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Béatrice ou l'éducation d'une jeune soubrette
Bien chère amie,
Vos lettres sont un cadeau du ciel et j’éprouve toujours infiniment de plaisir à recevoir de vos nouvelles. La présence de votre neveu Vincent à vos côtés n’est apparemment pas de tout repos. Comment pourrait-il en être autrement ? Il est en plein dans l’âge difficile. Les repères essentiels lui manquent. Dans votre rôle d'éducatrice, c'est à vous de lui fixer quelques règles de conduite qui le guideront pour l’avenir.
Par où commencer ? Mon premier conseil est d’éviter de vous laisser déborder. Vincent vous a été confié. Il est inadmissible qu'il échappe à votre autorité. Il est urgent d’agir avec la plus extrême fermeté. Si j’étais à votre place, j’appliquerais sans état d’âme les bonnes vieilles méthodes. Elles ont fait leurs preuves. A ma connaissance, on n’a rien inventé de mieux.
Ici en Angleterre, les parents et les professeurs trouvent tout naturel de recourir aux châtiments corporels quand il s’agit de remettre les enfants dans le droit chemin. J’ai moi-même été élevée selon ces principes de rigueur et de discipline. Je les trouve excellents et je ne vois pas de raisons convaincantes de les abandonner sous prétexte que nous ne serions plus au Moyen-âge, que les temps auraient changé, et que notre société serait devenue plus « permissive ». Le laisser-aller est un mauvais choix. Il est crucial que nous assumions nos responsabilités.
C’est en tout cas ce à quoi je m’emploie, de mon côté. Car je me trouve confrontée, comme vous, à des difficultés du même ordre avec Béatrice. Les conseils que je m'apprête à vous donner ne sont donc pas le résultat de mes lectures sur le sujet mais le fruit de l’expérience, entretenue par une pratique régulière. Je vous garantis mes recettes à coup sûr. Je les ai essayées personnellement. Elles se sont toujours montrées efficaces. Avec les filles comme avec les garçons. Bien entendu, je vous les livre en l’état. La prescription est applicable à une jeune fille mais je ne doute pas que vous saurez la transposer aisément à un adolescent.
Pour commencer, parmi ces méthodes, celle qui a de très loin ma préférence est la fessée. J’en suis une inconditionnelle.
Mais attention, la fessée ne doit pas être administrée n’importe comment, n’importe quand, ni pour n’importe quel motif. Bien plus qu’une simple punition, c’est un acte raisonné. Je serais tentée de dire un art à part entière quand il est parfaitement maîtrisé. Il ne me semble donc pas inutile de vous rappeler brièvement le déroulement d'une séance.
Il convient tout d’abord de planter le décor, un peu comme au théâtre, avec les éléments qui vont contribuer à faire vivre la pièce : ses personnages, son intrigue, ses rebondissements, son dénouement… La fessée doit être tout le contraire d’une punition improvisée, anodine, qui serait décidée et exécutée dans l’urgence, sous l’emprise de la colère ou de l’émotion. Il n’y a pas de bonne fessée sans un certain cérémonial. Et celui-ci est largement articulé autour de l’idée que, dans la fessée, c’est moins la douleur qui importe que l’humiliation qui l’accompagne.
Dès la faute commise, la future punie doit connaître sans ambiguïté et suffisamment longtemps à l’avance le châtiment qui l’attend. Elle doit comprendre que celui-ci est la sanction logique, inéluctable, de son comportement coupable. Et qu’il sera appliqué sans sadisme mais aussi sans faiblesse ni indulgence. Personnellement, j’ai l’habitude de prévenir Béatrice quelques heures à l’avance, parfois même plus longtemps encore, de façon à la laisser méditer sur son sort, à la mettre en condition, en quelque sorte, et à faire naître chez elle un sentiment de repentir avant même que la correction ne commence. La peur se révèle une excellente conseillère !
Une fois la décision prise et annoncée, elle doit rester définitive. Il faut, en effet, s'interdire le moindre retour en arrière ou le plus léger regret. Je donne mes ordres sans crier mais de façon très ferme. Et si Béatrice, piquée au vif, émet la plus infime protestation ou se permet une remarque insolente, elle ne manquera pas d'en subir les conséquences.
Lorsque le temps est venu de passer à l’acte, la coupable est convoquée. Habituellement, je confère à cette étape une certaine solennité. L’expérience m’a montré notamment que le choix du lieu jouait un rôle important pour la suite des opérations. A ce sujet, je suis fortement opposée à toute punition qui serait donnée à la sauvette, dans un endroit discret, à l’abri des regards, comme si la personne qui allait procéder à la correction se sentait en quelque sorte mauvaise conscience de se livrer à un acte répréhensible. Il ne faut surtout pas que vous ayez honte de donner la fessée. Pour cette raison, le choix de la chambre à coucher ou de toute autre pièce à usage privé n'est pas approprié. A l’inverse, le salon (ou le jardin quand il fait beau), lieu ouvert, est parfaitement adapté à la circonstance. D’une part, parce que tout ce qui s’y passe est transparent et d’autre part, parce qu’il permet d’associer des spectateurs à la cérémonie. Je recommande vivement, en effet, les fessées données en public. Elles sont beaucoup plus humiliantes pour les victimes. Elles procurent à ceux qui y assistent des plaisirs parfois inavouables. Elles peuvent également exacerber les tendances exhibitionnistes de certains sujets. Elles permettent enfin à la maîtresse de cérémonie de se mettre en valeur par son autorité, son énergie, ou son adresse.
Par exception cependant, il arrive parfois que la correction doive être infligée ailleurs qu’à la maison, chez des amis ou des connaissances, par exemple. Parce que ces derniers ont été directement ou indirectement mêlés à l’affaire et qu’il semble alors naturel de les prendre à témoin d’une réparation exemplaire. Dans ce cas précis, ne laissez rien au hasard et emportez avec vous les instruments dont vous aurez besoin. Ils vous sont familiers. Vous en connaissez le maniement comme personne. Rangez-les dans un sac et confiez ce dernier à la punie elle-même. C’est bien la moindre des choses. Savoir qu’elle transporte les accessoires qui vont lui rougir les fesses aura la plupart du temps un effet extrêmement salutaire sur son comportement et contribuera à calmer toute envie de rébellion de sa part.
Faut-il donner soi-même la fessée ou déléguer cette tâche à un tiers ? A cette question, il n’y a pas, à mon sens, de réponse unique. Tout dépend des circonstances et du but poursuivi. En ce qui me concerne, j’en fais mon affaire la plupart du temps car il me semble logique que la personne qui a prescrit la sentence soit aussi celle qui l'exécute. Mais il m’arrive parfois d’en confier le soin à George, mon majordome, qui s’en acquitte toujours avec beaucoup de sérieux. Les mains de George sont de véritables battoirs. Au lieu de m’épuiser à la tâche, je sais que je peux m’en remettre totalement à lui.
Je n’ignore pas non plus que pour une jeune fille, être livrée aux mains d’un homme est plus troublant et plus humiliant. Car la fessée classique donnée à travers les genoux, outre son caractère régressif (le retour à l’enfance), contraint la soumise à sentir physiquement l'érection de son maître, voire à supporter, en cours de route, quelques caresses plus intimes au niveau du pubis ou de l’anus. La sensation éprouvée par un garçon est souvent du même ordre. Vous pourrez observer qu'une fois installé sur vos genoux, votre jeune Vincent se trouve dans une posture qui ne le laisse pas indifférent. Voilà une occasion à ne pas manquer pour asseoir votre autorité de femme. Pour l’éveiller à la vie. Pour débuter son éducation sexuelle. Ou son éducation tout court. Il faut un début à tout. Les fessées enfantines constituent souvent une étape importante dans le processus de domination des hommes.
Passons maintenant aux instruments. Même si vous savez d’avance lequel ou lesquels vous allez utiliser, je vous recommande d’en faire au préalable un étalage le plus large possible. Faites mine d'hésiter, comme si vous n’aviez pas encore fixé votre choix. Histoire d’impressionner la coupable. Je vous fais grâce d’une longue énumération. Les possibilités sont diverses. Elles vont du martinet au battoir, en passant par la règle plate, la lanière de cuir épaisse, le « strap » comme nous l’appelons ici, la canne en rotin, la ceinture, la cravache ou même le fouet, sans compter toute une série d’accessoires ou d’objets qui peuvent être détournés de leur utilisation première. Pourquoi ne pas tenter la pantoufle, la brosse à cheveux, la raquette de ping-pong ou le battoir à tapis ? Laissez libre cours à votre imagination. Il faut savoir rompre de temps en temps avec les habitudes ! Demandez à la coupable de vous apporter l’instrument que vous aurez choisi et de vous le présenter, à genoux, avec respect et déférence. Le seul fait d’avoir à le tenir entre ses doigts doit provoquer sa crainte.
Un minimum de pédagogie est souvent nécessaire avant même l’exécution de la punition. Celle-ci, en effet, ne doit pas tomber brusquement du ciel sans raison apparente mais être associée à une cause clairement identifiée. Vous expliquerez donc d’une voix calme et posée à votre petit Vincent les motifs pour lesquels sa conduite a été répréhensible, en quoi elle vous a choquée, ce qu’elle mérite en retour et la punition qui en résulte. A ce stade, il n’est pas nécessaire d’entrer dans les détails, notamment de spécifier le degré de sévérité de la fessée. La victime en jugera bien assez tôt ! L’essentiel est que votre message soit clair et bien compris.
Durant ces préliminaires, la position de la victime est importante. Personnellement, j’impose à Béatrice de se mettre à genoux, de joindre les mains sur sa tête, les coudes levés bien hauts, et de garder les yeux baissés. Elle est obligée de m’écouter dans cette posture aussi longtemps qu’il est nécessaire. Selon mon humeur, je peux être confortablement assise en face d’elle ou bien marcher de long en large dans la pièce en la toisant du regard.
De mon point de vue, il est préférable que la punie soit déjà en tenue pour sa fessée lorsqu’elle écoute la sentence. Mais plutôt que de la dévêtir moi-même, je trouve préférable de lui en laisser le soin. Une façon comme une autre de lui faire honte et de la forcer à participer contre son gré à sa punition. Je le fais aussi pour ceux et celles qui prennent un certain plaisir à assister à ce genre de déshabillage. Béatrice est maintenant habituée à se mettre en petite tenue dès que l’ordre lui en est donné. Elle doit tout enlever. Je ne lui laisse que sa petite culotte.
Pour sa part, mon amie Martine est adepte d'une tenue spéciale pour les fessées. Courte jupette plissée bleu marine, chemisier blanc, socquettes blanches, pas de soutien-gorge, et une culotte haute en coton blanc style "Petit Bateau". Comme une petite gamine de 12 ans ! Et elle impose la même tenue aux garçons. Vous imaginez !
Chère amie, pardonnez-moi mais je dois interrompre cette lettre. On me signale à l’instant que ma petite Béatrice - justement ! - a encore fait des siennes. Il va falloir que je m’occupe d’elle. Quand je vous disais qu’il n’y a pas un jour sans que je sois amenée à mettre mes théories en pratique ! A bientôt donc pour la suite de mes conseils.
Avec toute mon affection,
Alexandra
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Je vous approuve entièrement dans vos propos. Une éducation telle qu'on doit la concevoir doit faire alterner tendresse et fermeté, au moment opportun.
Cet équilibre est nécessaire à la construction de la personnalité de chacun/e d'entre nous. Trop de permissivité engendre des conflits à la longue. C'est nocif pour tout le monde.
Personnellement, je suis un homme de 47 ans . Ayant été le benjamin de trois enfants (une grande soeur aînée et un frère cadet), ma Maman, d'origine Italienne, donc avec un tempérament maternel très fort, voire autoritaire parfois, nous a élevés avec une éducation simple mais ferme et tendre à la fois. Très important.
Et comme tous les garçons, surtout à l'adolescence, nous étions très attachés à Elle. (La réciproque concernant le "tandem" Père- fille est également vraie).
Ma Maman attachait , comme toutes les mamans nées avant guerre, une grande importance aux bonnes manières simples (la politesse en particulier) et à la réussite scolaire. Exerçant quasiment seule l'autorité parentale (et même aussi
"maternelle" dirais-je), car mon père travaillait en horaires décalés, elle régentait son foyer à sa guise .
Question résultat scolaire, toute mauvaise note nous valait une bonne fessée à la main déculottée et en travers de ses jupes plissées. Personnellement, étant nul en maths, j'en ai reçu de sa main quelques -unes bien senties. Adolescent, c'était pour moi un moment troublant en raison de l'éveil de ma jeune virilité face à la maturité bien établie. De plus , me retrouver en position disciplinaire accentuait mon trouble d'autant que les jupes plissées écossaises que portait ma Maman accentuait le côté "maternisateur " de la situation (ce simple vêtement terriblement féminin est devenu plus tard pour moi un objet "fétichiste" source de souvenirs finalement ô combien délicieux...)
Comme toutes les "bonnes mamans, ma Mère concluait son nécéssaire devoir de "maman sévère" par un moment de tendresse où j'étais assis sur ses genoux,en silence. Avec la^promesse de bien travailler cette matière.
Quant on est un garçon ,les rapports d'autorité avec la Mère conditionne nos futures relations avec la gent féminine. Nous sommes tiraillés entre le désir de plaire à notre Maman et notre envie d'agir que commande notre caractère de jeune homme. Cruel dilemme ! N'est-ce pas, Madame Alexandra? Et parfois les conséquences de cette "éducation maternelle" reçue refait surface et vient parfois parasiter ces moments intimes en galante compagnie. C'est du moins mon sentiment personnel.
Mais je ne voudrais abuser de votre temps si précieux. Je vous adresse donc mes sentiments les plus respectueux (reliquat de mon éducation), Madame Alexandra.
(PS : Mon "pseudo" est un clin d'oeil à l'un roman préféré de ma Maman :
"Un bon petit diable" (avec l'incontournable "Les petites filles modèles)"
Ma réponse en regard de votre deuxième message
J'ai déposé il y a une demi-heure un commentaitre à l'attention de feu- Madame Alexandra avant d'avoir lu votre Hommage. Je me sens quelque peu embarassé. Cependant tout ce que j'ai écrit est vrai.Il ya une dizaine d'années j'avais échangé quelques mots par courrier avec cette grande Dame. Le magazine
"Dresseuse" avait publié d'ailleurs un entretien retrçant sa personnalité, j'imagine, atypique sous la plume de sa rédactrice en chef.
Je vous prie d'accepter mes humbles excuses pour cette méprise de ma part.
Bien sincèrement.
Bonjour,
Merci pour votre courrier et pour votre témoignage très personnel. J’apprécie beaucoup que vous vous soyez rendu compte par vous-même de votre méprise. Mais ne vous sentez surtout pas embarrassé. Votre lettre n’en a que plus de prix et de spontanéité. Eh oui, malheureusement, Alexandra n’est plus là pour vous répondre directement. J’essaie de perpétuer son souvenir en décrivant (ou en inventant) des moments que j’ai pu partager avec elle. Ah, les jupes plissées, écossaises, de surcroît ! Comme je vous comprends ! Et ces moments de tendresse et d’apaisement qui suivent la correction. J’ai essayé également de les restituer à ma façon dans l’article (44), intitulé « Journal intime ». Je vous invite à vous y reporter.
Merci encore et très cordialement,
PS : Avez-vous conservé le n° de « Dresseuse » contenant l’entretien en question ?
Tout d'abord Merci ! Merci d'avoir fait preuve de compréhension pour cette méprise que je considérais pour moi comme très regretable. Je met un point d'honneur aux usages de la politesse. Usages sur lesquelles Madame Alexandra était très intransigeante, j'imagine. Tout comme ma Maman. J'admire l'oeuvre de mémoire , émouvant mais difficile, que vous accomplissez pour conserver son souvenir. On mesure l'importance des personnes aimées quant elles disparaissent. On pense aux bons moments passés à leurs côtés mais aussi au temps que l'on estime ne pas avoir assez passé en leur compagnie. Nostalgie ? Remords ? Regrets ? Dieu seul le sait.
Sur ces quelques mots, je vous prie de recevoir toute ma sympathie. Bien Sincèrement. Georges.
(P.S. : je penseavoir conservé l'article en question qui date en principe entre 1998 et 2000, je crois. Je vous en informerais. )
Bien sincèrement. Mac-Mich'e.