Béatrice, jeune soubrette débutante, au service de Lady Alexandra, son implacable maîtresse.
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  • : 05/02/2009

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