Béatrice ou l'éducation d'une jeune soubrette
Attachée à sa colonne, au plus profond des caves de Glendale, Béatrice croit entrevoir sa délivrance imminente quand Harry s’approche d’elle pour la libérer de ses liens. D’abord la barre d’écartement qui lui tient les chevilles et les cuisses douloureusement tendues. Puis la fine chaînette qui relie ses poignets à son collier de chien. Enfin, et volontairement en dernier, les pinces qui meurtrissent la pointe de ses seins et le bord de ses lèvres intimes. Le bon docteur procède avec une lenteur calculée, sachant pertinemment qu’à l’instant précis où il desserrera son étreinte, la circulation sanguine reprendra aussitôt, ravivant la douleur avec une intensité redoublée, comme si une multitude de têtes d’épingle s’apprêtaient à darder sa peau de piqûres insupportables.
- Non, non, Mademoiselle, ne vous réjouissez pas trop vite ! Ça n’est pas fini, ça ne fait au contraire que commencer !
Visiblement, Harry, le Prince des ténèbres, semble trouver très divertissant son tête-à-tête avec la soubrette et ne donne pas l’impression de vouloir abandonner la partie de sitôt. Trop content de pouvoir mettre en œuvre ses talents de grand inquisiteur. Voilà une activité qui semble loin de lui déplaire et à laquelle il se livre sans état d’âme, en se donnant la bonne conscience d’agir dans le strict respect des ordres de la maîtresse des lieux, Lady Alexandra.
- Mets-toi à quatre pattes. Oui, comme la petite chienne que tu es, et cambre-toi davantage, comme si tu m’offrais tes fesses.
Tandis que Béatrice obéit et patiente en silence, le bon docteur décroche du mur une sorte de long manche en bois dont l’extrémité, articulée par une rotule, est prolongée par un énorme godemiché. En moins de temps qu’il en faut pour le dire, Harry introduit ce dernier entre les reins de la soubrette, puis se saisissant de l’instrument, l’enfonce en elle jusqu’à la garde.
- Maintenant, avance jusqu’au lieu de ta punition !
Béatrice n’a guère le choix de résister. Au bout du manche coudé, l’engin pénètre en elle comme s’il allait la traverser. Le mieux qu’elle puisse faire est de s’exécuter au plus vite pour tenter d’atténuer cette poussée insoutenable. Mais sa progression est douloureuse. La position à quatre pattes s’avère pénible. D’autant plus qu’en dépit du rythme élevé qu’elle s’impose, la pression entre ses reins ne se relâche pas. Elle a même tendance à s’accentuer au fur et à mesure que, la fatigue pesant, son déplacement se fait plus lent. Et puis au contact des dalles de pierre rêches et froides qui les écorchent, ses genoux se raidissent et s’enflamment.
- Dépêche-toi !
La soubrette se demande quand son calvaire prendra fin. Elle traverse une salle puis une autre. Puis une autre encore. Au moindre arrêt, à la moindre pause pour reprendre son souffle, la tige qui l’empale se fait plus insistante et la pousse en avant pour la contraindre à repartir. Encore une vingtaine de mètres, interminables, et la voilà qui arrive au but, près d’une cheminée gigantesque devant laquelle se dresse un fauteuil imposant à haut dossier. On dirait un trône sorti tout droit d’un conte des mille et une nuits, sorte de fantasmagorie allégorique ouvragée de nymphes dénudées aux larges hanches, aux cuisses pleines et aux seins turgescents. Au bout de chaque accoudoir, sculpté en forme de bourses, un phallus en palissandre est érigé vers le plafond comme un trophée.
Harry s’y installe avec componction et écarte largement les jambes, découvrant un slip rouge en vinyle très échancré dont la braguette zippée en strass est équipée d’un anneau métallique. Béatrice est à genoux devant lui.
- Voyons un peu si tu as progressé !
La soubrette n’a pas besoin d’explication. Elle se souvient parfaitement des mensurations exceptionnelles de l’essayeur et de la première " visite " que ce dernier lui a fait subir, peu de temps après son arrivée au château. Avec une adresse consommée, ses petites dents nacrées se resserrent sur l’anneau du slip et le font glisser vers le bas, libérant un pénis énorme, long et épais. Tant qu’il s’agit de débuter par les préliminaires, de retrousser délicatement la peau qui recouvre le gland, de lécher la prune luisante et de la titiller avec la pointe de sa langue, elle connaît sa leçon les yeux fermés mais Harry manifeste rapidement son impatience et l’interrompt.
- Abrège tes minauderies, tu vas finir par m’exaspérer !
Elle comprend qu’il faut accélérer la cadence et enfourner franchement le braquemart pointé vers elle. Mais introduire au plus profond de sa gorge cet énorme barreau de chair, aux veines saillantes, déclenche chez elle un réflexe de haut le cœur, une sensation de nausée.
- C’est bien ce que je craignais, Mademoiselle fait la fine bouche, la délicate ! Elle ménage sa peine ! Je vais lui apprendre, moi, à jouer la difficile !
En un éclair, Harry détache du mur l’accessoire qui va lui permettre de remédier à la situation. Un bâillon en forme d’anneau qu’il insère entre les dents de la soubrette en forçant celle-ci à écarter les mâchoires au maximum et à ouvrir la bouche démesurément. Il est relié à un harnais formé de lanières de cuir qui lui enserrent étroitement le visage de part et d’autre des ailes du nez, sous le menton et derrière la nuque, la contraignant à maintenir la tête relevée dans une position douloureuse comme si elle allait subir les soins d’un chirurgien dentiste. Les muscles de son visage sont étirés à l’extrême et ses joues tendues.
Visiblement ravi, Harry s’empresse de plonger son sexe à l’intérieur de l’orifice et de le faire aller et venir au plus profond, jusqu’à écraser le nez de Béatrice contre son bas-ventre en l’empêchant de respirer.
- Qu’est-ce que je disais ! Ça glisse comme dans du beurre ! On pourrait même en faire entrer deux comme la mienne !
La soubrette essaie de se dégager en grimaçant.
- Parfaitement, tu m’as très bien entendu, un garage à bites, voilà ce que ta bouche va devenir !
Enchanté de cette fine plaisanterie et emporté par le plaisir, le bon docteur ne tarde pas à décharger par saccades de chaudes giclées au fond de la gorge de Béatrice.
- Ce n’est qu’une mise en appétit ! Qu’est-ce que ce sera quand tu auras affaire à un gros lourdaud en rut, poilu comme un singe, l’haleine chargée de relents de bière et de saucisson à l’ail, et qui fera jaillir de ses vêtements douteux une queue bien grasse et bien baveuse, imprégnée d’odeurs d’urine et de sperme !
- Nooonnn… Urggghh… Gluuub… Humpfff…
- Et je ne te parle pas de Max ! Comment ? Tu n’oserais tout de même pas me faire croire que tu n’as jamais rencontré Max, surnommé « Grosse Pine », le comble du bon goût, le summum de la distinction, le raffinement fait homme ! Tiens, je l’entends déjà te héler au passage : « Viens là, ma poulette, tonton Max va te faire goûter à son boudin créole ! »
- Aaaaaaa… Aaaaaaarrrrr… Aaaaaarrrrrrghhhhh…
- Tu vas me garder cet appareil entre les dents jusqu’à demain matin, cela te fera le plus grand bien ! Je passerai de temps en temps pour vérifier la jauge et pour remettre à niveau le réservoir !!!!!!!!!!!!!
- Humpfff…
- En attendant, suis-moi, je t’ai préparé un petit nid douillet pour passer la nuit.
En fait de nid douillet, Harry conduit Béatrice devant un pilori, monumental et terrifiant comme un gibet du moyen-âge dressé sur ses poteaux de bois massif.
Après avoir forcé la soubrette à se courber derrière l’appareil, les jambes écartées, il lui introduit les chevilles dans les découpes circulaires d’une barre en bois posée au sol et fait ensuite descendre sur ses glissières la lourde demi-planche de bois destinée à emprisonner le cou et les poignets des suppliciées. Il en règle la hauteur avec le plus grand soin. Ni trop élevée ni trop basse, pour qu’elle ait, par-devant, la bouche juste au niveau des pénis qui se présenteront, et qu’elle soit obligée, par-derrière, de cambrer les reins dans une position humiliante.
Au contact de ce carcan rugueux qui vient se refermer sur sa nuque, Béatrice est prise de désespoir.
- Voilà qui est mieux ! Grâce à ce traitement, tu auras tout le loisir de méditer les recommandations de Madame. Nous l’appliquerons aussi longtemps qu’il sera nécessaire. Ah oui, j’allais oublier, il faut que tu sois aussi accueillante par-derrière que par-devant !
Contournant le pilori, Harry écarte les fesses de la soubrette sans ménagement, dégage son petit œillet plissé et y introduit une puis deux phalanges.
- Aaaaaaa… Aaaaaaarrrrr…
- C’est bien ce que je craignais, Lady Alexandra avait raison, encore beaucoup trop étroit ! Ma pauvre fille, ce n’est pas un anus que tu as, c’est un taille-crayon ! Tu ne veux tout de même pas la décevoir, n’est-ce pas ? Ni indisposer ses invités ? Heureusement que le docteur est là pour penser à tout !
Harry se penche au-dessus d’une malle remplie d’un bric-à-brac indescriptible d’accessoires en tous genres et en extirpe un plug qu’il insère en un tournemain au creux des reins de Béatrice. Le diamètre de l’engin, déjà de bonne taille, présente la particularité d’être réglable à volonté au moyen d’une mollette qu’il suffit de remonter comme le ressort d’un réveil.
- Après toute une nuit avec ça, je peux te garantir que tu te sentiras beaucoup mieux !
- Aaaaaaa… Arrgghh…
J'ai rencontré Maitresse Alexandra en 1994 et j'aimerais échanger avec vous sur cette rencontre. Je vous remercie par avance si vous pouviez me contacter sur l'adresse mail indiquée.
Cordialement,
Léo