Béatrice ou l'éducation d'une jeune soubrette
Comme annoncé, Lady Alexandra met à exécution son plan « Gwendoline », axé sur des exercices quotidiens d’assouplissement de nature à « détendre » progressivement sa domestique. Béatrice se soumet de mauvaise grâce à l’épreuve, aussi douloureuse qu’humiliante, et redoute par-dessus tout de devoir l’endurer encore pendant plusieurs jours.
- [Lady Alexandra, détachant sa soubrette du mât où elle se trouve attachée] Montre-moi ce que ça donne ce matin !
- C’est beaucoup mieux, Madame.
- Qu’en sais-tu ? Ce n’est certainement pas à toi d’en juger ! [La main de la maîtresse de maison disparaît dans le dos de Béatrice, qui ressent une sensation insoutenable, comme chaque fois qu’on la touche à cet endroit] Eh bien, non, c’est presque pareil, décidément ça ne progresse pas vite. A ce train-là, tu ne seras pas prête avant longtemps. il va falloir utiliser les grands moyens. George, mais où est-il encore passé celui-là ?
- [Surgissant du fond de la pièce à pas feutrés] Madame m’a appelé ?
- Oui, George, conduisez Mademoiselle dans le petit salon et faites-la asseoir sur la chaise de dilatation.
- Bien, Madame.
- Oh et puis non, nous verrons cela une autre fois, apportez-moi plutôt mon coffret, vous savez, mon coffret en ébène de Macassar.
- Bien, Madame.
Le majordome revient quelques instants plus tard, tenant entre ses gants blancs un coffret en bois précieux, brun sombre veiné de noir, au couvercle serti d’ornements floraux en marqueterie de citronnier, d’érable et d’ivoire, dans un dégradé de tons identique à ceux du motif central figurant les armes de la famille Ashley. L’intérieur de la cassette est divisé en plusieurs compartiments qui abritent une sélection de tiges en bois ou en résine, moulées à l’imitation d’un sexe en érection, soigneusement rangées de la plus mince à la plus épaisse. La maîtresse de maison se surprend à sourire en contemplant cet alignement de phallus dressés dont la caractéristique commune est de s’élargir à la base, de telle sorte qu’ils ne puissent pas remonter à l’intérieur du corps et laisser se resserrer le muscle en forme d’anneau qu’ils ont précisément pour objet d’écarter et de distendre. Elle en caresse sensuellement les formes du regard, concentrée sur le choix le plus adapté à la morphologie de sa domestique.
- Nous avons l’embarras du choix : l’anatomique, la pyramide, l’ogive, la canette, le réglisse, le champignon… je pense que le profilé devrait bien te convenir.
- Vous croyez ?
- Il est un peu plus épais que la moyenne, mais c’est bien là le problème, il faut que tu puisses parer à toutes les éventualités ! Allez, tourne-toi.
- Oh, Madame, vous allez encore me faire mal !
- Sûrement, si tu continues à te plaindre ! Contente-toi déjà d’obéir ! Écarte les jambes et penche-toi en avant. Oui, complètement, casse-toi en deux et tiens-toi les chevilles avec les mains.
Malgré l’inconfort de sa position, la tête en bas, Béatrice observe, entre ses jambes, sa maîtresse soulever le couvercle d’un pot à onguent en verre filigrané de Murano. Ses doigts fins effleurent la surface et y prélèvent une noisette de crème. En dépit du contact glacé, la soubrette garde le silence et se laisse faire, tandis qu’avec délicatesse, mais promptement, on lui enduit l’entrée et l’intérieur même de son petit orifice. Appliqué contre ce dernier, et tâtonnant un instant pour repérer son chemin, le phallus est introduit d’un geste sec et ferme. Un cri s’échappe des lèvres de la soubrette en même temps qu’elle se raidit sous l’effet de la douleur.
- Là, ma belle, un passage un peu délicat à franchir, c’est bientôt fini, ne te crispe pas, pousse au contraire avec tes hanches, oui, et ouvre-moi ça, voilà, continue, encore, c’est beaucoup mieux !
Le visage écarlate, Béatrice sent le phallus, d’une largeur et d’une dureté insoutenables, s’enfiler en elle.
- Le plus dur est passé ! Tu vas maintenant le conserver bien au chaud. Pour ton éducation, il s’agit d’un plug anal, au cas où tu l’ignorerais. A ne surtout pas confondre avec un godemiché, qui ne répond pas au même usage, n’est-ce pas George ?
- Madame fait bien de le préciser, à l’inverse du plug qui reste fixe, le godemiché bouge et coulisse, ça s’en va et ça revient…
- Comment ça, « ça s’en va et ça revient ? »
- Mais oui, « c’est fait de tout petits riens, ça se chante et ça se danse, et ça revient, ça se retient, comme une chanson populaire ! »
- Bien sûr, j’avais oublié, comme dans la chanson ! Ce qu’il y a bien chez vous, George, c’est que vous savez toujours détendre l’atmosphère au moment où il le faut.
- Madame est trop aimable.
- En attendant, c’est ce que je craignais, nous ne sommes pas au bout de nos peines ! Tenez, George, à vous de jouer, vous allez me dire ce que vous en pensez.
Le majordome, qui n’en croit pas ses oreilles, s’apprête à baisser son pantalon, mais Lady Alexandra, comprenant sa méprise, l’en dissuade aussitôt.
- George, quand je dis « à vous de jouer », c’est une façon de parler. Béatrice est encore trop étroite pour vous. Nous allons l’habituer progressivement à un engin de votre taille mais il faut encore attendre un peu.
- Il n’aura pas échappé à Madame combien je suis impatient d’essayer !
- Rien de plus normal, George, votre empressement est naturel, mais je suis confiante, Mademoiselle va certainement brûler les étapes et faire tout son possible pour vous donner rapidement satisfaction, n’est-ce pas, Béatrice ?
Celle-ci demeure silencieuse. Pour étayer son propre jugement, George a maintenant retiré la tige, non pas tant dans le but de soulager la soubrette que de susciter chez elle comme un vide anormal, insupportable, afin de pouvoir l’enfoncer davantage à nouveau de toute sa longueur. Fourrée, empalée, Béatrice sent que le creux de ses reins s’est transformé en un cratère brûlant. Qu’il n’est plus qu’une bouche tremblotante, aux lèvres incandescentes, comme crispées sur ce nouveau bâillon dont elle ne peut se défaire.
- Je partage l’avis de Madame. Il y a incontestablement un léger mieux mais il faudrait continuer le traitement. Peut-être Mademoiselle serait-elle capable de supporter une ou deux tailles au-dessus. Si cela ne tenait qu’à moi, je tenterais la fusée à quatre étages mais je n’irais pas au-delà...
- Vous êtes sûr ? J’avais plutôt en tête de lui faire subir le cycle complet, jusqu’à l’as de pique.
- L’as de pique, Madame n’y pense pas !
- Ou bien alors la grenade ?
- Encore moins ! La grenade serait totalement dévastatrice ! Si je puis me permettre, je la déconseille formellement à Madame. Ce serait aller à l’encontre du but recherché. En la dilatant à l’excès, vous risquez de priver vos invités d’une partie de leur plaisir. A l’inverse, si vous la maintenez légèrement étroite, ils seront ravis de sentir une petite résistance. Rien ne leur sera plus agréable que de la forcer un peu. Gardez-la « innocente », ça lui va tellement bien !
- Vous me surprenez, George, voilà deux fois en l’espace de quelques jours que vous formulez des remarques intelligentes !
- Madame est trop aimable !
- Alors transigeons pour le « réglisse » ! Maintenant que nous avons sélectionné le bon modèle, ma petite Béatrice, tu vas le conserver toute la journée bien profond entre tes fesses au moyen de ces trois chaînettes. Je vais les tendre sur une ceinture de cuir autour de ta taille. Comme ça, tu ne pourras pas l’expulser en dehors.
Une chaînette est insérée dans le sillon des reins de Béatrice tandis que les deux autres suivent en diagonale le pli des cuisses, de part et d’autre du triangle du ventre, laissant le pubis accessible, afin de ne pas empêcher qu’on y pénètre au besoin.
- Voilà, ma belle, ce string minimum est vraiment adorable ! [Les chaînettes dorées se détachent et brillent sur sa peau halée, encadrant comme dans un écrin ses lèvres roses, parfaitement épilées] Il te va à ravir ! Demain, je te mettrai un modèle plus gros et à la fin de la semaine, tu devrais être fin prête. Nous pourrions organiser une petite fête avec quelques amis pour célébrer l’évènement, qu’en penses-tu ?
Béatrice ne répond pas. Des grosses larmes coulent sur ses joues. Son cœur bat à toute allure. Le grain de sa peau est devenu moite. La tige la pousse vers le haut, ce qui la contraint à se hisser sur la pointe des pieds afin de chercher à atténuer, en vain, sa douleur. Elle a l’impression, en se déplaçant dans la pièce, que le phallus qui l’empale grossit de plus en plus en elle, la tisonne et l'excite comme s’il était doté d’une vie autonome. Comme si elle participait délibérément à son supplice par les mouvements de son propre corps.
- Excellent ! Allez, marche encore, va jusqu’à la porte et reviens ! Cet exercice va te faire beaucoup de bien. Non seulement il va te rendre plus « accueillante » mais il va également te contraindre à te sentir en permanence fourrée par une queue d’homme pour que tu ne penses plus qu’à une seule chose : l’enserrer de toutes tes forces entre tes fesses, entre tes cuisses ou entre tes lèvres.
- [George] Pourrais-je rappeler à Madame que Monsieur Harry lui a également recommandé d’habituer Mademoiselle Béatrice à garder les seins tendus ?
- Mais bien sûr ! Décidément, George, je n’en reviens pas, aujourd’hui, vous vous surpassez ! Vous avez entièrement raison, où avais-je la tête ? Approche-toi, Béatrice !
Lady Alexandra inspecte à nouveau son coffret et en sort deux pinces métalliques qu’elle fixe aux tétons de sa soubrette après les avoir fait durcir entre ses doigts. Celle-ci grimace de douleur mais la maîtresse de maison n’y prête aucune attention. A chacune des pinces, elle accroche une courte chaînette dorée dont elle tend l’extrémité vers le haut, en triangle, à l’anneau de son collier de chien. Le résultat est quasi immédiat. Les mamelons ne tardent pas à gonfler et à exhiber avec arrogance leurs pointes dressées.
- Regarde dans la glace comme tu es belle, une véritable poupée Barbie ! Je sens que tu vas faire tourner des têtes, n’est-ce pas, George ?
- Sans aucun doute, Madame, je garantis à Mademoiselle un succès fou !