Béatrice ou l'éducation d'une jeune soubrette
Avant de refermer "Béatrice" pour de bon, peut-être aimeriez-vous connaître comment ce blog est né et quel
écho il a rencontré auprès des Internautes. Deux (bonnes) questions qui vont nous conduire à pénétrer dans les coulisses et à nous attarder quelques instants sur les personnages, les
articles, les photos, les statistiques… bref, vous allez tout savoir (ou presque).
60 articles
Commencé le 6 février 2009, le blog « Béatrice ou l’éducation d’une jeune soubrette », s’achève le 6 janvier 2014. Ce soixantième et dernier chapitre marque la fin d’une aventure qui aura duré tout juste 5 ans.
Inutile de chercher à le dissimuler, la disparition d’Alexandra en juin 2008 a provoqué un grand vide chez beaucoup d’entre nous. Ce départ, nous le pressentions mais nous n’osions pas y croire. Alexandra ne pouvait pas nous quitter maintenant. Surtout pas maintenant. Elle était trop belle. Trop parfaite. Trop connue. Elle avait formé trop de projets pour l’avenir. Elle rayonnait de gaieté et d’humour. Elle aimait trop la vie.
Personnellement, il m’a fallu de longs mois pour me rendre à l’évidence. Mais à toutes choses, malheur est bon, j’ai mis ce temps à profit pour réfléchir au moyen le plus approprié pour perpétuer son souvenir. Car il m’était impossible de l’oublier. Elle continuait d’accaparer mes pensées. Mes jours et mon sommeil. Elle était encore là. Je la sentais en permanence près de moi. Il fallait impérativement que d’une façon ou d’une autre, je continue à la faire vivre. Comment ?
L’idée m’est venue de retracer dans un blog les nombreux moments de pur bonheur qu’elle m’avait fait partager. Une sorte d’autobiographie mi-réelle mi-imaginaire. Comme si, en écrivant, je faisais le rêve de pouvoir revenir en arrière et de revivre ce que j’avais vécu. Comme si je pouvais traverser le miroir et reconstruire le passé.
J’ai donc délibérément donné la priorité à l’écriture. Car de mon point de vue, beaucoup plus que les photos, les récits érotiques présentent l’énorme avantage d’offrir la possibilité de « voir » la scène décrite non pas en images, mais par le prisme de notre imaginaire et de nos sens. En suggérant plus qu’ils ne décrivent, ils n’imposent rien et permettent au contraire aux fantasmes de s’épanouir.
Pour ce faire, je disposais d’une base solide car j’avais accumulé de nombreux textes au fil de nos rencontres. Des documents présentant mes fantasmes - plus faciles pour moi à exprimer par écrit que par oral -, un peu flous et indistincts à l’origine, puis progressivement plus nets au fur et à mesure de nos échanges et de nos jeux, jusqu’à ce que se détache sans ambigüité possible le personnage de la soubrette. Mon personnage. Celui-ci a « officiellement » vu le jour en juillet 1999. Si c’est bien moi qui en ai formulé expressément la demande, c’est Alexandra qui lui a donné véritablement corps. Sans elle, il n’aurait certainement pas pu voir le jour. Elle a su magnifiquement lui donner vie. Sans doute en étudiant mes traits physiques et psychologiques, en m’observant enfiler ses robes et évoluer au milieu de ses invités, en analysant mes réactions… Pour que notre jeu soit de qualité, il était en effet crucial que nous nous sentions parfaitement à l’aise dans nos rôles respectifs. Et c’est tout à l’honneur d’Alexandra d’avoir deviné dès le début combien le personnage de Béatrice serait en adéquation - sans que je m’en rende compte encore - avec mes attentes. En ce sens, elle m’a donné la clé. Elle m’a révélée à moi-même.
A l’issue d’une période de tâtonnements où nous avons fini par nous mettre d’accord sur mon prénom (ce qui n’a pas été une mince affaire), la série n’a pris véritablement son envol que début 2003 (le premier épisode, « L’entretien d’embauche », date du 20 février), soit 5 ans après ma première visite à Alexandra. Dans sa chronologie initiale, elle ne comportait que 44 épisodes et s’achevait fin mars 2008 (« En pensée, en parole… »). Plusieurs épisodes ont donc été terminés ou rajoutés après coup.
Chacun d’entre eux mériterait sans doute des explications particulières. Il serait cependant trop long d’entrer ici dans les détails. Plusieurs ont été effectivement joués en réel alors que d’autres sont restés du domaine de l’imaginaire. La plupart sont remplis de références et de clins d’œil à des lieux, des objets, des dates…
Contentons-nous ici d’un seul exemple, l’épisode 33 (« Carte postale ») : le 26 juillet est le jour de la Sainte Anne, Lacoste est un village du Luberon célèbre pour son château qui abrita les fantaisies du marquis de Sade, Glendale House est le nom du manoir où vit « Lady L », l’héroïne du roman éponyme de Romain Gary (à lire absolument), tandis que « Solignargues » a été emprunté au roman « La mélancolie des innocents » de Jean-Pierre Milovanoff.
De même, il y aurait beaucoup à dire sur les personnages, qui ont chacun une histoire. Les rôles principaux sont tenus par Blandine et George. Rien de plus normal. L’une et l’autre faisaient partie de la vraie vie d’Alexandra et constituaient sa garde rapprochée à la scène comme au quotidien. Blandine était sa soubrette en titre et George (le prénom a été modifié) son équivalent masculin. Alexandra leur rend hommage dans l’interview qu’elle a accordée à « Fantasmes » en 2002 : « Leur bonheur est de veiller à mon bonheur, de précéder mes désirs… N’est-ce pas le rêve ? Ils me servent comme une reine. Et, en même temps, nous formons une sorte de famille. Avec moi, ils peuvent vivre comme ils se sentent véritablement en eux-mêmes : soubrette soumise pour l’un, esclave total pour l’autre. Ils m’aiment et je les aime. » L’histoire de Béatrice m’a donné l’occasion de rappeler leur disponibilité, leur gentillesse et leur dévouement total envers Alexandra, singulièrement durant les dernières années de sa vie.
Pour les besoins de l’histoire, George a pris les traits tour à tour ironiques et inquiétants d’un majordome inspiré des personnages joués par Paul Meurisse (1912-1979) - pour ceux à qui cette référence fait encore sens - et du « caractère » de Jeeves, le fidèle et hyper-intelligent valet de Bertie Wooster, dans la célèbre série écrite par P. G. Wodehouse (1881-1974).
A signaler également, trois autres personnages très liés à Alexandra et appartenant à son premier cercle : JB, qui apparaît seulement à la fin de la série sous les traits d’un ecclésiastique, directeur de conscience de la châtelaine de Glendale House, Harry, dit « le docteur », mais que j’aurais pu appeler aussi « le chauve », et enfin Pierre (Chapitre 16), un fidèle de la première heure.
Je laisse aux meilleurs experts le soin de débusquer qui se cache derrière les traits de Max (chapitre 41), un personnage haut en couleur dont l’évocation nous mettait toujours, Alexandra et moi, d’excellente humeur.
En termes de format d’écriture, c’est celui de la nouvelle qui s’est naturellement imposé à moi comme modèle. Je souhaitais rédiger des textes courts, compacts, si possible dialogués et drôles, à l’image des scènes que j’avais vécues. La nouvelle m’est apparue comme une épure de roman, un roman réduit à l’essentiel dont la brièveté faisait l’originalité et le prix. Ce format correspondait également assez bien, à mon sens, à celui d’un blog.
Restait à mettre les articles en forme et à les publier. Alexandra m’avait vivement recommandé de ne pas les diffuser tels quels - les internautes ne sont pas en règle générale des passionnés de lecture - mais de les égayer par des illustrations. Tenant compte de ses conseils, j’avais même réalisé quelques essais sous la forme d’une sorte de roman-photo. Nous en avions discuté ensemble la présentation. Elle était enthousiaste. L’objectif consistait à rendre l’image complémentaire du texte en déposant ici ou là quelques touches de couleur. Des petites « vignettes », comme elle les appelait. Ainsi est né le blog de Béatrice. Les premiers épisodes de celui-ci ont été diffusés par Alexandra de son vivant sur son site Internet à partir de 2004.
Plus de 1000 photos
Il y a lieu d’opérer ici une distinction entre deux catégories : les portraits d’Alexandra, d’une part, et les photos qui illustrent les épisodes, d’autre part.
Les portraits d’Alexandra (180 au total), ont rencontré un très vif succès au fur et à mesure de leur publication dans des albums. Ils ont des origines diverses et remontent, pour certaines, aux tout premiers débuts d’Alexandra dans son personnage de dominatrice. Je les dois pour une large part au photographe Christophe Mourthé. Certaines, plus anciennes, m’ont été transmises par mon ami Harry (appelons-le Harry jusqu’au bout), auxquels j’adresse au passage mes vifs remerciements. Un album spécifique (18 photos) regroupe par ailleurs les photos prises par le photographe Bruno Galant.
S’agissant des photos insérées dans les divers épisodes de la série, je dois admettre que celles-ci, plus que les textes, m’ont créé du souci. Certes, les photos et les films réalisés par Christophe Mourthé ont constitué un excellent fonds documentaire pour les premiers épisodes. Mais pour la suite, il a fallu que je me débrouille par moi-même et je dois avouer que l’exercice s’est révélé plus difficile que je ne l’imaginais. Une épreuve d’endurance, pour rechercher, tester, puis sélectionner, voire recadrer les illustrations les plus en adéquation avec le contenu du texte. Ni trop ni trop peu afin de conserver à l’écriture sa priorité sur l’image. Un mélange délibérément détonant - un peu excentrique, à l’anglaise - de clichés très convenables et de prises de vues nettement plus explicites, propres à piquer la curiosité de l’internaute sans tomber pour autant, je l’espère, dans la vulgarité. Et pour renforcer l’homogénéité de l’ensemble, un cadre délibérément britannique, avec ses manoirs, ses bonnes manières, ses gazons impeccables, ses rosiers, ses mixed-boarders, ses pubs, ses Bentleys, ses scones et ses muffins, ses uniformes de collégiennes, ses châtiments corporels…
4 vidéos réalisées par Christophe Mourthé
Celles-ci ont exercé une influence déterminante dans la réalisation de mon blog car elles ont « crédibilisé » le personnage de Béatrice en lui conférant en quelque sorte un statut officiel. Non, Béatrice n’était pas le fruit d’une imagination débridée, elle ne faisait pas semblant, elle existait bel et bien. Tout un chacun pouvait l’observer s’habiller, apprendre à faire des petits pas et à monter des escaliers en compagnie de sa maîtresse et de Blandine, sa complice.
Tournées en novembre 2003 dans les studios de Christophe Mourthé, à Paris, ces vidéos n’ont jamais été diffusées. Les circonstances de l’époque en ont décidé autrement. Elles devaient faire partie d’un ensemble plus vaste qui se serait appelé « Latex in Red and Blue », la séquence « Béatrice » étant précédée et suivie de scènes tournées avec d’autres personnages.
La chance m’a été donnée de retrouver ces clips tels qu’ils avaient été montés par Alexandra elle-même en vue d’alimenter son site. J’ai pu les reconfigurer en 4 épisodes principaux et obtenir l’autorisation de Christophe de les diffuser sous cette forme près de 10 ans après. Le choix de YouTube pour la publication s’est imposé de lui-même, tant d’un point de vue technique (site accepté sur Overblog) qu’en raison de la notoriété mondiale de cette plateforme.
En résumé…
En 5 ans, le blog « Béatrice » a accueilli 89 358 visiteurs au total. Ceux-ci ont consulté 285 645 pages, soit en moyenne et par mois, respectivement 1 490 visiteurs et 4 760 pages.
Parallèlement, les 4 vidéos tournées par Christophe Mourthé et diffusées sous YouTube ont connu un vif succès. « Le corset noir », à lui seul, a attiré 243 255 visiteurs sur les 8 premiers mois de 2013, soit près de 3 fois plus que le blog lui-même en 60 mois d’existence.
89 358 visiteurs (Tableau T 01)
Plutôt stable jusqu’à mi-2011, le nombre de visiteurs a connu une progression significative par la suite. 89 358 visites au total sur la période ont ainsi été enregistrées, le mois le plus bas se situant en février 2009 (183) et le mois le plus élevé en octobre 2012 (3 652). La journée record a été observée le 25 mai 2012 (535).
285 645 pages vues (Tableau T 02)
Le profil de la courbe du nombre des pages vues a suivi (logiquement) celui du nombre des visiteurs. Le mois le plus creux correspond au démarrage du blog (570 en février 2009) alors que le pic est atteint en mai 2012 (11 722), avec une journée record de 2 841 pages vues le 25. L’excellent score de ce mois de mai 2012 est lié, pour une large part, à une affluence exceptionnelle de visiteurs fétichistes de la fourrure, en liaison avec la diffusion par le site http://www.furfashionguide.com des photos d’Alexandra par Bruno Galant.
Nombre de pages vues par visiteurs et par mois (Tableau T 03)
Comprise entre approximativement 2 et 3 pages vues par visiteurs et par mois jusqu’à fin 2010, le taux de lecture a eu tendance à progresser par la suite et a cuminé en août 2011 (5 pages).
Des centres d’intérêt diversifiés
Difficile de retracer précisément l’évolution des faveurs du public au cours de ces 5 années. La fréquentation, en effet, n’a pas manqué de varier au gré de l’actualité du blog, de la nature des thèmes abordés ou de la publication de certains documents, tels que les albums photos ou les vidéos.
A titre d'exemple, le tableau T 04 fait ressortir les principaux contenus consultés à fin septembre 2013 (au cours des 30 jous précédents).
Par ordre décroissant, s’affiche d’abord la page d’accueil. Comme son nom l’indique, il s’agit de la page qui s’affiche automatiquement à l’écran lorsque l’on a saisi l’adresse générique du blog. En quelque sorte, le premier contact visuel avec ce dernier. Cette information n’est pas en soi entièrement signifiante dans la mesure où le visiteur, une fois entré, a la possibilité de naviguer librement et de passer d’un article à l’autre sans avoir préalablement sélectionné un contenu particulier.
Viennent ensuite les catégories : Overblog rend, en effet, possible un regroupement des articles par catégories à condition que celles-ci aient été préalablement définies par le propriétaire du blog. Le visiteur peut ainsi accéder directement aux thèmes qui l’intéressent.
Appliqué au cas de « Béatrice », le choix de catégories pertinentes n’a pas toujours été aisé car, sauf exception visant un sujet précis (la cage de chasteté par exemple), les épisodes de la série couvrent le plus souvent une palette de fantasmes (soumission, exhibition, féminisation, etc…) qui se recoupent et se complètent.
Sous ces réserves, les catégories les plus visitées ont été les suivantes (par ordre décroissant d’intérêt) :
- Féminisation
- Éducation anglaise
- Maîtresse Alexandra
- Soumission
- Fessée
Les articles individuels se classent en troisième position. A fin septembre 2013, le « top 10 » des plus gros succès des 30 derniers jours se présentait de la façon suivante (entre parenthèses, le numéro des articles correspondants) :
- Deux vidéos de Maîtresse Alexandra (49)
- Deux autres vidéos de Maîtresse Alexandra (50)
- L’art de la fessée 2 (43)
- Oui, j’ai vraiment péché (56)
- Par action et par omission (55)
- Au pilori (48)
- L’art de la fessée 1 (42)
- L’aveu (47)
- Avec mon meilleur souvenir du Luberon (51)
- Soirée privée (38)
Les albums photos figurent en quatrième position. Les deux albums consacrés aux portraits d’Alexandra arrivent très nettement en tête des consultations, suivis, assez loin derrière, par les albums spécifiques (« Une fessée magistrale », « Le corset noir », « Les petits pas », « Le corset rouge »).
On notera enfin la part non négligeable des mobiles, en liaison avec la forte progression des smartphones au cours de ces dernières années.
Un blog « visible » et bien référencé
Dans la terminologie d’Overblog, la consultation d’un blog est possible :
- au moyen de liens externes, (certains sites/blogs externes renvoient à votre blog) ;
- par accès direct (les visiteurs saisissent directement l’adresse du blog dans la barre d’adresse de leur navigateur internet (Internet Explorer, Firefox …) ou bien l’ont enregistrée dans leurs favoris) ;
- grâce à un moteur de recherche (ce qui permet au gestionnaire du blog de prendre connaissance des mots clés les plus utilisés) ;
- par l’intermédiaire de communautés Overblog (celles-ci regroupent les articles de plusieurs blogs en fonction de thèmes communs, ce qui en augmente la visibilité. Le propriétaire d’un blog peut créer sa propre communauté ou bien adhérer à une communauté existante.
Le tableau T 05 fait ressortir la prédominance des 2 premiers modes d’accès évoqués ci-dessus. La part importante des liens externes (57%) et des accès directs (30%) peut être perçue comme un indicateur de notoriété et de fidélisation de la clientèle.
Le Blog Rank
Derrière ce terme un peu barbare se cache un indice de qualité calculé chaque nuit par Overblog à partir d’un algorithme complexe qui prend en compte de nombreux critères. Étalonné entre 0 et 100, il traduit l’activité du blog ainsi que l’intérêt porté par les visiteurs. Un Blog Rank élevé signifie que le blog a été mis à jour récemment et que les visiteurs qui l’ont consulté l’ont trouvé intéressant.
Parmi les informations qui interviennent dans son calcul, le Blog Rank prend en compte :
- la régularité dans la mise à jour et l’ajout d’articles
- le temps passé par les visiteurs sur le blog et par article
- le nombre d’articles lus par visiteur
- le nombre d’abonnés à la newsletter (le cas échéant)
- le nombre de visites spontanées ne venant pas d’un moteur de recherche (indice de récurrence)
- l’activité récente (nombre d’articles publiés dans les 30 derniers jours)
- le nombre de commentaires récents
- l’audience globale
Le tableau T 06 retrace l’évolution mensuelle de cet indice. Celui-ci a évolué entre 16 (février 2009) et 70 (mai et novembre 2012).
Répartition par communautés
Le rattachement des articles de « Béatrice » à des communautés Overblog existantes a été réalisé en tenant compte de l’intérêt présumé de ses membres pour les sujets traités. Difficile, cependant, d’identifier a priori la meilleure communauté d’hébergement.
Au total, « Béatrice » a été rattachée à 4 communautés :
- « Soumission et dépendance »
- « Le sexe sans tabous »
- « Blog sexe des amis »
- « Plaisirs SM »
Pour autant, ce rattachement ne s’est pas traduit par un surcroît de fréquentation. Les résultats observés montrent, en effet, que ce mode d’accès a été très peu emprunté par les visiteurs (cf. tableau T 05).
Un classement général en nette progression au sein de la communauté des blogs hébergés par la plateforme Overblog
A la mi-avril 2010, soit un peu plus d’un an après le démarrage de « Béatrice », Overblog a pris l’initiative de publier un classement bimensuel portant sur les 2000 blogs les plus visités sur sa plateforme. Cet indicateur, venu opportunément compléter ceux déjà mentionnés, m’a apporté des informations intéressantes sur l’évolution de mon blog, tant en valeur absolue (est-il ou non classé parmi les meilleurs ?) qu’en valeur relative (a-t-il plutôt tendance à progresser ou à reculer d’un mois sur l’autre ?).
Le tableau T 07 (à lire « à l’envers ») met en relief la progression quasi continue du rang de classement, qui a évolué à l’intérieur d’un couloir compris entre la 1851ème place (août 2010) et la 421ème (mai 2012). Il est à regretter que cette statistique n’ait pas été régulièrement actualisée depuis cette date par le gestionnaire de la plateforme. Aux dernières nouvelles, cependant, « Béatrice » aurait continué à progresser et occuperait maintenant la 334ème position.
Une autre source d'information (www.webstatsdomain.org) évalue la valeur marchande de mon blog à 28 495 $ US et présente ce dernier comme le "15 839th most visited website in the world (among the 30 million domains)".
Commentaires déposés par les visiteurs
Au total, 51 commentaires ont été déposés par les internautes. Je me suis autorisée à en supprimer 5, considérant qu’ils n’apportaient pas grand-chose au sujet. Les 46 restants, le plus souvent positifs, ont constitué pour moi de véritables encouragements à poursuivre mon entreprise. Ils m’ont surtout témoigné de l’énorme capital de sympathie et d’estime dont jouissait Alexandra. Ceux qui l’ont connue en ont conservé un souvenir ému. Tandis que ceux qui l’ont découverte à travers mon blog auraient manifestement apprécié de la rencontrer. J’ai ainsi fait des connaissances intéressantes, recueilli des témoignages individuels et même récupéré quelques photos inédites qui sont venues compléter à propos celles dont je disposais déjà. Mes sincères remerciements s’adressent à ceux et à celles qui, dépassant le stade de la lecture, ont apporté une contribution personnelle à ce blog.
Immense succès des vidéos de Christophe Mourthé et singulièrement du « Corset noir »
Les 4 vidéos inédites, tournées dans les studios de Christophe Mourthé en 2003 et diffusées sur YouTube fin 2012-début 2013, ont connu un succès retentissant. Mais un succès inégal dans la mesure où une seule d’entre elles, « Le corset noir », a véritablement « cartonné » alors que les trois autres ont été beaucoup moins visionnées.
Cette situation est largement due à une cause technique liée aux options de diffusion et de partage associées à ces vidéos. La vidéo la plus ancienne, « Le corset rouge » (décembre 2012), en effet, a été retirée unilatéralement par YouTube très peu de temps après (février 2013) au motif qu’elle ne respectait pas « les règles (de YouTube) concernant la nudité et le contenu à caractère sexuel. » La deuxième, « Le corset noir », diffusée un mois après (janvier 2013), a connu le même sort mais, heureusement, un peu plus tard (fin août 2013).
Les deux « corsets » ont pu être maintenus sur YouTube mais avec un statut « non répertorié » (accessibilité limitée aux internautes qui connaissent le lien), ce qui les a privés par conséquent de la couverture médiatique la plus large (statut « public ») dont ils bénéficiaient jusque-là (mention sur tous les espaces publics de YouTube, tels que les résultats de recherche, ou la chaîne et la page d’accueil de l’abonné).
Les deux vidéos suivantes, « Les petits pas » et « Une fessée magistrale », n’ont pas eu à subir l’affront d’une nouvelle censure dans la mesure où elles ont été d’emblée classées en tant que « non répertoriées ».
Cela étant, « Le corset noir », doté d’un statut « public » pendant 8 mois, a pu bénéficier de toute la puissance de feu de YouTube au cours de cette période et rencontrer une audience exceptionnelle.
Ainsi, avec plus de 243 000 visiteurs (tableau T 08), essentiellement des hommes (86%), « Le corset noir » a dépassé à lui seul et de très loin, le total de fréquentation du blog en son entier depuis sa création.
La durée cumulée de visionnement (retracée mois par mois et en minutes dans le tableau T 09) est évaluée par YouTube à 246 jours et 13 heures.
Les statistiques géographiques (tableau T 10) font ressortir une provenance très diversifiée des internautes (ce qui explique l'importance de la part "Autres"), preuve, s’il en était besoin, que le fantasme de la « French maid » ne connaît pas de frontières. Les trois premières marches du podium sont occupées respectivement par les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni. La France, pour sa part, n’apparaît qu’au 4ème rang, suivie par l’Italie. Pour l’anecdote, le pays qui apparait en 6ème position (avec 3% de part de marché) est de façon surprenante l’Arabie saoudite.
Un bilan globalement positif
Au bout du compte, ai-je finalement atteint mon objectif ? Celui de faire partager mon témoignage d’admiration et de gratitude envers Alexandra ? J’inclinerais à répondre oui, vu l’écho positif que mon blog a suscité. Je m’en réjouis. Ce qui est sûr, c’est que je n’aurais jamais pu atteindre un nombre aussi élevé de lecteurs si j’avais choisi de publier « Béatrice » sous la forme d’un livre de souvenirs ou d’un quelconque support écrit traditionnel.
Le classement de mon blog, disons dans la moyenne supérieure, constitue pour moi une sorte de récompense. Le résultat d’un travail régulier et constant. La confirmation de l’image ineffaçable qu’Alexandra a laissée auprès de celles et ceux qui l’ont connue. Le reflet du capital persistant de sympathie et d’admiration qu’elle suscite encore aujourd’hui. Je suis en particulier très heureuse d’avoir pu lui offrir - après coup - le succès considérable des vidéos tournées avec Christophe Mourthé.
Certes, mon blog ne s’est pas hissé en haut du palmarès. Mais cela ne m’a ni surprise ni contrariée. Dés l’origine, j’avais totalement exclu de promouvoir un site racoleur. J’ai banni - pour autant que je le pouvais - toutes les offres publicitaires et de « monétisation » qui m’étaient proposées. Je n’ai donc jamais cherché à occuper les premières places. Vous l’aurez compris, mon objectif était tout autre. Et pour vous dire la vérité sur ce point, je me suis sentie plutôt gênée de devoir coexister sur Overblog avec un grand nombre de blogs dits « érotiques » dont je désapprouvais le contenu.
Et puis, un autre élément n’a sans doute pas joué non plus en ma faveur : la fréquence de parution de mes articles. En adoptant une cadence mensuelle, je ne me suis pas conformée à ce que l’on attend ordinairement d’un blog : des textes au fil de l’eau, branchés sur l’actualité, propres à déclencher des réactions et des échanges. Au lieu de tout cela, j’ai préféré me fixer une allure modérée, de façon à prendre le temps de mettre au point des documents - textes et images - dont je pourrais me déclarer pleinement satisfaite. Somme toute, une démarche plus de romancière - ou plutôt de nouvelliste - que de bloggeuse.
A la réflexion, le choix de ce rythme mensuel me semble avoir été également et inconsciemment dicté par deux autres considérations : d’une part, le plaisir un peu égoïste de pouvoir déguster en prenant tout mon temps les situations que j’avais vécues ou imaginées, d’autre part, la volonté de faire durer l’histoire afin que l’image d’Alexandra se prolonge le plus longtemps possible...
Voilà ! Vous en savez maintenant un peu plus.
Mon blog s'achève donc, comme prévu, à l'issue de son 60ème épisode. Mais il continue à vivre grâce aux nombreuses consultations dont il fait l'objet (au 31/08/2016, 146 741 visiteurs pour 448 321 pages lues.)
Ainsi prend fin ce bel hommage. Encore merci de nous avoir fait revire pour certain/es d'entre nous ces moments magiques et inoubliables. Vous avez accompli un irremplaçable travail de mémoire auquel je suis satisfait d'y avoir apporté ma modeste contribution . Il reste un formidable témoignage d'une grande Dame, j'imagine, trop tôt disparue. Mais les souvenirs traversent le temps... Encore merci. Et courage."the show must go on".
Sincèrement . Mac-Miche.
Merci pour tout, Mac-Miche, et singulièrement pour votre contribution à mon blog sous la forme de photos et de documents inédits (interviews accordées à divers magazines) concernant Alexandra.
"The show must go on". Mais là où elle est, Alexandra est encore parmi nous. Elle nous observe. Elle nous écoute. Elle nous parle. Elle nous sourit... Je suis sûre qu'elle est heureuse.
Cordialement,
Je viens de relire votre texte. Il en resort malgré tout une certaine fierté. Votre inoubliable Maitresse a porté haut et fier les couleurs de la domination "à la française"; Un très subtil mélange emprunt d'élégance racée et de rigueur toute féminine. Une main de fer dans un gant de velours. Un tour de main qui, j'imagine, faisait la notoriété de votre Maitresse. Et la fréquence de visite de nos voisins limitrophes confirmait ce succès. En particulier nos voisins allemands pour lesquels votre maitresse représentait certainement l'élégance parisienne par excellence . Visiblement, le manque d'intérêt de certains de nos compatriotes pour cette grande Dame montre que nul n'est prophète en son pays . Et en cela l'exception semblerait confirmer la règle. Dommage...
Vous n'avez donc aucun remord ni reproche quelconque à vous faire. Seul le souvenir a guidé votre démarche. Rien ne se perd.
Sur ce petit commentaire, je vous souhaite une bonne journée. Mac-Miche.
De là-haut, je pense qu'elle est une nouvelle fois satisfaite de vos services...
Tant que durera ce blog, les personnes l'ayant connu, qui ont suivi ses aventures, admiré ses reportages ou photos, ainsi que les "jeunes générations" auront de quoi remplir leur imagination et peut-être découvrir que Maitresse Alexandra était dans le cercle des "grandes Maitresses", pour ne pas dire la plus grande et la plus respectée de toutes!!...
Merci encore d'avoir perpétrer son souvenir...
Cordialement,
G.